Réponse de LO à la LCR

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par alex » 25 Juil 2003, 18:17

Concernant les rapports
entre LO et la LCR



Nous reproduisons ci-dessous le courrier de la direction nationale de LO du 25 juillet 2003 (1) concernant les possibilités d'action commune lors des prochaines échéances électorales.
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Au Bureau Politique de la LCR

Chers Camarades,
Nous accusons réception de votre courrier du 16 juillet faisant suite à notre lettre du 28 juin. Nous notons que vous ne nous donnez pas le moindre avis, à défaut de réponse, sur Ie cadre et les limites que nous vous avons soumis pour un éventuel accord et qui sont pour nous essentiels à régler avant toute autre démarche.
Nous vous rappelons que notre lettre répondait à la proposition d'Alain Krivine de nous rencontrer en septembre et qu'elle avait justement pour objet d'écarter, préalablement à toute négociation proprement dite, ce qui pourrait constituer un obstacle majeur. Redisons Ie, nous sommes prêts à nous rencontrer pour discuter des axes politiques et sociaux d'une campagne commune aux régionales et aux européennes, car nous avons des terrains d'entente, mais sous la réserve que nous soyons au préalable d'accord sur les points que nous vous avons exposés et que nous vous rappelons :

- nous n'accepterons qu'un accord qui se limite exclusivement à nos deux organisations et pas un front électoral mal défini ;
- notre accord pour les européennes devra conclu avec celui des régionales. Toute rupture de l'accord aux régionales entraînant automatiquement la rupture de l'accord aux européennes ;
- nous nous présenterons, dans toute la France, en commun sous nos deux sigles ; . toutes nos listes devront être communes à nos deux: organisations, avec un texte national unique pour les professions de foi de toutes les régions, aussi bien aux régionales qu'aux européennes ;
- nous refuserons toute entente, pour le second tour des élections régionales, avec d'autres formations politiques même si cela implique de perdre d'éventuels élus et chaque organisation sera responsable de l'attitude de ses candidats ;
- nous récuserons l'appellation "100% à gauche" pour nos listes ou nos bulletins communs;
- nous ne ferons pas l'apologie des idées des maîtres à penser réformiste de l'alter mondialisation ;
- nous n'appellerons pas à soutenir aux régionales qui que ce soit de l'ex-gauche gouvernementale au deuxième tour même si la gauche est menacée par la droite ou si la droite est menacée par le Front National. C'est que, pour la présidentielle, vous aviez affirmé que vous n'appelleriez pas à voter pour la gauche au deuxième tour : les circonstances ont fait que vous avez tenu parole mais vous avez appelé à voter Chirac, Au cas où une liste de gauche serait menacée par le Front National, l'attitude de notre liste entre les deux tours devra faire l'objet d'un accord formel de nos deux organisations. Là aussi chaque organisation sera responsable de l'attitude de ses candidats.

