a écrit :
écrit-il
Ecrit-il = écrit Marx ! Pas "écrit Ulrichs"...
Où vois-tu une falsification ? :33:
(Zappa @ mercredi 25 février 2009 à 18:14 a écrit :Je ne voulais pas fustiger des partis entiers mais montrer que chez certains communistes révolutionnaires, et notamment chez des individus dont on se revendique directement, il y a pu avoir des préjugés homophobes, préjugés qui éclatent d'ailleurs plus souvent dans des lettres personnels que dans des textes politiques publics.
(jedi69 @ mercredi 25 février 2009 à 16:48 a écrit :(Vérié @ mercredi 25 février 2009 à 16:35 a écrit :a écrit :
Engels relève des propos d'ULRICH, non ?
D'une part, il s'agit d'un texte de Marx et non d'Engels, d'autre part c'est Marx lui-même qui parle et non qui cite Ulrichs.
Ces propos de Marx - que je connaissais pas - sont indiscutablement grossièrement homophobes. Ce n'est pas parce que Marx était un génie et le fondateur de la théorie que nous utilisons toujours aujourd'hui que nous devons dissimuler ses préjugés. Il en va de même pour beaucoup d'autres gens.
Nobody's perfect...
Bon, bah, tu vois ça avec Byrrh :(Byrrh @ mercredi 25 février 2009 à 13:36 a écrit :
Lettre d'Engels à Marx datée du 22 juin 1869, à propos du scandale Ulrichs :a écrit :"Les pédérastes commencent à découvrir qu'ils sont un groupe puissant dans notre Etat. Ce qui leur manque est une organisation, mais elle a l'air d'exister déjà, bien qu'elle soit cachée. Et puisqu'ils peuvent compter sur l'appui de nombreuses personnalités, dans les anciens comme dans les nouveaux partis, leur victoire semble assurée. 'Guerre aux cons, paix aux trous-du-cul' dira-t-on dorénavant. C'est encore une chance que nous soyons personnellement trop vieux pour avoir à craindre de payer un tribut de notre corps à la victoire de ce parti. Mais la jeune génération! Soit dit en passant, il n'y qu'en Allemagne qu'un type pareil (Ulrichs) peut se manifester, transformer la cochonnerie en théorie", écrit-il, avant de conclure en affirmant que "nous autres, pauvres amateurs de femmes, nous aurons à passer un mauvais moment."
Je commence à croire qu'il y a des trolls très habiles sur le net ... maître de la falsification ... en fait, j'espère que c'est juste une erreur ... je suis peut être optimiste en prenant cette position.
(totore @ mercredi 25 février 2009 à 19:26 a écrit :( :hinhin: jedi tu t'enfonces..tourne 7 fois ton clavier dans la bouche avant de poster , conseil amical ..
il n'y a pas de falsification.)
(com_71 @ mercredi 25 février 2009 à 11:36 a écrit :
Sur un autre plan, il me semble utile de reproduire une intervention antérieure d'un camarade, sur un autre fil (en signalant qu'une lecture plus attentive de Reich par V. l'aurait amené à écrire : "Reich considérait en effet, et de façon catégorique, beaucoup d'homosexuels comme des malades et des anormaux" et non "les homosexuels")a écrit :(V. a écrit :Puisque ce fil est consacré à l'homophobie, j'en profite - sans vouloir ranimer la très longue "discussion" sur W. Reich - pour fournir un info à son sujet. Suite à cette discussion, j'ai relu hier soir des passages de son livre "La lutte sexuelle des jeunes" (Petite collection Maspero 1972. La première publication remonte à 1932.
J'ai eu la surprise de constater que, contrairement à ce que je croyais, W. Reich partageait les préjugés dominant dans le mouvement ouvrier de l'époque, et qui ont perduré jusqu'à une époque très récente dans certaines organisations. Reich considérait en effet, et de façon catégorique, les homosexuels comme des malades et des anormaux...)
(...) Toutefois, il se prononce aussi clairement contre toute forme de répression et de "guérison" forcée.
