conseiller municip. LO

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Quartz » 03 Déc 2008, 11:13

Bertrand
a écrit : et moi ... avec ma confiance dans ce militant de LO, qui en est à son troisième mandat de conseiller municipal.

Moi aussi

a écrit :La majorité municipale (PC en tête) , elle sait très bien à quoi s'en tenir.

ça oui !
Quartz
 
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Message par interluttant » 05 Déc 2008, 10:29

Artza, au sujet du NPA, la discussion est interressante, mais je pense qu'il y a un autre endroit du FALO pour en discuter. Une réponse brève cependant : le NPA est infiniment plus proche de LO que la gauche, et il n'est pas relié à de gros appareils réformistes comme cette "union des gauches" avec qui LO a fait équipe pour entrer dans la majorité municipale de Vierzon.
interluttant
 
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Message par artza » 05 Déc 2008, 11:07

(interluttant @ vendredi 5 décembre 2008 à 10:29 a écrit :Artza, au sujet du NPA, la discussion est interressante, mais je pense qu'il y a un autre endroit du FALO pour en discuter. Une réponse brève cependant : le NPA est infiniment plus proche de LO que la gauche, et il n'est pas relié à de gros appareils réformistes comme cette "union des gauches" avec qui LO a fait équipe pour entrer dans la majorité municipale de Vierzon.

OK, c'est hors sujet.

Je ne partage pas du tout ce point de vue.

Pour la géographie politique je considère depuis que je suis convaincu du trotskysme que la LCR est plus proche de la "gauche" que de LO sur à peu près tout les sujets.

Avec le NPA je doute que ça s'arrange.

Pour ce qui est de l'indépendance avec les "appareils" pour moi il n'y a pas de solution de continuité entre la LCR et des directions syndicales bureaucratiques (SUD, FSU et quelquefois CGT), pour les conseils municipaux, la ligue eut des élus sur des listes de gauche, et dans un conseil régional sur la liste des Verts.

Si tu veux en discuter on va ailleurs OK.
artza
 
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Message par Vérié » 05 Déc 2008, 11:44

(artza @ vendredi 5 décembre 2008 à 11:07 a écrit :
Pour ce qui est de l'indépendance avec les "appareils" pour moi il n'ya pas de solution de continuité entre la LCR et des directions syndicales bureaucratiques (SUD, FSU et quelquefois CGT

Je suppose que tu veux dire le contraire, à savoir qu'il n'y a pas de rupture ou de discontinuité etc entre la LCR et ces appareils syndicaux ?
Vérié
 
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Message par com_71 » 05 Déc 2008, 11:51

(Vérié @ vendredi 5 décembre 2008 à 11:44 a écrit : solution de continuité

Signifie très précisément "rupture".

(Office québécois de la langue française a écrit :Solution de continuité

La locution solution de continuité signifie « rupture, interruption qui se présente dans la continuité de quelque chose de concret ou d’abstrait ». Elle désigne donc un point de rupture, une séparation.

Exemples :

- En construction métallique, le terme joint désigne toute liaison établie dans une structure qui présente une solution de continuité.

- Toute solution de continuité dans le processus entraîne l’inconfort du malade.

- Le traitement doit être appliqué sans solution de continuité pendant quinze jours.

- Dans chaque acte de la pièce, les événements se déroulent sans solution de continuité.

La locution solution de continuité est attestée depuis 1314. Elle appartenait alors au vocabulaire de la chirurgie et désignait les plaies et les fractures. Par analogie, elle s’est par la suite dite de choses concrètes, puis abstraites, respectivement aux XVIe et XVIIe siècles, pour signifier « séparation ».

L’utilisation de cette locution dans le sens de « manière d’assurer la continuité » est à l’origine de contresens fâcheux. Pour comprendre l’origine de cette erreur, il faut se reporter au sens du mot solution. Il faut se rappeler que même si ce nom correspond souvent au verbe résoudre (comme dans la solution d'un problème ou d'une énigme), il peut aussi correspondre au verbe dissoudre (comme dans une substance en solution ou une solution liquide). Solution a été emprunté au latin classique solutio, qui signifiait notamment « explication », mais aussi « dissolution, désagrégation ». Le verbe latin solvere, quant à lui, signifiait « détacher, délier », sens qui a donné naissance aux extensions « résoudre (dénouer, en parlant d’une difficulté) » et « désagréger, dissoudre ». Par ailleurs, au XVIe siècle, on utilisait aussi la locution solution de mariage, qui signifiait « divorce ».
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Ottokar » 05 Déc 2008, 11:59

Com frime à bon compte... et Vérié a des excuses (puisque je suis pour la paix des ménages, allons-y !).

Il y a quelques années, le mot est venu dans un des textes de Congrès de LO et il y a a eu une très sérieuse et fort savante discussion de ce type. Il n'y avait pas encore Internet à l'époque, qui aurait pu nous indiquer la réponse en deux clics.

Reconnaissons que le terme est un peu vieillot et généralement incompris ou à contre sens. Je l'ai vu employé encore dans des compte-rendus médicaux, comme le signale le dictionnaire québecquois. Ailleurs, jamais vu !
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Message par com_71 » 05 Déc 2008, 12:09

Pas vraiment d'accord. Mon Larousse donne ce sens sans la mention "archaïque".
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 05 Déc 2008, 12:15

a écrit :« L'habit, démesurément plissé par devant et par derrière, forma comme une bosse au milieu du dos, et produisit entre le gilet et le pantalon une solution de continuité par laquelle se montra la chemise. »
Honoré de Balzac - L'interdiction
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Ottokar » 05 Déc 2008, 12:29

C'est une preuve décisive, puisque c'est dans Balzac... ! Et il écrit quand, Balzac ? Tu veux que je te fasse la fille d'Entre les Murs "alors je vais voir ma mère et je lui dis il eût fallu que je sois fusse.." Je ne sais pas ce que dit Larousse, pas forcément à jour (mon Robert donne aussi le terme sans signaler qu'il a vieilli), mais il est évident que le terme est tombé en désuétude et qu'il n'est plus guère compris. Sauf de ceux qui ont fait Médecine ou lu ces textes immortels du Congrès de LO de je ne sais plus quelle année ! :D
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Message par Vérié » 05 Déc 2008, 12:44

Alors là, j'apprend quelque chose et je tombe des nues. Car cette signification est tout de même contraire à la logique.
Vérié
 
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