Un vent de panique s'abat sur l'économie

Dans le monde...

Message par Vérié » 10 Oct 2008, 07:58

(com_71 @ jeudi 9 octobre 2008 à 20:50 a écrit : [Ce qui serait nécessaire, c'est l'expropriation de l'ensemble du système financier, ainsi que sa fusion en un ensemble unique. Cette expropriation devrait avoir lieu sans indemnité ni rachat. Car il n'y a pas à donner aux spéculateurs une prime pour recommencer leurs jeux dangereux. Et seule la fusion en un ensemble unique pourrait permettre que le système de crédit serve vraiment à faire fonctionner l'économie, c'est-à-dire à produire tout simplement pour quels population ait les moyens de vivre décemment. Encore faudrait-il, bien sûr, que cette banque centrale unique soit au service de la population, et pas à celui des financiers et des capitalistes.
Il faudrait pour cela que la population ait les moyens de contrôler cet organisme financier, que le secret des affaires soit aboli, afin que l'économie soit effectivement orientée vers la satisfaction des besoins, et pas vers l'accumulation de profits. Il faudrait donc que les travailleurs se donnent les moyens d'intervenir à tous les niveaux de décision. En bref, qu'ils exercent le pouvoir.

=D>
Oui, je crois que c'est là-dessus que nous devons axer notre propagande. Sans hésiter non plus à évoquer la nécessité d'une planification internationale.

Meme Strauss Kahn explique que la crise ne peut pas se régler au niveau national et qu'il faut une politique internationale unique... pour sauver le capitalisme en faillite. Nous devons donc expliquer aussi que cela n'est pas possible et que cette "coordination capitaliste" ne pourrait se faire que sur le dos des travailleurs et qu'il est très peu probable, bien qu'ils aient conscience de la gravité de la situation, qu'ils arrivent à se mettre tous d'accord sur des mesures suffisamment énergiques.
Vérié
 
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Message par Groza » 10 Oct 2008, 09:40

La crise aggrave le ralentissement du secteur immobilier. Des licenciements sont prévus :

(capital.fr a écrit :Kaufman, Nexity : les promoteurs immobiliers licencient

La crise financière bloque les rouages du marché immobilier, et ses effets se font de plus en plus sentir chez les promoteurs. Nexity (NXI), l'un des géants du secteur, a publié aujourd'hui un avertissement sur ses résultats en raison de la dégradation du marché. Les réservations de ses logements et lots de terrain à bâtir sont en recul de 28% depuis le début de l'année, ce qui correspond à peu près à la baisse du nombre de transactions constatée par l'ensemble des promoteurs.

Conséquence : "des mesures vigoureuses d'adaptation de notre offre et de nos structures aux nouvelles évolutions de marché ont été prises" indique Alain Dinin, P-dg du groupe. Concrètement, le promoteur annonce "une réduction de 40% des lancements d'opérations", soit 110 programmes au total pour cette année, et l'abandon des projets qui se vendent mal. Ainsi 204 réservations devraient être annulées d'ici à la fin de l'année.

Nexity (NXI) compte aussi réduire ses coûts de fonctionnement, et notamment sa masse salariale. En plus des départs non remplacés et des CDD non renouvelés, le promoteur annonce un plan social qui pourrait concerner 150 personnes, et la fermeture ou le regroupement de certaines agences. Deux implantations au Portugal et en République Tchèque vont aussi mettre la clé sous la porte.

Mêmes causes, mêmes effets : Céléos pourrait annoncer le licenciement de la moitié de son personnel. Un comité d'entreprise doit en effet examiner dans la journée un plan social prévoyant le départ de 245 employés. Pris de court par l'effondrement des ventes, le promoteur breton avait dû être placé en redressement judiciaire début septembre. Il ne lui reste cinq mois pour assainir sa situation financière, dans un marché immobilier qui, de son côté, ne cesse de se dégrader.

Hier, le comité d'entreprise de Kaufman & Broad, un autre géant du secteur, validait un plan social prévoyant la suppression de 166 postes sur les 811 personnes du groupe, soit 14% des effectifs. Deux agences, à Lille et Strasbourg, seront même fermées fin 2010. En juin dernier, le promoteur avait été l'un des premiers à annoncer des perspectives de résultats en fort recul et l'effondrement des ventes. "Sur les 155 opérations que nous avions prévu de lancer en 2008, nous n'en réaliseront que la moitié", a d'ailleurs précisé Guy Nafilyan, P-dg de la société.

Avec ces licenciements, les effets concrets de la crise boursière sur l'économie réelle ne font malheureusement plus de doutes.