J'arrive après la bataille, mais enfin il y a quand même des choses dont il faut savoir parler pour être bien compris et ne pas contribuer à véhiculer bien des préjugés.
V. rappelle que W.R refusait toute forme de répression légale contre les homosexuels de même je le précise qu'il s'élevait contre toute violence et agression à leur égard et là est le principal, l'essentiel du moins du point de vue de ce que nous discutons, l'homophobie et les préjugés contre les homosexuels.
Deuxième précisions je ne crois que les préjugés contre les homosexuels étaient une spécificité du "mouvement ouvrier" comme l'avance V.
Ces préjugés n'étaient-ils pas communs à l'ensemble de la société toutes classes confondues ?
Pour ce qui est du "mouvement ouvrier" dénomination qui au fil des ans recouvre bien des choses, rappelons que les socialistes allemands furent quand même pas mal sur la question.
Bebel défendit très tôt au parlement l'abrogation de la loi répressive et discriminatoire contre les homosexuels.
D'autre part le successeur de Lassalle à la tête du parti fondé par ce dernier, Schweitzer était un homosexuel "notoire" car condamné pour ça dans sa jeunesse, il fut calomnié toute sa vie, saluons les ouvriers militants de cette tendance socialiste qui n'étaient pas génés par l'accusation d'homosexualité porté contre leur dirigeant.
La jeune république soviétique supprima toute la législation anti-homosexuelle de l'ancien régime. Avec Staline ce fut bien sur une autre chanson.
Il est une mode aujourd'hui qui consiste à tout propos de dévaloriser le "mouvement ouvrier", le "socialisme", le "communisme" etc...
Plus qu'une mode c'est une guerre idéologique.
Il est irritant d'en recevoir les échos sur ce forum avec l'évidence d'une vérité révélée.
(TROTSKY 11%12 février 1935 a écrit :Les Mémoires de Röhm, le chef d'état-major des S.A. assassiné dans la suite par Hitler, donnent, dans tout ce qu'ils ont d'incolore, une image assez nette de la suffisance et de la vulgarité de ce milieu. Dans le " socialisme " nazi, les survivances psychologiques du " rapprochement des classes " hérité des tranchées occupent une place très visible. Ce que Martov et les autres menchéviks disaient – sans le moindre fondement – du bolchévisme : " Un socialisme de soldats " s'applique parfaitement aux nazis, tout au moins à leur tout récent passé. Dans la personne de Röhm lui-même, la " fraternité " de caserne se conjugue très organiquement à la pédérastie.
(Zappa @ jeudi 26 février 2009 à 00:32 a écrit :
Jedi le problème n'est pas que Engels fasse une critique dure de la classe dominante sous la Grèce Antique ou une dure critique de la bourgeoisie : le problème c'est qu'il se sert entre autre de l'homosexualité pour faire cette critique, de même que Trotsky dans le passage cité se sert de la prétendue homosexualité de Rohm pour en rajouter une couche, ce qui implique que pour eux l'homosexualité est quelque chose de péjoratif, quelque chose dont on pourrait se servir pour se moquer de l'ennemi.
On ne critique pas un bourgeois ou un officier nazi parce qu'il est noir, de même on a pas à le critiquer parce qu'il est homosexuel. Après fort heureusement, on retrouve très peu de traces de propos homophobes dans les écrits strictement politiques ( enfin dans ceux que j'ai lu ) de Marx, Engels, Trotsky.
a écrit : Jedi
La séxualité Hétéro ou Homo dans les milieux bourgeois et petit bourgeois fascistes, décadents, c'est la misère, la violence, les violes, le sadisme, la vulgarité comme celle des mafieux, des gangsters, des bandits, ils sont intimement liés.
a écrit : Zappa
On ne critique pas un bourgeois ou un officier nazi parce qu'il est noir
(jedi69 @ jeudi 26 février 2009 à 03:04 a écrit :
Je serais toi, je serais très mal à l'aise de défendre la sexualité ou le cas particulier, l'Homosexualité des classes dominantes, surtout les plus réactionnaires. Et c'est pas de l'Homophobie, ou un prêche pour l'abstinence de critiquer les classes dominantes sur ce terrain.
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