(Vérié @ jeudi 16 avril 2009 à 07:25 a écrit :
D'accord, mais il y a tout de même quelques erreurs historiques en particulier sur le rôle des communistes qui sont présentés comme des pousse à la grève, alors que Thorez a fait reprendre le travail.
De plus, les deux scènes avec des grèvistes m'ont semblé assez mauvaises. Les ouvriers ont vraiment l'air d'abrutis qui ne comprennent rien et se laissent manipuler en deux coups de cuiller à pot. Parmi les grèvistes, il y avait tout de même des militants syndicalistes.
Les ouvriers (sans doute communistes) qui traitent Salengro de "social-traître", ça semble bizarre, vu qu'on était en 36 et que cette ligne "classe contre classe" avait été abandonnée, le PC soutenant le PS et le gouvernement.
Des erreurs guère excusables, il suffit de lire n'importe quoi sur la période pour comprendre que le PC ne soufflait pas sur les braises...et qu'il n'a plus été question de grève jusqu'en 1938.
Ce genre "d'erreur" permet de faire d'une pierre deux coups en contentant les PS anti-PC, le PC saboteur éternel de l'union de la gauche et pour les pro-PC, le PC parti des luttes peu importe qui est au gouvernement.
Traiter Salengro de social-traître n'est pas dans la ligne du PC depuis mi-34, mais avant c'était la ligne et tout le monde ne prend tous les tournants.
En plus dans cette région les relations PC à l'époque minoritaire et PS "le grand parti", des mairies etc. étaient très tendues. En plus peut-être que gueuler contre le "social-traître" était une façon indirecte de critiquer le PC sans l'affronter ouvertement.
a écrit :Béraud de Gringoire
Un journaliste ignoble, mais aussi un bon romancier, des romans historiques et sociaux comme Les lurons de Sabolas sur les canuts lyonnais, leur révolte et la répression. La gerbe d'or d'après l'enseigne d'une boulangerie. Le père de Béraud était artisan-commerçant boulanger à Lyon, dans ce roman Béraud raconte la vie d'un quartier de Lyon vu avec les yeux d'un enfant.