Et encore, cet article ne parle que des licenciements au sein de groupes de promoteurs. Les conséquences sur les entreprises de construction seront certainement plus lourdes.
"Nous sommes de ceux [...] qui ne desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs"
Groza
 
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Message par piemme » 10 Oct 2008, 11:23

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Message par Vérié » 10 Oct 2008, 11:24

Les promoteurs immobiliers, comme beaucoup de commentateurs - meme la CGT du bâtiment ! - l'on souligné, exagèrent à dessein l'impact sur leur secteur. Leur objectif est d'obtenir encore de davantage de cadeaux, en plus du "rachat" des 30 000 logements - en fait des programmes pas encore construits, ce qui est un véritable scandale !

Depuis longtemps, l'époque de l'UNR, de POmpidou et Chalandon, les promoteurs immobiliers ont des liens très étroits avec la droite (qui profite de pas mald e pots de vins, car un programme immobilier, avec toutes les autorisations que ça suppose, c'est un énorme fromage.). De tous temps, ils ont pleurniché ainsi pour obtenir des cadeaux.

D'autant, que ces licenciements, qui vont surtout toucher des ouvriers d'origine immogré, des précaires dont pas mal ne sont pas déclarés par les entreprises du BTP, les promoteurs s'en foutent complètement ! C'est seulement un argument pour obtenir du fric.
Vérié
 
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Message par Sterd » 10 Oct 2008, 14:01

Et ça continue ...

a écrit :Krach des marchés européens et asiatiques


PARIS (AFP) - Les marchés européens et asiatiques ont plongé vendredi dans le krach boursier, accroissant la pression sur les grands argentiers du G7 qui se réunissent en fin de journée à Washington, après une semaine de vains efforts pour enrayer une crise historique.Evènement
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Après avoir flirté avec les 10% de chute dans les minutes suivant leur ouverture, Londres, Paris et Francfort, entraînés par les dégringolades de Wall Street (-7,33%) et Tokyo (-9,62%), affichaient peu avant 11H00 GMT des chutes de 7,50%, 7,22% et 8,60% respectivement.

Les autres Bourses européennes --de Milan à Amsterdam et de Lisbonne à Athènes-- subissaient des pertes semblables, tandis qu'à Moscou, les autorités ont préféré carrément ne pas ouvrir les deux marchés, le RTS et le Micex.

Cauchemar général en Asie également. En clôture, Hong Kong a perdu 7,2%, Sydney et Manille 8,3%, Singapour 7,34% et Bangkok 9,61%. Même la bourse chinoise de Shanghai, pourtant jusqu'à maintenant préservée, perdait 3,57%. "On dirait que la Bourse chinoise a finalement perdu pied, après avoir réussi à résister à la crise financière pendant quatre séances", a indiqué l'analyste Zhang Qi de Haitong Securities.

Autre victime collatérale, le pétrole. Le baril est passé sous 80 dollars vendredi à Londres, alors que les perspectives de demande racornissent à vue d'oeil. Par rapport à ses records historiques du 11 juillet à plus de 147 dollars, le pétrole a abandonné près de la moitié (47%) de sa valeur.

Après les journées noires de lundi et mercredi, les grandes Bourses affichent des reculs dignes de la définition informelle du krach --une baisse des cours de plus de 20% en quelques jours-- qui justifient les comparaisons avec les crises de 1929 et 1987.

A l'issue de sept séances consécutives de baisse, le Nikkei de Tokyo enregistre une plongeon de 24,33% sur la semaine. Et de 54,68% depuis son pic de juillet 2007, à l'aube de la crise mondiale ! La Bourse de Tokyo respirera jusqu'à mardi, lundi étant jour férié au Japon.

A Paris, avant la clôture hebdomadaire, le CAC-40 perdait déjà plus de 20% depuis lundi, portant ses pertes depuis le début de l'année à 43%. Le CAC 40 pulvérise ainsi les records de baisse hebdomadaire établis après les attentats du 11 septembre 2001 (-11,42%) et début juillet 2002, après la révélation des manipulations comptables du géant américain des télécommunications Worldcom (-9,06%). "C'est la panique totale, il n'y a pas d'autre mot", commentait à New York Gregori Volokhine, analyste chez Meeschaert. "On est au-delà de la panique", renchérissait à Tokyo Oh Hyun-Seok, de Samsung Securities.

Et la menace d'une contagion de la crise financière à "l'économie réelle" se fait plus pressante.

Selon des analystes parisiens, la paralysie du marché interbancaire met des établissements en faillite potentielle. Par extension, les banques ne peuvent plus prêter aux particuliers et aux entreprises, déprimant consommation, marché immobilier et investissement. "Si les banquiers sont aux abonnés absents, (...) les fonds de roulement des entreprises sont directement menacés et on va aux faillites en chaîne", redoute Jean-Paul Pierret, directeur de la stratégie de Dexia.

