par Ottokar » 11 Oct 2008, 07:36
Un extrait de presse qui parle de LO entre autres, à Toulouse par un Libé Toulouse qui s'obstine à confondre [b]Krach[/b] boursier et [b]crack[/b] (tout aussi nocif, mais pas le même genre) :
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07/10/2008
4500 Toulousains dans la rue pour commenter la crise
MANIFESTATION. La crise financière internationale dans la rue, avec plusieurs milliers de commentateurs. Le crack aurait pour effet, entre autres, de radicaliser la gauche.
Le crack a en tout cas été le premier sujet traité tout au long de cette manifestation organisée par les syndicats à l'occasion de la "journée mondiale sur le travail décent”.
Mieux qu’un improbable slogan unitaire sur les conditions de travail, les salaires et l’emploi: une contestation sans concession du monde économique tel qu'il va. Verbatim:
14 heures place Arnaud Bernard. Antoine, vendeur ambulant du journal «Révolution Internationale » fait recette. Avec sa Une «Va-ton revivre un crack comme en 1929?», la feuille éditée par le courant communiste international part comme du petit pain à 1,30 euros l’exemplaire.
Le titre fait réagir Hubert Prévaud, syndicaliste CGT d’Airbus : «La crise financière qui arrive va aller plus loin qu’en 1929. Cela va créer encore plus de chômage. Ce qui se passe aux Etats-Unis et en Bolivie sont les prémices de ce qui va se passer en Europe», présage-t-il. «Les temps sont durs», poursuit-il en conseillant au parti communiste français de «renouer avec le marxisme».
[b]Quelques rangs plus loin, Jean-François Grellier, enseignant Lutte Ouvrière à l’Institut Universitaire de la Formation (IUFM) pense lui qu’un «crack comme celui de 1929 est possible». En attendant, il dit constater que, crack ou pas crack, «les pauvres s'appauvrissent et les riches s’enrichissent». «Les gens s’en rendent compte, dit-il. L’amertume et le découragement sont généralisés».[/b]
Au milieu du cortège évalué à 4500 manifestants par les organisateurs et à 3000 par la police, Hélène, professeur d’histoire et géo et militante anarchiste de la Confédération nationale du travail (CNT) se «tape complètement de la crise boursière internationale»: ce qui la «révolte le plus c’est que ce sont ceux qui n’ont jamais gagné d’argent en bourse qui vont être les premiers à être licenciés. Le capitalisme nous dit que l’économie se régule toute seule. On voit bien que c’est une impasse et que les états doivent intervenir», gronde-t-elle.
Le passage devant le local de l’UMP gardé par une escouade de CRS boucliers à l’épaule donne lieu à quelques couplets de «l’Internationale» repris poings levés, comme il se doit, par les militants CGT en tête de cortège.
Xavier Petrachi, responsable CGT d’Airbus France hausse le ton: «Le carnet de commandes d’Airbus risque fort d’être impacté si cette crise financière perdure. ING, l’une des banques américaines touchée par cette récession détient la moitié du carnet de commandes de l’A 350. Vous imaginez les conséquences si elle se casse la gueule ?», interroge–t-il. «Les syndicats ont intérêt à changer de stratégie pour se faire entendre. L’époque de l’accompagnement social est terminée. Il va falloir durcir les mouvements», prévient-il.
En fin de cortège, les seuls à ne rien changer à l’habituel train train des manifestations sont les employés de la mairie chargés de la voiture balai. Jean-Michel, le chef d'équipe hausse les épaules : «On fait comme d’habitude, on ramasse les détritus et les tracts laissés sur la voie publique».
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