caravanes d'été

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Ottokar » 05 Août 2008, 15:34

Tiré de la Voix du Nord
a écrit :Actualité Saint Omer
La tournée de Lutte ouvrière : « C'est notre université d'été »

mardi 05.08.2008, 05:24 - La Voix du Nord

  Lutte ouvrière a profité du marché de Saint-Omer, samedi, pour aller à la rencontre des gens.

Des militants de Lutte ouvrière profitent de l'été pour aller au contact direct des gens. L'occasion de dire que «

ce n'est pas fini : on peut s'opposer au gouvernement ». C'était le cas, samedi, à Saint-Omer.

Chaque été, des militants de Lutte ouvrière passent des vacances actives. Nombre d'entre eux changent de région pour découvrir d'autres situations. Ils rejoignent des responsables locaux pour animer des tournées d'été.

«  C'est un peu notre université d'été », dit en souriant Pierre Madelain. Pour aussitôt ajouter que, dans le cas de Lutte ouvrière, les militants ne restent pas entre eux, qu'ils vont au contact des gens.

Et l'idée forte qui ressort : «  C'est quasiment de la haine envers Sarkozy, aussi bien l'homme que sa politique. Même des gens qui lui étaient plutôt favorables se sont rendus compte que son programme, ce n'était que des mensonges. On ne peut pas tout lui imputer mais il a fait des choix en faveur des grosses fortunes... En 2007, les entreprises du CAC 40 ont dégagé cent milliards de bénéfices ».

Pierre Madelain dit que les gens craignent pour leur emploi. Lutte ouvrière veut démontrer qu'il faut agir ensemble, pas par catégorie, ni en mettant le public et le privé chacun d'un côté.

Le ressentiment est fort, poursuit Pierre Madelain. « Il faut que ça pète, comme en 1968 », dit-il entendre régulièrement.

Lutte ouvrière écoute et présente aussi ses propositions. « Comme celle d'une échelle mobile des salaires indexée réellement sur l'évolution des prix... Nous disons aux gens qui peuvent se sentir résignés qu'il faut se battre. Ce n'est pas fini : on peut s'opposer à ce gouvernement ». •

J.-M. S.

> Lutte ouvrière : BP 282 Calais cedex - contact@lutte-ouvriere-nord-pas-de-calais.org - tel. 03 20 56 42 21 (répondeur)


Visibelment, nos amis sont bienvenus chez les ch'tis !
Ottokar
 
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Message par Phileas » 05 Août 2008, 16:15

Dans le Paris-Normandie, c'est le minimum vital, mais y a une jolie photo.

Paris-Normandie
Phileas
 
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Message par redsamourai » 05 Août 2008, 16:54

si j'en crois certains amis, ils sont bienvenus à peu près partout, aren't they? :wub:
redsamourai
 
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Message par Ottokar » 06 Août 2008, 16:26

Dans la Voix du nord, toujours, à Calais cette fois, où nos amis sont toujours bienvenus avec leur ch'tis jornaux !
a écrit :Lutte ouvrière à la rencontre des travailleurs
mercredi 06.08.2008, 04:48 - La Voix du Nord
   
|  MILITANTISME |
Ils étaient une vingtaine, hier, à arpenter les rues de Calais. L'objectif de la section Lutte ouvrière du Pas-de-Calais : aller à la rencontre des Calaisiens et de leurs préoccupations.

«  Défendons notre droit à la santé. » Le journal de Lutte ouvrière au bras, les militants interpellaient les passants hier devant le théâtre. Ils étaient une vingtaine du parti d'Arlette Laguiller à être présents. «  On est là parce que les coups ne s'arrêtent pas avec les vacances. Déremboursement de certains médicaments, démantèlement des 35 heures, on ne manque pas de raisons de continuer à se battre.

» Christine Lichtenauer, professeur en lycée professionnel et militante, énumère les difficultés auxquelles, selon elle, les travailleurs sont confrontés. «  Le premier sujet que les gens abordent, c'est la question des prix et du coût de la vie. Ce qui nous amène à leur parler de leurs salaires. Il faut se battre pour qu'ils augmentent et qu'ils soient indexés sur le coût de la vie. » Les sujets purement locaux ne sont pas les premiers abordés. «  Vous savez, la situation des travailleurs est la même partout..  » • C.H.

Ottokar
 
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Message par NazimH » 14 Août 2008, 09:51

Un journaliste de Libé a passé une journée avec une caravane...

a écrit :
Lutte Ouvrière : «On est les seuls à sortir le drapeau rouge»

Mardi, la caravane de LO dans le Nord a posé sa tente blanche sur le parking de la mairie PS-PCF de Ferrière, 6 000 habitants. L’été, il n’y a donc pas que l’UMP qui fait de la propagande.