Rappelons que nous ne nous engagerons pas à nouveau dans une impasse comme nos négociations des municipales 2001 où nous avons eu une discussion de plusieurs mois que vous semblez avoir oubliée et où il s'est révélé que vous ne souhaitiez pas un réel accord avec nous mais un accord à géométrie variable selon les villes avec des mouvements; dont vous avez été incapables de nous dire à l'avance qui ils étaient. L'accord avec nous étant surtout, pour vous, un moyen de convaincre ceux que vous vouliez attirer et en faisant durer la négociation, vous pouviez prétendre que l'accord était en cours.
Si vous souhaitiez, une fois de plus, maintenir indéfiniment plusieurs fers au feu. ce serait sans nous.
C'est pourquoi nous souhaitons un engagement précis sur ces problèmes avant même toute négociation compte tenu que la date butoir pour un accord complet et définitif sera, par nécessité, début décembre, après nos congrès respectifs. Si nos négociations n'étaient pas closes. Chacun reprendrait alors sa liberté d'action.
Dans ce cas, chacune de nos deux organisations obtiendrait moins de voix mais, comme pour la présidentielle, le public comme les commentateurs feront le total de nos voix et cela ne changerait rien à l'impact politique d'un bon résultat éventuel. La différence est que nous aurions beaucoup moins de chances d'obtenir quelques élus mais, pour nous, ce n'est pas l'essentiel de notre démarche électorale et ce n'est pas cela qui nous ferait conclure un mauvais accord. C'est pourquoi nous pensons qu'il serait bon que vous discutiez rapidement en votre sein de nos propositions car si vous voulez en discuter, nous souhaitons le faire publiquement, par écrit, avant d'envisager de nous rencontrer pour que nos éventuelles négociations ne s'engagent pas dans une impasse.
Vous reportez la suite de cette discussion à deux mois, après votre comité central de septembre. Soit ! Mais nous vous ferons remarquer que des négociations proprement dites, c'est-à-dire des entretiens entre nous, ne pourront commencer qu'une fois d'accord sur le cadre, commun à nos deux organisations, que nous vous proposons. La négociation sur les axes politiques ne venant qu'ensuite. Si vous refusiez ce cadre, élémentaire entre deux alliés, il nous sera impossible de nous présenter en commun et toute négociation politique ultérieure deviendrait de ce fait inutile.
Par contre, si nous sommes d'accord sur le cadre de cette campagne que nous vous avons proposé le 28 juin, et que nous rappelons au début de cette lettre, nous aurons à mener des négociations, qui prendront du temps, sur la répartition des listes et des têtes de listes, la profession de foi aux régionales et celle aux européennes, mais nous ne nous engagerons pas dans des négociations avant d'avoirrég1é le cadre général dans lequel s'inscrira notre accord. Nous espérons donc ne pas rencontrer d'obstacles après la réunion de votre Comité central de septembre, c'est-à-dire avant même d'avoir pu négocier. Dans ce cas, nous risquons de nous retrouver dans une impasse, comme en 2001 lors de notre négociation marathon sur les municipales. Il y aurait, en cas d'accord, suffisamment de choses à négocier: l'axe de la campagne, le texte de la profession de foi, la répartition des têtes de liste entre nos deux organisations, les affiches, les tracts et meetings, la campagne matérielle et ses frais etc.…. Et puis, bien sûr, Les modalités d'une campagne commune.
En ce qui concerne la campagne elle-même, vous citez nos positions politiques qui convergent telles que les luttes contre le patronat et le gouvernement, pour les libertés, contre les politiques des classes dominantes, pour l'interdiction des licenciements, la défense des services publics, des retraites, de la sécurité sociale, auxquels nous ajouterons le contrôle sur les comptabilités des grandes entreprises et ces axes seraient aussi les nôtres.
Il serait donc dommage que vous refusiez ce que nous vous proposons en voulant nous imposer d'éventuelles alliances. Nous espérons donc que vous accepterez nos propositions d'accord, dans le cadre que nous vous avons soumis.
Cependant, sans que cela change quoi que ce soit à ce qui précède, nous ne pouvons passer sans commentaires certaines affirmations de votre lettre.
Vous saviez depuis longtemps ce que nous pensons de votre attitude au second tour de la présidentielle et votre attitude à ce moment-là ne nous empêche pas d'envisager une campagne commune. Mais ce n'est pas cette éventualité qui nous fera revenir sur ce que nous pensons. Vous pouvez juger cela inconséquent mais alors il serait tout aussi inconséquent de votre part, soit d'accepter une campagne commune, soit d'exiger que nous ne pensions plus ce que nous pensons.
Par ailleurs, pourquoi déformer nos propos? Où avez-vous pris que nous vous aurions traités de "traîtres chiraquiens" ou que nous aurions écrit que vous seriez définitivement devenus des "chiraquiens"? Cette technique bien connue de discussion aggravant les propos de l'interlocuteur n'est pas la plus propre à nous convaincre de votre bonne foi et ce n'est guère une manifestation du "respect mutuel" dont vous parlez. Personne ne peut nier que vous avez, de fait, appelé à voter Chirac et que vous vous êtes ainsi placés, à l'époque, dans la majorité qui a élu Chirac. Dire cela est un simple constat politique et ce n'est pas une injure. Si cela vous gêne autant qu'il semblerait, il ne fallait pas prendre une telle position. Et si nous ne relevons pas toutes les autres déformations de nos propos de votre lettre, c'est pour ne pas polémiquer et parce que ce n'est pas l'objet de ce courrier, mais nous nous réservons le droit d'en discuter dans un autre contexte.

Vous nous faites remarquer que notre lettre ne fait pas allusion à la lutte des enseignants, vous nous reprochez de nous être opposés à des coordinations avec des délégués élus, alors que nous étions pour la plus large participation des grévistes aux assemblées générales dans lesquelles chacun pouvait intervenir et participer aux décisions, démocratie directe qui était la base même de leur motivation, de leurs initiatives, de leur volonté de lutte. Votre politique visait au contraire à fabriquer un appareil dirigeant, qui ne fasse pas appel à la volonté collective des grévistes et ce n'était pas le meilleur exemple du "respect des règles élémentaires de démocratie" dont vous parlez.
Enfin, nous avons lu attentivement tout ce que vous disiez sur votre politique par rapport à la nôtre. Nous savions déjà tout cela avant de vous écrire. Vous avez vos conceptions, nous avons les nôtres. Nous ne vous demandons pas de changer les vôtres. Nous garderons notre appréciation de votre politique mais cela ne nous empêche pas d'envisager une campagne commune aux élections régionales et européennes. Donc, nous répétons que nous sommes dans l'attente de vous lire.
Salutations fraternelles,

Paris, le 25 juillet 2003


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Note de la LCR (25 juillet).