Or, le mois d'octobre, déjà meurtrier lors des krachs de 1929 et 1987, est "particulièrement critique" pour les sociétés de l'hémisphère Nord, car il correspond à une levée de fonds "avant l'hiver et les dépenses de fin d'année", releve de son côté Valérie Plagnol, du Crédit Mutuel-CIC.

L'Islande, dont les trois plus grandes banques ont été nationalisées cette semaine, pourrait servir de test dans cette perspective, alors que son avenir financier semble suspendu à une intervention du Fonds monétaire international (FMI) ou à un prêt massif de la Russie.

Le krach et ses menaces mettent la pression sur la réunion des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés (G7) qui s'ouvre à Washington à 14H00 (18H00 GMT).

Ils devaient "discuter des démarches entreprises par chacun" et des "moyens de renforcer nos efforts collectifs", a indiqué le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson.

Le plan Paulson de soutien au secteur financier, adopté il y a une semaine, est resté impuissant à ramener la confiance des investisseurs, à l'image des nationalisations partielles décidées par Londres mercredi et des baisses de taux lancées mercredi par six grandes banques centrales.

Alors que les Etats-Unis se retrouvent en position d'accusés face aux membres du club (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), le président George W. Bush devait faire une déclaration à 14H00 GMT pour "assurer aux Américains qu'ils peuvent avoir confiance" car "les responsables économiques agissent énergiquement pour stabiliser notre système financier", a déclaré sa porte-parole.

Selon la presse japonaise, Tokyo va proposer au G7 la création d'un fonds d'urgence d'environ 200 milliards de dollars (146 milliards d'euros) pour prêter de l'argent aux petits pays affectés par la crise financière mondiale.

Le Japon, qui préside cette année le G8 (G7 plus Russie), est également prêt à convoquer un sommet extraordinaire de ce club de grandes puissances si aucune solution pour faire face à la crise financière n'émerge lors de la réunion du G7 finances vendredi, a annoncé le Premier ministre japonais Taro Aso.

A Washington, les deux leaders démocrates du Congrès ont également demandé à George W. Bush de convoquer un sommet de crise du G8, une idée qu'avait aussi évoqué plus tôt dans la semaine le Premier ministre britannique Gordon Brown.

Outre le G7 financier et un possible G8, Washington accueillera également à partir de samedi des réunions du G20, rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents, et les réunions d'automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Sterd
 
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Message par logan » 10 Oct 2008, 14:11

a écrit :Panique dans une salle de marchés: "on vend même les vaches sacrées"
Par Jacques GUILLON

ven 10 oct, 14h40

"C'est la panique, tout devient absurde, les gens vendent même les vaches sacrées" (valeurs refuges), s'exclame vendredi matin à Paris le directeur des ventes de la salle des marchés "Global Equities", Xavier de Villepion, alors que le CAC 40 baissait de 8,91% en fin de matinée.

"C'est de la folie, le titre Carrefour est celui qui a le plus baissé ce matin, à 17 milliards d'euros, il cote moins que la valeur de son immobilier", ajoute M. de Villepion qui égrène devant son écran d'ordinateur toutes ces "absurdités".

"L'opérateur téléphonique espagnol (ndlr: Telefonica) perd 10%, c'est fou, je ne crois pas que les gens vont arrêter de téléphoner. Et France Telecom qui perd 7% alors que c'est une valeur qui a un rendement de 6,80%. Et que penser de la baisse d'Essilor, le numéro un mondial des verres optiques ? Les gens ne vont quand même pas arrêter de porter des lunettes !", souligne-t-il.

Dans la matinée, une seule valeur refuge était à peu près épargnée: Michelin. "Dexia devrait monter car la Caisse des dépôts et consignation a reçu l'ordre de faire de gros achats", crie un opérateur.

"On a effacé en quelques semaines 5 années de gains, le CAC est tombé hier au niveau de 2003, et continue de plonger", souligne M. Villepion.

Installée dans un bâtiment flambant neuf, à deux pas de l'Arc de triomphe, Global Equities est une société française employant 80 salariés qui conseillent et achètent pour de grands investisseurs. Devant des batteries d'ordinateurs permettant de surveiller en tant réel les bourses de la planète, un autre courtier, Yves Marçais, explique cette vague de panique: "La bourse de Tokyo, tout le monde était persuadé que c'était du costaud, et puis on a un assureur japonais, Yamato Life, qui fait faillite...".

"On se méfie aussi des valeurs allemandes, avec les difficultés d'une de leur grande banque, bref, plus personne n'a confiance en personne et c'est le jeu de massacre des valeurs", ajoute M. Marçais qui précise que la semaine dernière, en valeur, le niveau des transactions chez Global Equities, a été multiplié par 4.

Pour lui, l'attitude et les déclarations du secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson, ont une large part de responsabilités dans ce krach. "Jusqu'à présent, le gouvernement américain soutenait les piliers de la finance américaine. Pour faire un exemple, qu'il n'y ait pas d'impunité, on a sacrifié Lehman Brothers et comme ces institutions se prêtent de l'argent, cela a créé un effet domino".

