(com_71 @ jeudi 30 avril 2009 à 07:56 a écrit :
Il convient vraiment dans ces commentaires de rester sur le terrain scientifique des risques réels, qui ne peuvent appréhendés à travers l'examen des attitudes commerciales, réelles ou supposées, des cies d'assurance.
Certes, il s'agit indiscutablement d'un problème scientifique.
Ni les juges, ni les assureurs, ni la classe politique, ni les journalistes ni sans doute au moins 99,99 %, ci ce n'est 100 %, de ceux qui interviennent sur ce forum ne possèdent les compétences suffisantes ni n'ont fait le travail nécessaire pour être en mesure d'avoir un avis définitif.
Néanmoins, l'attitude prudente des assureurs, des juges, des journalistes et de la classe politique nous permettent de comprendre que le débat n'est pas tranché parmi les scientifiques, car ces catégories sont tout de même celles qui s'informent le plus, par nécessité professionnelle, et sont (en moyenne) les moins sensibles aux rumeurs infondées. Le citoyen de base n'a pas de moyens de s'informer beaucoup mieux (et il est certainement moins informé que les assureurs, qui, comme tu le soulignes Com 71, procèdent à des études de risques (risques de procès et risques réels) assez pointues.)
Une certaine inquiétude reste donc légitime dans ces conditions. L'attitude commerciale, réelle et non supposée, des assureurs n'est donc pas un élément scientifique mais une information à prendre en compte.
Exemple : si les constructeurs d'un pont affirmaient que leur ouvrage est sûr, mais que j'apprenais que les services de l'Etat refusent de l'utiliser, que les assureurs refusent de l'assurer etc, j'hésiterais à le franchir. Bien que ce ne soit pas une preuve scientifique.
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Une anecdote. Voici quelques années, il y a eu une épidémie de choléra au Pérou. Le bruit s'est répandu que la consommation de poisson cru mariné (ceviche), très prisé des Péruviens, était dangereuse. Ce qui a fait beaucoup de tort à diverses corporations.
Pour rassurer la population, le ministre de la santé s'est rendu sur un marché et à dégusté devant les caméra un bol de ceviche acheté au hasard selon lui. Il est tombé malade le lendemain...
Si le ministre n'avait pas été malade, ça n'aurait rien prouvé du tout, mais ça aurait inspiré confiance. Eh bien, c'est la même chose pour les assureurs : le fait qu'ils refusent d'assurer les antennes n'est pas rassurant. Même si ça ne prouve rien d'un point de vue scientique.
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PS Com 71, je trouve que tu cherches vraiment la petite bête pour nier l'évidence. Un peu comme ces assureurs qui trouvent toujours une clause tordue imprimée en caractères minuscules pour le pas payer les assurés... ;)