Lutte de classes en Bolivie

Dans le monde...

Message par Vérié » 18 Août 2008, 10:55

(vérité @ lundi 18 août 2008 à 11:24 a écrit : Si Morales et si "collabo" avec les impérialistes et ne réalise aucune revendication, pourquoi(ne vous en déplaises) la classe ouvrière a voté 10 fois plus! qu'a la précédente élection pour lui??
Morales n'est pas révolutionnaire: c'est vrai! mais il est obligé de réaliser les revendications urgentes(nationalisation...), sinon il saute, il a été porté par la masse! c'est la masse qui la élue.
Moi je ne rejoindrais pas ceux qui crient haro sur la classe ouvrière!

En effet, comme le dit Redsamourai, ou tu souhaites discuter sérieusement et tu fais l'effort de répondre aux arguments, d'en avancer etc, ou tu te complais dans des insultes et des imprécations.

-Où as-tu vu que la classe ouvrière avait voté "dix fois plus" pour Morales ? :33:
Sur le plan numérique, la classe ouvrière est très minoritaire en Bolivie.
-Que penses-tu de la répression contre les mineurs et les enseignants ?

Le fait que Morales soit sorti vainqueur du référendum ne prouve pas que sa politique soit conforme aux intérets des travailleurs. Cela prouve seulement que la majorité de la population n'a pas vu d'autre alternative, et il n'y en avait pas en effet sur le plan électoral. Cela prouve en effet que la population préfère Morales aux oligarques, mais les illusions d'une partie de la population laborieuse en Morales ne sont pas un point positif, nous ne devons pas les renforcer.

Globalement, ton point de vue rejoint celui de tous ceux qui disent en substance :"Morales (ou jadis Allende, Lula etc) fait ce qu'il peut, mais il ne faut pas aller trop vite, il faut être prudent, c'est déjà un petit progrès etc et, face aux ultras, l'essentiel est de le soutenir, de ne pas diviser en nous montrant trop exigeant etc"

C'est un discours très classique. Mais nous savons depuis longtemps, au moins depuis 1848, que les politiques de compromissions et de participation des partis ouvriers aux gouvernements bourgeois "de gauche" ou nationalistes mènent TOUJOURS à la catastrophe. Car les Allende et les Morales ne se contentent pas de freiner la classe ouvrière et les masses populaires, ils les désarment et les livrent à leurs adversaires qui, eux, n'ont pas d'état d'âme. (On peut compter sur les oligarques de Santa Cruz et sur l'armée pour massacrer les ouvriers s'ils l'estiment nécessaire.) Meme si Morales peut y laisser son pouvoir, voire sa vie, car les oligarques ne lui seront pas reconnaissants et le méprisent, sa politique fait leur jeu.

La seule politique conforme aux intérets des travailleurs consiterait à s'appuyer radicalement sur eux. Si Morales l'avait fait au lendemain de sa victoire voici deux ans et demi, au plus fort de la mobilisation populaire, il aurait eu de bonnes chances de paralyser la rispose de la bourgeoisie et de l'armée (après la fuite honteuse de Goni). Mais il ne cherche qu'à concilier des interets inconciliable sans toucher aux institutions.

Heureusement, la classe ouvrière bolivienne a tout de meme une longue expérience de la lutte etd e la répression, on peut donc espérer qu'elle ne se laissera pas désarmer et endormir par Morales.
Vérié
 
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Message par vérité » 18 Août 2008, 11:43

