Informations Ouvrières

Message par rudy » 25 Août 2008, 20:57

(charpital @ lundi 25 août 2008 à 21:47 a écrit : parce que entretemps vous aurez chanché le nom de votre orga)

C'est charpital qui se fout de la vérité :rofl:
rudy
 
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Message par charpital » 25 Août 2008, 21:01

ben nous on fait ça tous les 30 ans (quand la préfecture de police ne nous y contraint pas) Eux c'est tous les deux mois :hinhin:
charpital
 
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Message par vérité » 25 Août 2008, 21:16

On est à la maternelle là?!
Essayez de parler (VRAIMENT) politique, ça vous changera!
vérité
 
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Message par quentin » 25 Août 2008, 21:39

Moi je suis intéressé par deux discussions :
- sur la campagne du "Non" : bien entendu que la manif de la CES du 29 mars c'était pour sauver le "oui"; charpital la LCR a valorisé cette manif dans Rouge, et dans mon organisation syndicale les membres de la LCR l'ont défendue. Il n'y a pas de mal à dire qu'il arrive que son orga se plante, aujourd'hui il n'y a plus que le pape qui se croit infaillible. Cela dit vérité, c'est pas vrai que les collectifs pour le "Non" défendaient le "Non" sur le bout des lèvres : tout le monde peut constater qu'il y a eu une vraie campagne, avec de vrais militants (ceux qui distribuent des tracts, discutent avec les travailleurs, collent des affiches...), et que ces comités ont contribué à la victoire du "Non". Le PT a été boutiquier en n'allant pas dans ces comités, sur ses propres positions (qui étaient pas mal en général) : à partir où tout le monde était OK pour la victoire du "Non" sur une base progressiste, les conditions étaient remplies.
- sur la CES : eh, les gars, vous êtes sûrs que vous causez bien de la CES. Ca fait plus de trente ans quelle existe, FO et plus récemment CGT en ont fait partie depuis pas mal de temps. la FSU se pose la question depuis 2004, et là charpital faut pas se le cacher : dans les congrès de la FSU les militants de la LCR en général ne s'opposent pas à la demande de la FSU.
Le dernier "grand débat" en date dans les orgas il est sur la CSI, c'est ça dont vous voulez parler. Vérité ça m'intéresse ce que tu me dis, au congrès de FO les militants trotskystes se sont battus sur cette question ? Pourquoi Io n'en a-t-elle pas parlé ? J'aimerais que tu nous donnes des éléments : il y a des syndicats, des UD, qui se sont prononcés contre ? Qui ?
Dans la FSU en tout cas, il y a eu vote interne des syndiqués et l'EE-LCR a appelé à voter "oui"
quentin
 
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Message par Gertrude » 26 Août 2008, 12:49

Pourquoi faudrait-il être contre une Confédération Syndicale Internationale ? 8)
Gertrude
 
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Message par vérité » 26 Août 2008, 12:56

Les origines de la CES

En 1952, les syndicats de mineurs et d’ouvriers de la métallurgie des organisations adhérant à la Confédération internationale des syndicats libres mettent en place un comité de coordination dans le cadre de la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Avec la signature du Traité de Rome en 1957, la CISL met en place un Secrétariat syndical européen (SSE) qui rassemblent ses adhérents de l’Europe des Six. En parallèle, la Confédération internationale des syndicats chrétiens met en place l’Organisation européenne - CISC (OE-CISC). En 1960, les syndicats de la CISL des pays appartenant à l’Association européenne de libre-échange se rassemblent à leur tour dans un secrétariat européen. En 1969, le SSE devient la Confédération européenne des syndicats libres, puis avec l’adhésion des syndicats CISL des pays de l’AELE en 1973, elle devient la Confédération européenne des syndicats. Son évolution est achevée quelques mois après, avec l’adhésion des syndicats de l’OE-CISC. Une avancée plus importante dans le rassemblement du syndicalisme européen a lieu en juillet 1974, quand la CGIL qui s’est désaffiliée de la Fédération syndicale mondiale adhère à la CES.

L’intégration difficile des Comités syndicaux européens [modifier]

En 1973, la CES a 6 Comités syndicaux européens, issus soit d’un processus de différentiation géographique au sein des Secrétariats professionnels internationaux de la CISL soit du rassemblement au niveau européen de syndicats nationaux, de plus un certains nombre de CSE ne rentre pas dans les limites de la CES. À partir de 1976, et de son congrès de Londres, la CES essaye de rationaliser ses structures et d’intégrer les CSE.
wikipedia.