Le 15 juillet, le Bureau politique (BP) de la LCR a décidé d'envoyer une première réponse traitant de quelques unes des questions politiques soulevées par la première lettre de LO. Une seconde lettre de LO est parvenue le 25 juillet.
Ces documents sont disponibles sur le site de la LCR:
http://www.lcr-rouge.org/doculolcr.html.
Concernant les propositions de LO sur les échéances électorales du printemps 2004, la lettre de la LCR du 16 juillet 2003 se concluait ainsi : "nous aurons une première discussion à notre comité central de septembre, et c'est notre congrès de fin Octobre qui décidera des dispositions définitives pour les deux campagnes électorales."
Ce plan de travail est maintenu.

Montreuil, le 25 juillet 2003
alex
 
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Message par tristana » 25 Juil 2003, 22:29

Ouh là là!
Moi qui était pour un accord avec LO, je crois que ça ne va pas être possible...
Le cadre est beaucoup trop rigide et je ne vois pas comment nous pourrions faire des listes communes en mettant une grande partie de nos idées en veilleuse.
Je croyais que LO évoluait favorablement, le ton de la lettre me fait redouter le contraire.
tristana
 
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Message par quijote » 26 Juil 2003, 02:08

A poropos de l' article de la fraction . paru dans lze dernier LO . L' ironie du titre" je t' aime , moi non plus " m' agace : cela me fait penser à certains titres de Libé ... je souhaite que les copains de la fraction , fassent montre d' un peu plus de patriotisme d'organisation ; ce qui se passe avec la LCR , c' est qu' ils confondent unité de nos deux organisations avec une sorte d' entente au sommet , de programme commun , sorete de plate forme éléctorale ... a quoi servirait un accord de façade , formel , si c' est pour que ça éclate au premier tournant , comme cela s' est passé maintes fois dans le passé : l' histoire des scissions de la quatrième inter le montre hélas suffisamment ;LO veut des engagements précis , sérieux , et tant pis si cela gène certains oportunistes de la Ligue , prêts à s' entendre pourquoi pas avec des Mamères et des chevènements : il faut que le clivage s' opère , qu 'on sépare le bon grain de l'ivraie : est -ce cela du sectarisme ?: moi j' appelle cela de la rigueur dans les principes révolutionnaires : c' est d' ailleurs un vieux débat entre sociaux démocrates réformistes , prêts à tous les compromis , concevant l' unité qu' en fonction d' une sorte de commodité tactique , une unité sans principe , superficielle , n' engageant à rien en fait ... l' unité pour l' unité en soi ne nous interesse pas , ce que nous vs c' est que le combat pour l'unité , passe par le renforcement du parti révolutionnaire ; tout cela est lié . D'où notre persistance à nous adresser à la Ligue ainsi qu 'aux autres trotskistes : mais c' est vrai que seule la Ligue mène le débat avec nous ( et ça c' est positif ) et le sectarisme ne vient pas de nous mais d' autres qui eux restent dans un splendide isolement
quijote
 
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Message par stef » 26 Juil 2003, 09:40

CITATION Au cas où une liste de gauche serait menacée par le Front National, l'attitude de notre liste entre les deux tours devra faire l'objet d'un accord formel de nos deux organisations. [/quote]

Les listes dites de gauche vont contenir des représentants de partis BOURGEOIS - au minimum la bande de Cohn-Bendit et Mamère, probablement des chevènementistes.

Donc, si j'entends bien, ce qu'annonce LO, c'est que dans ce cas il serait envisageable de voter pour eux ?

