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(même si je n'ai pas tout compris !)
(Rebelle a écrit :CHE GUEVARA
Pour des millions de personnes, il représente la
révolution avec un grand R. Tout le monde le
connaît, et pourtant… Presque personne ne sait
ce qu’il a fait vraiment.
À Rebelle !, on aime sa gueule, son
engagement aux côtés des malheureux, et sa
capacité à aller jusqu’au bout de ses idées.
Mais on sait aussi qu’il a fini tout seul, en 1967,
dans un coin reculé de la forêt bolivienne où il
essayait d’installer un mouvement de guérilla.
Pendant ce temps, des milliers de travailleurs
s’étaient soulevés. Che fut incapable de
participer à ces manifestations qui secouaient
la dictature bolivienne. Pourquoi ? Parce qu’il
croyait changer les choses tout seul, à la place
des travailleurs eux-mêmes. Il fut cueilli par
l’armée et exécuté. Il est mort parce qu’il s’est
comporté en héros… et parce que ce ne sont
pas les élites de héros qui changent le monde,
mais la rébellion de la grande masse des gens.
(com_71 @ lundi 9 février 2009 à 15:04 a écrit :Le lien que j'ai donné marche très bien. il y a le logo de canal 10 dans le portail orange, avec la mention "cliquez ici".
(jeug @ lundi 9 février 2009 à 16:09 a écrit :(com_71 @ lundi 9 février 2009 à 15:04 a écrit :Le lien que j'ai donné marche très bien. il y a le logo de canal 10 dans le portail orange, avec la mention "cliquez ici".
Et ensuite, cliquer sur la bandeau couleur orange, juste à droite, qui porte la mention "Afficher la vidéo".
Non, ça c'est pour les infos, anciennes. Pour la chaîne en direct. Il faut simplement attendre après le "cliquez ici".L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
com_71- Message(s) : 6402
- Inscription : 12 Oct 2002, 00:14
(afp 18h a écrit :Guadeloupe: le départ de Jégo mal ressenti, réunion de crise mardi à Paris
Le retour lundi à Paris du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a été mal ressenti en Guadeloupe, où des élus ont appelé à une "journée île morte" pour protester contre le départ soudain du ministre, qui a été reçu dans l'après-midi par le Premier ministre François Fillon.
Une réunion de ministres est prévue mardi sur la crise qui paralyse l'île depuis 20 jours, a par ailleurs indiqué M. Jégo après une réunion avec M. Fillon.
Il s'agit, a-t-il dit, de "faire le point de la mise en oeuvre de ces mesures (négociées depuis huit jours, ndlr) qui vont changer la vie des Guadeloupéens", mais aussi d'examiner le "point de blocage, c'est-à-dire le conflit de travail entre les salariés et les employeurs, puisque le dernier point qui bloque ne concerne pas l'Etat, c'est un conflit entre salariés et employeurs".
"J'ai présenté au Premier ministre les résultats de la semaine de travail", a-t-il ajouté, "les 132 mesures qui ont été approuvées pour régler le conflit en Guadeloupe. Nous sommes entrés dans le détail de ces mesures importantes pour la vie quotidienne des Guadeloupéens".
La 133e et ultime mesure est un préaccord sur une augmentation des bas salaires, conclu dimanche matin entre le patronat et le comité LKP, à l'origine de la grève générale qui paralyse l'île.
La signature de ce document, selon les négociateurs, est soumise au feu vert de Matignon pour son financement: 108 millions d'euros d'allègement de charges sociales salariales.
Dans les rangs patronaux, on craignait lundi que cet allègement ne soit que provisoire et qu'il ne reste à terme que des hausses de salaires de 200 euros, s'ajoutant à la réforme prévue des exonérations de charges sociales patronales, qui jouera dans un sens défavorable aux entreprises.
Au sein du gouvernement, on redoute que l'allègement de charges salariales qui serait consenti en Guadeloupe doive également être accordé dans les trois autres DOM, a indiqué une source gouvernementale.
Le départ de M. Jégo, qui n'avait semble-t-il pas prévenu les participants à la séance de négociations LKP-patronat prévue dimanche après-midi, où il assurait une fonction de médiateur, a provoqué un fort émoi en Guadeloupe.
Le président du conseil général, Jacques Gillot (PS), a réitéré lundi matin l'appel à une "journée île morte", lancé la veille au soir par le président de l'Association des maires, Jean-Claude Malo, pour protester contre "le mépris" que constitue, selon lui, le départ soudain de M. Jégo.
Les élus veulent aussi éviter une éventuelle réaction des franges militantes les plus radicales que le LKP semble avoir, jusqu'à présent, réussi à contenir.
En Martinique, des milliers de manifestants ont convergé lundi matin vers le centre de Fort-de-France pour manifester contre la "vie chère", au 5e jour d'une grève générale largement suivie, alors que des négociations devaient reprendre dans l'après-midi à la préfecture.
Le "collectif du 5 février", qui rassemble une dizaine de syndicats et d'associations ainsi que des représentants du patronat, doit être reçu à 15H00 (20H00 à Paris) par le préfet Ange Mancini et les présidents des conseils général Claude Lise et régional Alfred Marie-Jeanne, a indiqué la préfecture à l'AFP.
Ce collectif réclame notamment une baisse de 30% sur les produits de première nécessité, que refusent les responsables de la grande distribution
Selon la préfecture, l'appel à la grève générale a été "largement suivi".
(communiqué lo 09.02.2009 a écrit :09/02/2009 - Les travailleurs de Guadeloupe et de Martinique montrent l'exemple
Les travailleurs de Guadeloupe entament leur quatrième semaine de grève générale. Ils montrent toujours le même courage, la même détermination, pour obtenir, parmi bien d’autres revendications, celle qui leur tient particulièrement à cœur : une hausse de salaire de 200 euros.
Les travailleurs de Martinique viennent, à leur tour, de s’engager dans une grève générale, avec pour revendication essentielle 300 euros d’augmentation de salaire.
Le représentant du gouvernement, le secrétaire d’État à l’Outre-mer Yves Jégo, en quittant subrepticement le pays en pleine discussion entre grévistes et patronat, a montré tout le mépris que le gouvernement témoigne à l’égard de ceux qui luttent pour leur survie matérielle face à la hausse effarante des prix et aussi pour leur dignité. Il a également montré la profonde complicité entre le gouvernement français et les békés, ces descendants des anciens maîtres d’esclaves qui dominent la grande distribution et l’import-export, qui sont parmi les principaux responsables des hausses de prix et qui refusent de lâcher la moindre augmentation de salaire.
Les travailleurs de Guadeloupe et de Martinique se sont engagés sur la seule voie qui peut leur permettre d’imposer la satisfaction de leurs revendications et le droit à un salaire qui permette de vivre. Ils montrent l’exemple à tous les travailleurs.
Nathalie Arthaud
Arlette Laguiller
Le 9 février 2009
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