Donc, résumons: "mais les illusions d'une partie de la population laborieuse en Morales ne sont pas un point positif", Qui! ici! a des illusions?! pas la classe ouvrière bolivienne en tout cas.
Donc selon vous: "à mort les nationalisations, l'unité du pays, la classe ouvrière qui est rêveuse...!? "
Pourquoi un tel acharnement envers le peuple bolivien qui a voté et REvoté(63% dimanche, en 2006 53%) DÉMOCRATIQUEMENT Morales?
Les seuls que je défends ici, ce n'est ni Lula, Allende, ni 1848... Ou que sais-je encore. Je défends la classe ouvrière bolivienne qui exige les nationalisations, et exige Morales au pouvoir, pour réaliser LEURS revendications.
Pour les enseignants et les mineurs, sachez que la CIA ou ceux qui travaillent pour l'impérialisme, n'acceptent et n'accepterons pas les nationalisations, revendications de la classe ouvrière, ils feront TOUS je dis bien TOUS(ils ne ce sont jamais gêné...) ce qui est en leur pouvoir pour diviser, disloquer, manipuler, tuer, torturer, discréditer.... en clair: empêcher! toute tentatives de réaliser l'émancipation des travailleurs!
C'est une guerre! c'est LA guerre constante entre les exploités et les exploiteurs, tant qu'on vivra dans ce système.
vérité
 
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Message par vérité » 18 Août 2008, 11:49

"L'opposition veut essayer d'empêcher le référendum et cherche à le décrédibiliser et à le délégitimer", a affirmé jeudi à La Paz à l'AFP, le sociologue Franck Poupeau, chercheur à l'Institut français d'études andines (IFEA)."
vérité
 
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Message par Vérié » 18 Août 2008, 12:23

a écrit :
Donc selon vous: "à mort les nationalisations, l'unité du pays, la classe ouvrière qui est rêveuse...!? "Pourquoi un tel acharnement envers le peuple bolivien qui a voté et REvoté(63% dimanche, en 2006 53%) DÉMOCRATIQUEMENT Morales?



Ce serait bien que tu fasses un effort pour lire ce qui est écrit et pour cesser ce genre d'imprécations qui n'ont aucun sens. Il y a de part le monde des quantités de gens "démocratiquement élus" dans le cadre des institutions bourgeoises, qui ne défendent pas les interets des travailleurs.

Quant à la nationalisation des hydrocarbures, qui n'est d'ailleurs pas une epxropriation, elle n'existe pour le moment que sur le papier. Les oligarques et les pétroliers font la loi dans les régions riches en hydrocarbures. Et Morales ne cherche pas à se donner les moyens d'imposer cette nationalisation. Il ne s'appuie pas sur les travailleurs et n'a utilisé l'armée que pour une nationalisation-spectacle bidon d'une usine appartenant à un groupe suisse qui a été indemnisé. Il n'a pas envoyé l'armée contre les oligarques.

a écrit :
Pour les enseignants et les mineurs, sachez que la CIA ou ceux qui travaillent pour l'impérialisme, n'acceptent et n'accepterons pas les nationalisations, revendications de la classe ouvrière, ils feront TOUS je dis bien TOUS(ils ne ce sont jamais gêné...) ce qui est en leur pouvoir pour diviser, disloquer, manipuler, tuer, torturer, discréditer


Ce genre de propos ne peut avoir que deux significations :
- Ou les mineurs et les enseignants sont infiltrés par des provocateurs (c'est d'ailleurs la thèse de Morales et du MAS : les provocateurs sont les gauchistes et les trotskystes.

-Ou les acteurs de la répression - policiers et hommes de main du MAS - sont infiltrés par la CIA et répriment contre l'avis de Morales. Ce qui est manifestement faux. Morales n'a pas condamné les attaques de groupes du MAS contre les sièges de syndicats.

Donc, cette évocation de la CIA est une accusation très équivoque. Pour le moment, la CIA (et sans doute pas que la CIA, car avec les fonds des pétroliers ils peuvent facilement acheter des armes et des mercenaires) s'emploie surtout à armer les oligarques de Santa Cruz.
Vérié
 
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Message par vérité » 18 Août 2008, 14:05

Le président Evo Morales confirmé à son poste en Bolivie
Reuters
Par Simon Gardner et Eduardo Garcia Reuters - Lundi 11 août, 06h17

LA PAZ (Reuters) - Le président bolivien Evo Morales a facilement remporté dimanche un référendum sur son maintien au pouvoir et s'est engagé à poursuivre les réformes d'inspiration socialiste qui suscitent l'hostilité de l'opposition conservatrice.
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Le chef de l'Etat, premier dirigeant d'origine indienne en Bolivie, espère profiter de sa victoire pour relancer sa politique de nationalisation des secteurs clés de l'industrie, de redistribution des terres et son projet de réforme constitutionnelle.