:06:
stef
 
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Message par tristana » 26 Juil 2003, 10:42

CITATION (quijote @ samedi 26 juillet 2003, 04:08)A poropos de l' article de la fraction . paru dans lze dernier LO . L' ironie du titre" je t' aime , moi non plus " m' agace : cela me fait penser à certains titres de Libé ... je souhaite que les copains de la fraction , fassent montre d' un peu plus de patriotisme d'organisation ; ce qui se passe avec la LCR , c' est qu' ils confondent unité de nos deux organisations avec une sorte d' entente au sommet , de programme commun , sorete de plate forme éléctorale ... a quoi servirait un accord de façade , formel , si c' est pour que ça éclate au premier tournant , comme cela s' est passé maintes fois dans le passé : l' histoire des scissions de la quatrième inter le montre hélas suffisamment ;LO veut des engagements précis , sérieux , et tant pis si cela gène certains oportunistes de la Ligue , prêts à s' entendre pourquoi pas avec des Mamères et des chevènements : il faut que le clivage s' opère , qu 'on sépare le bon grain de l'ivraie : est -ce cela du sectarisme ?: moi j' appelle cela de la rigueur dans les principes révolutionnaires : c' est d' ailleurs un vieux débat entre sociaux démocrates réformistes , prêts à tous les compromis , concevant l' unité qu' en fonction d' une sorte de commodité tactique , une unité sans principe , superficielle , n' engageant à rien en fait ... l' unité pour l' unité en soi ne nous interesse pas , ce que nous vs c' est que le combat pour l'unité , passe par le renforcement du parti révolutionnaire ; tout cela est lié . D'où notre persistance à nous adresser à la Ligue ainsi qu 'aux autres trotskistes : mais c' est vrai que seule la Ligue mène le débat avec nous ( et ça c' est positif ) et le sectarisme ne vient pas de nous mais d' autres qui eux restent dans un splendide isolement[/quote]
Toujours les délires fantasmagoriques...
Chevènement, et pourquoi pas Pasqua tant que vous y êtes?
Ca frise le ridicule, mais si ça peut vous remotiver....
tristana
 
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Message par pelon » 26 Juil 2003, 11:12

CITATION (stef @ samedi 26 juillet 2003, 10:40) CITATION Au cas où une liste de gauche serait menacée par le Front National, l'attitude de notre liste entre les deux tours devra faire l'objet d'un accord formel de nos deux organisations. [/quote]

Les listes dites de gauche vont contenir des représentants de partis BOURGEOIS - au minimum la bande de Cohn-Bendit et Mamère, probablement des chevènementistes.

Donc, si j'entends bien, ce qu'annonce LO, c'est que dans ce cas il serait envisageable de voter pour eux ?

:06: [/quote]
Non, ce n'est pas ce que nous voulons dire. Sinon, nous proposerions par avance de voter pour le candidat de "gauche". En discuter si la situation se pose, c'est précisément ne pas appeler à voter pour n'importe quelle liste.
Mais voter pour un ex-ministre, donc ayant participé au gouvernement bourgeois, même s'il s'agit d'un candidat d'un "parti ouvrier", Fabius par exemple, poserait autant de problème que pour Mammère.
Je suppose que CPS n'appelera à voter à aucun des 2 tours pour les listes qui comprendront des Verts !?
pelon
 
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Message par stef » 26 Juil 2003, 13:30

Ecoute Pelon,

On ne va recommencer la discussion sur partis ouvriers/bourgeois et la politique de Front Unique. Vous etes contre, dont acte.

Mais enfin : aux européennes, les listes dites d'Union de la Gauche vont inclure des représentants politiques de la bourgeoisie ss une forme ou une autre. Je ne vois donc pas ce qu'il y a à discuter. Le devoir sacré d'un trotskyste, en tout lieu et en tout temps est de refuser le vote pour un candidat d'un parti bourgeois - de "gauche" ou de "droite". Nous sommes tous d'accord pour dire que ça inclut verts, citoyens, etc.

Alors qu'y a t il à discuter ? On ne vote pas pour cette engeance, point barre. Et je ne vois pas ce que la question du FN a à voir avec ça.

Bref : re- :06:
stef
 
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Message par tristana » 26 Juil 2003, 13:33

CITATION (stef @ samedi 26 juillet 2003, 15:30)Ecoute Pelon,

On ne va recommencer la discussion sur partis ouvriers/bourgeois et la politique de Front Unique. Vous etes contre, dont acte.

Mais enfin : aux européennes, les listes dites d'Union de la Gauche vont inclure des représentants politiques de la bourgeoisie ss une forme ou une autre. Je ne vois donc pas ce qu'il y a à discuter. Le devoir sacré d'un trotskyste, en tout lieu et en tout temps est de refuser le vote pour un candidat d'un parti bourgeois - de "gauche" ou de "droite". Nous sommes tous d'accord pour dire que ça inclut verts, citoyens, etc.

Alors qu'y a t il à discuter ? On ne vote pas pour cette engeance, point barre. Et je ne vois pas ce que la question du FN a à voir avec ça.

Bref : re- :06: [/quote]
Certains verts sont tout aussi à l'extrême gauche que nous tous, alors gaffe aux contre-sens!
tristana
 
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