Envoyé spécial à Ferrière-la-Grande MATTHIEU ÉCOIFFIER
QUOTIDIEN : jeudi 14 août 2008

Pas facile de vendre le trotskisme, «ce que le communisme aurait dû rester», expliquent les militants de Lutte ouvrière, sous la pluie. Même aux habitants de Ferrière-la-Grande, ville ouvrière du Nord. «On est venu ici parce qu’on nous a dit qu’il faisait toujours beau», ironise une «camarade» de LO, une pile du «journal d’Arlette Laguiller» sous le bras. «T’avais qu’à venir la semaine dernière», lui rétorque un passant. La semaine dernière une tornade a pulvérisé le village d’Hautmont, à quelques kilomètres de là. «On ne va pas aller là-bas, ils ont d’autres soucis que de discuter de la révolution…», explique Jean Cornut, prof de math et élu local à Fourmies.

«Tréfonds». Mardi, la caravane de LO dans le Nord a posé sa tente blanche sur le parking de la mairie PS-PCF de Ferrière, 6 000 habitants. L’été, il n’y a donc pas que l’UMP qui fait de la propagande. Jean Cornut, 54 ans, en est à sa «25e caravane» avec LO : 30 militants - 26 sur le terrain, 4 chargés des repas - branchent les passants devant la Poste, la supérette et la CAF. «Ce qui compte, c’est que les idées de communisme, de lutte des classes passent dans les tréfonds de la population. Ici, les gens savent que ces idées existent car ils connaissent Bruno.»

Surnommé «le père Noël», «Ben Laden» ou «Moïse» à cause de sa barbe «de trois ans», Bruno Montmory, 42 ans, connaît tout le monde car il est pompiste à Champion. La baisse du pouvoir d’achat, il la mesure au litre : «J’ai des clients, des malheureux qui viennent tous les jours pour mettre 5, 3 euros d’essence dans leur voiture.» En mars, il a été élu conseiller municipal sur une liste indépendante, avec «11,20 %» des voix. A Ferrière, LO n’a pas choisi de s’allier avec le PCF et le PS pour faire barrage à la droite et contrer son concurrent trotskiste : Olivier Besancenot et son Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). «Le NPA va être un PC bis. Sur Ferrière, personne n’en parle. Sortir le drapeau rouge, on est les seuls à le faire», balance Bruno Montmory.

L’accueil des Cht’is est chaleureux et le sujet de conversation unique : la précarité croissante au travail. Les mines sont blafardes et le moral dans les chaussettes. «Je m’en suis fait, j’ai pris des médicaments, mais je m’en fais plus», assure Marie-Claude, la cinquantaine. Son père vient de décéder dans la maison qu’elle occupe, et son frère et sa sœur veulent lui augmenter le loyer : «Il n’y a plus de famille, ils ont besoin de fric. Le notaire m’a dit : "600 euros au lieu de 350." On ne peut pas.» A ses côtés, son mari, qui travaille pour un sous-traitant de Renault, est tout aussi inquiet : «Ils ont arrêté l’équipe de nuit en juillet au lieu d’octobre.» «Au moins, c’est des départs volontaires», compatit le militant de LO.

«Misère». Au déjeuner - salade de tortellinis au saumon ou aux «knackis», clafoutis et vin rouge -, chacun raconte ses rencontres. Frédéric, mécano chez Renault, rapporte les propos de deux dames de Louvroil. La première lui a dit : «Je sais que dans huit mois je serai à la retraite et que dans huit mois je serai dans la misère. Il faut un Mai 1968.» «Pas 68, 1789 : il faut couper des têtes», a ajouté la seconde.

15 heures, un soleil blanc troue les nuages. Devant la Poste, Jean Cornut discute avec un métallo. Lui vit sous la menace d’une délocalisation de sa boîte au Maroc. Et assiste au détricotage de ses droits, comme l’absence de pause déjeuner. «On touche la paie le 8, le 9 les jeunes au Smic arrivent avec de beaux sandwichs et en fin de mois, avec de petits biscuits. On a fait 10 millions de bénef, la redistribution aux salariés promise par Sarkozy, on l’a pas vue.»

Bilan de la journée : 130 journaux vendus pour 200 conversations. «Un geste positif, même si ce n’est pas encore une adhésion», reconnaît Jean Cornut. Militante à Fourmies, Marie-Pierre prévient : «On sent la révolte des gens dans le ventre. On est dans un grand recul. A la rentrée, ça va péter !»
NazimH
 
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Message par Crockette » 14 Août 2008, 19:15

ça ne pètera pas !! les syndicats veillent au grain...trop soucieux de garder leurs postes de permanent + ceux ds les commissions paritaires et autres CES locaux...

sans compter tous les élus locaux sociaux libéraux qui atténueront sur le terrain la colère des précaires en leur débloquant quelques aides par le biais des assistantes sociales.

comptez sur eux pour diluer les revendications au lieu de les unir...

en 1789 ya vait pas de syndicat... :sleep:

(je trouve mon raisonnement un peu léger mais ya ptêtre qqchose de pas faux ds ce que je dis...)
Crockette
 