Le POI ne parle pas de l'intégration(des appareils) de FO à la CES tout simplement parce que nous ne rejoignons pas ceux qui crient haro sur les syndicats. Les syndiqués trotskystes et autres ont voté contre en congrès, le courant CCI est bien sur contre l'intégration.
je te propose d'écrire à I.O, qui est une tribune libre des luttes de classes pour parler de ça.

vérité
 
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Message par Valiere » 27 Août 2008, 08:04

Vérié, le problème c'est que comme à la FSU où la LCR cautionne l'appareil ( et en fait partie) le POI ne mêne pas la bataille à FO...C'est une critique, ce qui ne m'empêche pas de considérer que l'évolution actuelle de ce courant est positif et intéressant....
Valiere
 
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Message par vérité » 27 Août 2008, 08:29

Les syndiqués du CCI ont voté contre au congrès de FO, après, il ne faut pas penser que tel ou tel parti doit prendre le pouvoir dans un syndicat. Le POI est pour l'indépendance syndicale vis à vis de l'état, des partis et des patrons.
Ce n'est plus un syndicat si un parti décide, et prend le pouvoir.

Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d'exploitation et d'oppression, tant matérielles que morales, mises en oeuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l'oeuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'oeuvre du syndicalisme ; il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d'action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd'hui groupement de résistance, sera, dans l'avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale. Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d'avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d'appartenir au groupement essentiel qu'est le syndicat. Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l'entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu'il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu'afin que le syndicalisme atteigne son maximum d'effet, l'action économique doit s'exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n'ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ".
La Charte d'Amiens.
vérité
 
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Message par Front Unique » 27 Août 2008, 20:58

Informations ouvrières n° 11 Semaine du 28 au 3 Septembre 2008

L'ÉDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Le gouvernement en guerre sur deux fronts

DONC, la France est en guerre. Tel est le message martelé à l'envi depuis une
semaine. Mais au fait, pourquoi ? Un engrenage imprévu ? Une escalade qui nous est imposée ? Il y a pour le moins matière à s'interroger. 18 août : le directeur de
BVA-Opinions annonce que les brutales mesures anti-ouvrières préparées par Sarkozy vont faire chuter sa popularité « sauf miracle ou catastrophe (guerre) » (1). Vingtquatre heures plus tard, dix soldats sont tués et 21 autres blessés en Afghanistan (on a appris depuis par la bouche du général français commandant des forces en Afghanistan que l'armée « a péché par excès de confiance ») (2).

Dans les jours qui suivent, le retour des soldats fournit l'occasion d'obsèques
solennelles. L'objectif évident est de susciter un climat d'union sacrée. Au même
moment, plusieurs parents des soldats tués mettent en accusation le gouvernement (lire page 4).

Samedi 23, le chef d'état-major des armées françaises déclare : « Le temps des opérations extérieures faciles est terminé. Nous assistons au retour des opérations de guerre (…). La guerre reste une réalité et la France n'y échappe pas » (3).

Voici donc la France s'enfonçant dans une intervention militaire qui se traduit chaque jour par le massacre de centaines de civils innocents ! Qui peut croire que le peuple français soit menacé par le peuple afghan ? L'engagement français en Afghanistan se fait au compte d'intérêts étrangers aux intérêts de la nation. En clair : au compte de « l'ordre mondial » fixé par l'impérialisme.

C'est Bush qui a exigé de l'Union européenne — qui s'incline — de « partager le fardeau » des interventions militaires en Afghanistan et ailleurs. Derrière Bush, ce sont les multinationales, capitalistes et spéculateurs, qui dictent leurs exigences.

En agissant ainsi, le gouvernement Sarkozy-Fillon dévoile sa nature : un gouvernement de supplétifs de l'OTAN et de l'Union européenne.

Mais on ne saurait séparer la guerre « extérieure » menée par le gouvernement de la guerre « intérieure » qu'il engage contre son propre peuple. Répondre à l'effondrement économique par la destruction des services publics, des hôpitaux, de l'école, de la Sécurité sociale et par le démantèlement des droits ouvriers (lire page 3), c'est engager contre la classe ouvrière et la jeunesse une véritable guerre de destruction. De ces deux guerres, les commanditaires sont les mêmes : la classe capitaliste prise à la gorge par la crise de décomposition qui la frappe. C'est parce que sa politique se heurte dans tous les domaines à la résistance des travailleurs et de la jeunesse que le gouvernement tente à travers son aventure en Afghanistan de créer un climat d'union nationale propice à l'exécution de ses plans « intérieurs ».

Dans une telle situation, le mouvement ouvrier ne peut déroger de la ligne fixée il y a près d'un siècle par le grand socialiste Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage. »

Il en découle que l'action unie des travailleurs et des organisations contre toutes et chacune des attaques du gouvernement, pour toutes et chacune des revendications, se relie étroitement à l'exigence de paix et de démocratie pour le peuple afghan.

Près d'un milliard d'euros par an consacrés aux « opérations militaires extérieures de la France » ! Un milliard d'euros, ce sont les 30 000 postes d'enseignants supprimés !

A bas la guerre, à bas l'exploitation !

(1) Les Echos, 18 août.
(2) Le Parisien, 25 août.
(3) Le Figaro, 23 août.




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Message par Valiere » 28 Août 2008, 07:38

Vérité! Tu parles de la charte d'Amiens pour expliquer l'attitude du POI dans FO...Mais alors pourquoi le PT ' c'était son nom) a mené très correctement le combat dans la FSU et se taise quand il s'agit de FO!?
Valiere
 
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