"Ce que le peuple bolivien a exprimé avec son vote aujourd'hui, c'est la consolidation du changement", a déclaré Morales, rayonnant, devant des milliers de partisans qui s'étaient rassemblés devant le palais présidentiel à La Paz.

"Nous sommes ici pour aller plus loin dans la récupération de nos ressources naturelles, la consolidation des nationalisations et la prise de contrôle des entreprises par l'Etat", a-t-il ajouté.

Selon des sondages de sortie des urnes, Morales s'est assuré plus de 60% des suffrages, un résultat bien supérieur aux 53,7% de voix qu'il avait obtenues lors de son élection à la présidence en décembre 2005.

Le scrutin s'est déroulé dans le calme à la différence de la dernière semaine de la campagne marquée par de violentes manifestations.

Des partisans de Morales mais également des supporters des gouverneurs de région opposés à la politique poursuivie par le chef de l'Etat sont descendus dans les rues, brandissant des banderoles, scandant des slogans et allumant des feux d'artifice.

"Je suis heureux qu'il ait gagné parce que M. Morales est l'un des nôtres, il appartient à la classe ouvrière comme moi", a déclaré Hector Gutierrez, un technicien en informatique âgé de 32 ans.

LE BRAS DE FER RISQUE DE SE POURSUIVRE

Ce succès électoral ne sera toutefois sans doute pas suffisant pour atténuer les tensions entre le chef de l'Etat et ses opposants conservateurs.

Le pays le plus pauvre d'Amérique du Sud vit dans un climat de tension alimenté par les clivages ethniques et économiques, et peu de Boliviens s'attendent à ce que le succès de Morales apporte un quelconque apaisement.

Depuis son entrée en fonction en 2006, Morales a entrepris d'augmenter les impôts des entreprises énergétiques étrangères et de nationaliser les entreprises de télécommunications et d'exploitation minière.

Cette politique destinée à lutter contre la pauvreté lui a valu une grande popularité dans les régions montagneuses et pauvres du pays, sa base électorale andine autour de la capitale La Paz et d'El Alto.

Elle a revanche suscité l'hostilité de l'opposition concentrée dans quatre régions de faible altitude, riches en gisements de gaz et en terres arables, dont les gouverneurs réclament une autonomie accrue.

Morales avait proposé lui-même la tenue du référendum révocatoire pour tenter de sortir le pays de la crise politique et porter un coup d'arrêt aux velléités autonomistes de ces régions.

Huit gouverneurs provinciaux élus en même temps que Morales, en 2005, étaient également concernés par le scrutin. Selon des résultats partiels, quatre d'entre eux, opposés à Morales, ont été confirmés dans leurs fonctions.

Le bras de fer risque donc de se poursuivre avec le chef de l'Etat, un ancien cultivateur de feuilles de coca, à moins qu'un compromis ne soit trouvé.

"La première leçon (du scrutin) est que la crise politique et la tension dans le pays vont s'aggraver de manière importante", estime Franklin Pareja, professeur de sciences politiques à l'université de La Paz.

Selon des résultats provisoires, trois gouverneurs, dont deux opposants à Morales, vont être démis de leurs fonctions à l'issue du scrutin.

Les résultats officiels complets sont attendus dans les jours à venir.

