(totore @ dimanche 30 novembre 2008 à 22:03 a écrit :(com_71 @ dimanche 30 novembre 2008 à 00:15 a écrit :
Cet article ne remet pas en cause l'atteinte à l'indépendance des syndicats que constitue le financement public, ou pire, patronal :
Juste deux questions.
Un article devrait il "remettre en cause le financement des syndicats " actuel .
Et concrétement , qu'est ce que cela signifierait pour un syndicat dans une entreprise (pas une section syndicale) dont des révolutionnaires auraient la direction?
Juste un début de réponse.
On peut constater l'intégration avancée d'une institution à l'appareil d'état, ses liens avec le patronat [c'est le cas des organisations syndicales en général] sans dire que les révolutionnaires doivent renoncer à toute activité en son sein.
Les-dits révolutionnaires ont autre chose à faire dans les syndicats que de ressasser ces vérités, mais ce n'est pas le cas d'un article général sur le sujet dans l'organe d'une organisation révolutionnaire.
Un syndicat dirigé par les révolutionnaires saboterait son propre travail à soulever sans discernement, à longueur de temps, tous ces problèmes. Il arrive cependant qu'il y ait des modifications de pratique sur lesquelles les syndiqués, voire l'ensemble des travailleurs peuvent émettre un jugement.
Dans l'exemple que j'ai donné, le chèque syndical dans une grande entreprise
les syndicats (ou dans certains cas les fédérations) étaient invités à signer l'accord. Cela a entraîné des discussions parmi les syndiqués CGT dont beaucoup pensaient, comme nous, que leur syndicat devait s'abstenir de signer un accord dont le texte constatait en préambule une communauté d'intérêt entre l'organisation syndicale et l'entreprise.(com a écrit :Ca n'empêche pas des militants de s'opposer à un accord prévoyant la remise aux salariés, par le patron, de chèques d'une certaine valeur faciale, à remettre au syndicat de leur choix. Quitte quand l'accord est finalement signé, à ne pas inciter les salariés à déchirer le chèque (ce qui reviendrait à faire un -petit- cadeau au patron)...
L'accord a finalement été signé mais il y a de forts doutes qu'il l'ait été avec l'approbation de la majorité des syndiqués.