Message par quijote » 14 Août 2008, 23:17

(Crockette @ jeudi 14 août 2008 à 20:15 a écrit : ça ne pètera pas !!  les syndicats veillent au grain...trop soucieux de garder leurs postes de permanent + ceux  ds les commissions paritaires et autres CES locaux...

sans compter tous les élus locaux sociaux libéraux qui atténueront sur le terrain la colère des précaires en leur débloquant quelques aides par le biais des assistantes sociales.

comptez sur eux pour diluer les revendications au lieu de les unir...

en 1789 ya vait pas de syndicat... :sleep:

(je trouve mon raisonnement un peu léger mais ya ptêtre qqchose de pas faux ds ce que je dis...)

Notre rôle en tant que militants est de tout faire pour amener les travailleurs à déborder si besoin les appareils syndicaux , et leur bureaucratie . C'est pourquoi il convient d 'apparâître de manière indépendante , politique : par une presse politique , d 'entreprise , par exemple .
Ou lors de luttes en impulsant des comités de grêve élus et sous le contrôle des travailleurs .
Dernier exemple : la grêve des travailleurs de PSA , avec son comité de grêve : un vrai comité , élu , impulsé par les travailleurs , vivant et représentatif .
quijote
 
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Message par Gertrude » 22 Août 2008, 13:24

Tournée estivale de Lutte ouvrière : « Mais pourquoi on a voté Sarkozy ? »

vendredi 22.08.2008, 04:50 - La Voix du Nord

Lutte ouvrière tractait devant la bouche du métro de Wazemmes hier matin, et vendait son journal1E.

Les militants de Lutte ouvrière étaient à la sortie du métro, hier, pour engager le dialogue avec les Lillois des quartiers populaires. Wazemmes et Fives étaient concernés avant, aujourd'hui, des rendez-vous à Lille-Sud et à la Porte des Postes.

Dans une ville où la candidate Lutte ouvrière a remporté au premier tour des municipales 2,32 % des suffrages, quel dialogue pouvait s'engager, hier, entre les militants et les passants ? « Les gens s'en fichent des élections, ça n'a rien changé dans leur vie », affirme Amélie, venue de la région parisienne pour tracter à Wazemmes contre « ce gouvernement au service des plus riches », pas pour parler de Lille aux Lillois. Lui pourtant, Lillois, s'est arrêté. « Je me pose des questions sur mon travail et la situation des salaires... » Kamel aussi, avec ses copains, est interpellé par le drapeau rouge qui flotte devant la bouche de métro. Il s'arrête devant Pierre, un autre militant parisien, qui lui parle pouvoir d'achat, salaire de misère, droit du travail. Kamel l'interrompt : « Oui tout ça, c'est sa faute, mais pourquoi on a voté Sarkozy ? » Sourire crispé du militant. « C'est la démocratie mais ce n'était pas le choix des ouvriers... » Sylvain, d'origine camerounaise, s'approche à son tour. Il allait prendre le métro. « Le vocable "Lutte ouvrière", ça me parle. Moi je suis un ouvrier. Mais je ne savais pas qu'il y avait un candidat Lutte ouvrière aux élections municipales ! En tout cas, dans les grandes démocraties, il faut écouter les minorités. » Il prête une oreille attentive au discours de Pierre sur les multinationales qui tiennent le monde, sur leurs bénéfices qui doivent payer les salaires, sur la baisse du pouvoir d'achat. « Oui, mais là, votre Assemblée, intervient Sylvain,elle est à droite non ? Elle ne risque pas de tenir compte de Lutte ouvrière ou des défavorisés... » Le militant répond : « Nos manifs contre le CPE ont fait annuler cette loi. Il y a les élections, il y a les élus, mais les choses peuvent changer !

» Sylvain semble perplexe : « Je suis à 151 h par mois. Mon patron m'a fait une bonne offre : si tu travailles moins, tu es payé sur cette base de 150 h, si tu fais plus, tu as des heures sup'. Moi ça me va. » Le militant se décompose : « Pour combien ?

» Sylvain, vigile dans un immeuble, hausse les épaules, il a une licence de biochimie au Cameroun, et ici, il gagne 1 100 E, « parfois 1 200 ».

Le Lillois inverse les rôles et interroge le militant. « On dit qu'avec Sarko, il n'y a pas de place pour le mécontentement. Vous en pensez quoi ? » « Eh bien, on est là aujourd'hui pour essayer de faire comprendre des choses, et on est partout en France cet été ! » Il brandit le programme estival de Lutte ouvrière et énumère : « La Bretagne, la Lorraine... » « Ah c'est sûr, être dans la rue, faire ce que vous faites, ce serait impossible au Cameroun... » Encore un mot sur la Russie, la Géorgie, Haïti, les dictatures... Le vigile regarde sa montre. Sa pause déjeuner est écoulée. • ST. F.
Gertrude
 
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