Avec Rodrigo Martinez à Chapare et Carlos A. Quiroga à La Paz, version française Gregory Schwartz, Jean-Stéphane Brosse et Gwénaëlle Barzic




Bolivie: les gouverneurs opposants appellent à la grève contre Evo Morales
AFP
AFP - Vendredi 15 août, 09h12

LA PAZ (AFP) - Cinq gouverneurs opposés au président bolivien Evo Morales ont appelé à une grève mardi prochain contre le président socialiste qu'ils accusent de ne pas répondre d'une manière satifaisante à leurs demandes régionales, indique un communiqué envoyé jeudi soir à l'AFP.


Les gouverneurs Ruben Costas (Santa Cruz, est), Savina Cuéllar (Chuquisaca, centre), Mario Cossío (Tarija, sud), Ernesto Suárez (Beni, nord) et Leopoldo Fernández (Pando, nord) s'étaient réunis jeudi soir à Santa Cruz pour débattre de l'échec de leur rencontre, quelques heures plus tôt, avec le président Morales au palais présidentiel de La Paz.

A l'issue de leur réunion, les cinq gouverneurs ont annoncé pour mardi "une grève civique de 24 heures afin de renforcer la lutte" contre le gouvernement. Ils ont aussi averti qu'ils préparaient "l'organisation et la coordination d'autres mesures pour le cas où l'on ne satisferait pas leurs demandes".

Les gouverneurs libéraux et conservateurs exigent que le président de gauche revienne sur sa décision de leur enlever le produit d'un impôt sur les hydrocarbures qui lui sert à financer une retraite de 337 dollars par an pour les plus vieux.

Le président a accusé les gouverneurs de se préoccuper uniquement de l'argent et pas des dossiers politiques que le peuple réclame après lui avoir apporté 67% de soutien lors du référendum de dimanche dernier.

Le président Morales avait convoqué ce référendum dans l'espoir d'en sortir renforcé et de se trouver en position de force pour négocier. Le président a bien remporté un victoire mais les gouverneurs de régions sont aussi sortis confortés par de meilleurs scores qu'à leur élection en 2005.
vérité
 
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Message par vérité » 18 Août 2008, 14:08

Bolivie: la réunion entre Morales et les gouverneurs se termine sans progrès
AFP
AFP - Jeudi 14 août, 07h59

LA PAZ (AFP) - La réunion mercredi à La Paz entre le président socialiste Evo Morales, et quatre des cinq gouverneurs de régions issus de l'opposition en vue de trouver une issue à la crise politique en Bolivie, s'est terminée sans progrès notable, ont indiqué les participants.


Jusqu'à maintenant le progrès a été mince", a affirmé Mario Cossio, gouverneur de la région de Tarija (sud).

Les gouverneurs libéraux ont réclamé au gouvernement que le produit de l'IDH (Impôt sur les hydrocarbures) revienne à nouveau dans les caisses des régions. M. Morales avait fait affecter le produit de cet impôt, d'un montant de 166 millions de dollars, à l'Etat pour le reverser sous forme de retraite aux plus de soixante ans.

Les gouverneurs, opposés au gouvernement de gauche, ont aussi demandé la reconnaissance de l'autonomie des régions de Santa Cruz (est), Tarija (sud), Beni et Pando au nord.

Pour sa part le président Morales a proposé de nouveau son projet de constitution, qualifiée de "étatiste et indigéniste" par l'opposition, et qui a besoin de deux référendums pour entrer en vigueur.

Les gouverneurs Leopoldo Fernandez (Pando, nord), Mario Cossio (Tarija, sud), Savina Cuellar (Chuquisaca, centre) et Ernesto Suárez (Beni, nord) ont participé à la réunion. En revanche, le puissant gouverneur de Santa Cruz moteur économique de la Bolivie, Ruben Costas, féroce opposant au chef de l'Etat, a décliné l'invitation, invoquant des "raisons de santé".

M. Costas avait indiqué avant que se prépare cette réunion que pour parvenir à un accord le gouvernement devait auparavant "rendre l'argent de l'IDH et reconnaître le processus des autonomies de régions".

