(Vérié @ lundi 19 janvier 2009 à 07:49 a écrit :
Toutefois, à d'autres époques, - guerre d'Espagne, ou mëme coup d'Etat de 73 au Chili, pourtant dans un pays lointain, il y avait eu de nombreux débrayages dans des entreprises. (Je me souviens encore : pas loin de 30 % de grèvistes à l'Alsthom Saint Ouen).
Donc, à ces époques, où des syndicats comme la CGT conservaient des traditions internationalistes (en dépit de toute leur politique...), face à un événement dramatique pour le mouvement ouvrier dans un pays lointain, on accordait la priorité à cette réaction.
Tout ça c'est un peu des légendes embrouilleuses.
Le soutien du PC à l'Espagne REPUBLICAINE et pas à la révolution espagnole accompagnait une politique honteuse de collaboration de classe en France et de soutien à la dictature stalinienne en URSS et de calomnies, d'agressions physiques et d'assassinats contre tout ce qui était peu ou prou révolutionnaire.
Oui des sentiments internationalistes existaient parmi les militants de la CGT, encore aujourd'hui aussi chez quelques uns.
Ces sentiments existaient malgrès la politique de la direction stalinienne de la CGT.
Pour le Chili la solidarité servait surtout au bout du compte à promouvoir l'Union de la gauche en France et à valoriser l'Union de la gauche au Chili.
On connait les merveilleux résultats de l'une et de l'autre.
Quand à la solidarité avec les mouvements ouvriers des autres pays, elle était bien variable.
Les grévistes émeutiers de Berlin-Est en 1953 et les insurgés hongrois de 1956 n'en bénéficièrent pas.
C'est le moins qu'on puisse dire.
Oui, il y eut des débrayages pour le Chili.
Pour la Palestine, jamais.
Pourquoi?
Poser la question c'est y répondre.