"Mardi soir, M. Paulson a soufflé le chaud et le froid en disant à la fois +si on a besoin, on mettra de l'argent dans le capital des banques+, mais en ajoutant +il n'est pas exclu que d'autres banques fassent faillite+", souligne M. Marçais.

Or, "il a déclaré cela alors que mercredi, on autorisait à nouveau les ventes à découvert, ce qui a provoqué un jeu de massacre des valeurs", ajoute le courtier.

Selon ces courtiers, les bourses pourraient rebondir si le G7 prenait ce week-end des mesures fortes.

Pour M. Marçais, on pourrait s'inspirer du sauvetage du groupe industriel français Alstom: "Nicolas Sarkozy avait fait racheter cette entreprise en difficulté, l'avait recapitalisée, l'avait sauvée et l'avait revendue avec profit pour l'Etat".
logan
 
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Message par com_71 » 10 Oct 2008, 14:15

qui a dit que l'économie n'était pas un gigantesque casino ?

(afp a écrit :Les Portugais redoublent d'inventivité pour élaborer de nouveaux produits destinés à attirer les clients. La banque Best propose ainsi le "dépôt McCain-Obama", dont les intérêts sont indexés sur le résultat des élections américaines. En souscrivant un compte McCain-Obama, le nouveau client doit donner son pronostic: en cas de victoire de son candidat, son compte lui rapportera 8% d'intérêt, en cas de défaite, seulement 2%
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par pelon » 10 Oct 2008, 14:55

Cette fois c'est le krach. Rien ne semble plus pouvoir arrêter les chutes des bourses.
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Message par Groza » 10 Oct 2008, 15:24

Pas sur que les licenciements dans l'immobilier ne soit qu'un coup de bluff pour récupérer de nouvelles aides :

(OuestFrance a écrit :vendredi 10 octobre 2008
Céléos, leader de la promotion immobilière dans l'ouest, supprime 247 postes


Jérôme Fouquet

Nouvelle conséquence de la crise de l'immobilier. Après le patron de Nexity qui craint la suppression de 180 000 emplois dans le bâtiment, le promoteur immobilier breton Céléos vient d'annoncer la suppression de 247 emplois, sur un effectif total de 460 salariés. Ces derniers ont appris le détail du plan social ce matin par le biais d'un mail.
Les salariés l'ont appris ce matin en ouvrant leur boîte mail. 247 d'entre-eux sont remerciés par le groupe Céléos, promoteur basé à Plérin (Côtes-d'Armor), près de Saint-Brieuc, devenu en dix ans le leader de la promotion sur l'arc atlantique. Une ascension aussi fulgurante que l'est aujourd'hui la chute. Céléos avait réalisé un chiffre d'affaire de 201,9 millions d'euros en 2007, dégageant un résultat net de 12,5 millions d'euros en hausse de 27,5% sur l'année précédente.
Après avoir longtemps affiché des chiffres d'affaire en progression de plus de 100%, le groupe, en cessation de paiement, a dû être placé en redressement judiciaire le 3 septembre. Il est aussi dans l'obligation de sabrer dans ses effectifs.


La holding qui a employé plus de cinq cents salariés à son siège social à Plérin et dans ses 27 agences de promotion dans l'Ouest et le Midi, licencie donc 247 personnes.


Les Côtes-d'Armor durement touchées


Si la direction du groupe n'a pas souhaité communiquer le détail des licenciements, une source proche du dossier indique que 158 salariés sur les 276 que comptent les Côtes-d'Armor pourraient perdre leur emploi. À Villeurbanne, 21 sur 28 seraient concernés ; 35 sur 53 à Nantes ; 30 sur 45 à Hérouville, et trois à Rennes. Par ailleurs, il n'y aurait pas encore de repreneur pour les dix-sept sociétés de la holding, concernées par le redressement.

Pas de remise en question


L'annonce a été faite ce matin par le directeur de la communication du groupe, à l'issue d'un comité d'entreprise marathon, qui s'est tenu jeudi soir. Gilles Cadoudal, l'emblématique PDG de Céléos, n'a pas tenu à s'exprimer.


Toutefois le groupe explique ces graves difficultés comme étant la conséquence du retournement du marché immobilier depuis l'été 2007, "accéléré par la propagation des conséquences de la crise des subprimes et l'entrée en récession de l'économie réelle au plan mondial". Et d'ajouter que ce plan social est une façon pour eux d'adapter "leur modèle économique de développement" à la crise.


Aucune remise en question donc du groupe ou de sa politique, qui en revanche met la pression sur ses salariés qui ont été obligés de signer une claude de confidentialité leur interfdisant toute communication externe sur l'entreprise.
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