La rencontre s'est déroulée au palais présidentiel Quemado, sur la place d'Armes de La Paz, où la police a déployé un important dispositif de sécurité, a constaté l'AFP.

Les gouverneurs libéraux et conservateurs opposés au président socialiste Morales avaient accepté un peu plus tôt mercredi à Santa Cruz de se rendre à La Paz invités par le président socialiste Morales pour tenter de reprendre le dialogue avec le gouvernement, bloqué depuis plus de six mois.

Ces gouverneurs ont été confirmés lors du référendum de dimanche dernier. Le président Morales qui remettait également à cette occasion son mandat en jeu a recueilli plus de 66% des voix.

Au regard de ces résultats, la Bolivie se trouve divisée en deux camps: les partisans de Morales et ceux favorables aux gouverneurs défendant l'autonomie et le système économique libéral.
vérité
 
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Message par vérité » 18 Août 2008, 14:15

C’est également par un décret que l’Etat bolivien reprend le contrôle de l’entreprise de télécommunications Entel, détenue jusqu’ici par l’Italien Euro Télécom International et qui contrôle 70% du marché du téléphone portable dans le pays. Le gouvernement reprochait à l’entreprise de ne pas avoir tenu ses promesses en termes d’investissements financiers. Les services de base que ce soit en matière d’énergie, d’eau ou de télécommunications, ne peuvent pas être aux mains du service privé, a justifié le président Evo Morales.
Les nationalisations

L’Etat bolivien va désormais contrôler la companie de téléphone Entel, les sociétés pétrolières Andina (Repsol), Chaco (British Petroleum), Transredes (Ashmore Energy) et CLHB (capitaux allemands et péruviens).
RFI
vérité
 
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Message par vérité » 18 Août 2008, 14:21

Bolivie: Morales nationalise les hydrocarbures

1 Le président bolivien Evo Morales a annoncé lundi la nationalisation des hydrocarbures du pays, lors d'une cérémonie organisée à Carapari, au Sud de la Bolivie. Les militaires ont pris lundi le contrôle des champs pétroliers du pays après l'annonce faite par le président, a par ailleurs annoncé le commandement général de l'armée.

Dès la fin mars, nous vous avions indiqué un possible impact pour Total de l'arrivée au pouvoir du président bolivien compte tenu des difficultés rencontrées par le brésilien Petrobras.

1 – Morales nationalise l'industrie des hydrocarbures

Le président Evo Morales a annoncé lundi la nationalisation par décret de l'industrie du pétrole et du gaz naturel de Bolivie, ordonnant aux compagnies énergétiques étrangères de mettre leur production à la disposition d'une société d'Etat qui sera chargée de la commercialiser et d'industrialiser les sites. Toutes les compagnies doivent ainsi désormais remettre leur production à la compagnie nationale Yacimientos Petroliferos Fiscales Bolivianos, privatisée en 1996 et 1997. Le Président bolivien a prévenu que les compagnies qui rejetteraient le décret devraient quitter la Bolivie dans un délai de six mois.

Le président bolivien a ainsi annoncé la prise de contrôle de l'ensemble des champs pétroliers par la compagnie publique nationale YPFB. Il a en outre fixé un délai de 180 jours aux compagnies pétrolières étrangères opérant dans le pays pour régulariser leur situation, en signant de nouveaux contrats d'exploitation. Les principales compagnies pétrolières opérant en Bolivie sont le brésilien Petrobras, Repsol , Total, BP et British Gas.

"L'heure est venue, un jour très attendu, un jour historique qui voit la Bolivie reprendre le contrôle absolu de ses ressources naturelles", a déclaré Evo Morales. Il a par ailleurs ajouté que l'Etat reprendrait sous sa coupe les compagnies boliviennes d'hydrocarbures privatisées dans les années 1990 en réquisitionnant les parts actuellement détenues par des sociétés étrangères ou des entités semi-publiques.

2 – Prise de contrôle des militaires

Les militaires ont pris lundi le contrôle des champs pétroliers du pays. 53 installations énergétiques sont actuellement sous le contrôle de l'armée et des ingénieurs boliviens. Cette mesure a pour but d'"assurer le fonctionnement des structures de production pour garantir l'approvisionnement" pour remplir les engagements internationaux et alimenter le marché national, précise le communiqué militaire.

L'armée qualifie la décision du gouvernement de "nationalisation intelligente" qui conduira les compagnies étrangères à des négociations placées sous "les signes de l'équité et de la justice".
Blog Finance.
vérité
 
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Message par Ottokar » 18 Août 2008, 17:09

[mode modérateur] Sur le débat en général et pour VERITE en particulier :

Pour l'agrément de tous, les intervenants sont priés de PARLER, avec LEURS MOTS, et de ne pas se contenter de copiés-collés plus ou moins adaptés à la question. On peut faire des citations, pas trop longues, avec la touche "quote", à condition qu'elles viennent à l'appui d'arguments avancés.

On a été cools, mais si cette règle n'est pas respectée, les posts seront effacés.

Merci.
[fin de mode modérateur]
Ottokar
 
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Message par Vérié » 18 Août 2008, 17:13

(vérité @ lundi 18 août 2008 à 15:21 a écrit : Bolivie: Morales nationalise les hydrocarbures

1 Le président bolivien Evo Morales a annoncé lundi la nationalisation des hydrocarbures du pays,

IL faut tout de meme préciser que l'article que tu mets en ligne date de... mai 2006 !

Et le problème, justement, c'est que depuis cette annonce spectaculaire, la "nationalisation" (qui n'a jamais été envisagée comme une expropriation mais seulement, de fait, comme une augmentation de la rente pétrolière) est restée lettre morte. YPFB est une coquille vide. Renseigne-toi !
a écrit : La jornada aujourd'hui lundi
El Ministro de Defensa, Walker San Miguel, ratificó ayer, a radio Patria Nueva, que, frente a la situación de Santa Cruz, el Gobierno no tiene "un plan, ni ninguna alternativa de militarización".

Le gouvernement n'a pas du tout l'intention d'affronter les oligarques en mobilisant la population ou meme l'armée, comme le montre cette déclaration du ministre de la défense. Et pourtant ceux-ci viennent de prendre le siège de la police de Santa Cruz.

Au début de la présidence Morales, on a pu croire en effet qu'il allait prendre des mesures énergiques au vu de ses déclarations. Moi-même, en toute sincèrité, j'ai eu des doutes car il a annoncé toutes sortes de mesures sociales. Et, comme le dit l'article de LO, il a au début gauchi son discours et cédé devant la mobilisation des mineurs. Par exemple azprès l'affontement entre salariés et coopérativistes de Huanuni, comme tu peux le lire sur le début de ce fil.

Mais, depuis, il a reculé et capitulé sur tous les fronts !

a écrit :
Au regard de ces résultats, la Bolivie se trouve divisée en deux camps: les partisans de Morales et ceux favorables aux gouverneurs défendant l'autonomie et le système économique libéral.


Cette conception - choisir entre deux camps - était déjà dénoncé par Trotsky au moment de la guerre d'Espagne... :ph34r:

Bien sûr, dans un conflit armé entre le gouvernement et les Oligarques, nous ne serions pas neutres. Mais il faudrait organiser les travailleurs de façon autonome, sur des bases de classe. En Bolivie, ce n'est pas un vain mot, car les travailleurs ont une sacrée tradition sur ce plan ! Je te signale que le POR et la LOR-CI mettent en avant la formation de groupes ouvriers d'auto-défense, face à la répression policière et aux attaques fascistes de commandos du MAS contre des syndicalistes et des sièges d'organisations ouvrières. Et il ne s'agit pas de propos de gauchistes de salon, vu que les camarades de ces organisations jouent un role relativement important en ce moment dans certains mouvements (enseignants et entreprises et associations de quartier de El Alto en particulier.)
Vérié
 
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