a écrit :
Tout jé sé jé... men LKP & pèp Gwadloup paka pwan jé !
Travayè, Jénès, Fanm é Nonm Gwadloup nou pé pa pran sa…Nous avons dit, parlé, négocié, expliqué, démontré que ce pays, notre Gwadloup et nous Gwadloupéyens ne pouvions plus accepter d’être ni exclus, ni méprisés, ni exploités… an Péyi annou.
Nous avons pendant plus de 44 jours, revendiqué une autre société, libérée des pwofitans, des profiteurs et de tous ceux, avides de notre sueur. Nous avons exigé du travail pour tous, notre droit à la santé, à un logement, à un environnement sain, à une alimentation de qualité, à la vie …
Nous avons réclamé la protection de nos terres de toutes spéculations, le droit de nous nourrir des produits de notre sol, le droit de nous déplacer sans passer par la case HAYOT, le droit de disposer d’une eau en qualité et en quantité normale ….
Nous attendions de nos élus qu’ils nous représentent, qu’ils défendent nos intérêts, qu’ils élèvent le mandat que nous leur avons confié et qu’ils l’exercent hors de tout calcul électoraliste, qu’ils soient plus politiques et moins politiciens. Mais en vain ….
Nous avons réclamé à la face du Monde et surtout de l’Etat Français que la perpétuation des rapports coloniaux et de domination capitaliste ne soit plus le socle et le moteur de sa gouvernance, de ses projets et de ses choix et que ses lois PERBEN, Programme, LOOM, LOPOM, LODEOM, et autres ne servent en fait qu’à garantir depuis toujours, une rente coloniale aux pwofitan anlè do a Pèp Gwadloup.
Yo tann men yo vépa konprann
Yo vépa konprann davwa des milliers de Travailleurs continuent de lutter pour l’application de l’Accord salarial Jacques BINO, le respect du droit du travail, le droit au travail, le respect des engagements pris dans le protocole du 04 mars 2009. Et pour preuve, après avoir fait mine de baisser les prix scandaleux de milliers de leurs produits, les agoulou recommencent à pratiquer la pwofitasyon.
Et que dire de la répression qui frappe les militants, les travailleurs et même leurs avocats. Et que dire des tentatives de diabolisation du LKP désormais responsables de tous les maux de la Guadeloupe. Et que dire des licenciements organisés avec la complicité des services de l’Etat visant à casser toutes contestations sociales. Et que dire de la volonté du Gouvernement lui-même de remettre en cause l’accord salarial en supprimant l’article 5 garantissant le maintien des augmentations de salaires au-delà des aides des collectivités et de l’Etat.
Yo tann men yo vépa konprann
Davwa une fois la crise passée, certains se sentent autorisés à réinstaller la Guadeloupe d’avant LKP. Certains prétendus intellectuels du haut de leurs diplômes et de leurs savoir usurpés recommencent à vouloir nous interdire le droit de nous révolter allant même nous qualifier de terroristes et de réclamer la fermeté de l’Etat républicain à notre égard.
Certains élus s’échinent à vouloir à tous prix reprendre la main. Vocifération, menaces et pleurnicheries. Et de tenter par tous les moyens de se faire passer pour les victimes du LKP en espérant ainsi obtenir de la compensation électorale. Yo pèd fil a yo.
Wi, yo bizwen pran rèvanch a yo si pèp gwadloup, yo pépa konprann zyé annou wouvè
Jodila, après avoir tenté les états jénéro, l’Etat joue son joker SARKO.
Sarkozy osi se limitera a piété notre sol, le pays LKP, même si c’est seulement pendant 24 heures pour nous confirmer, pour ceux qui en doutaient, que nous sommes bien Fils et Filles de la République Française Une et Indivisible et konésan boug la, il ne manquera pas d’affirmer sa détermination à rejouklé fermement ce pays rebelle et turbulent qui coûte de plus en plus cher à la Mère Patrie.
L’ordre et la légitimité républicaine doivent s’y imposer. Tonnerre !
PAPLI MO et VIVE SCHOELCHER et puis s’en va !
Nou bon avè sa ! Nous l’avons dit…zot péké fè sa zot vlé an péyi an nou !
Plus que jamais, Exigeons la poursuite des négociations sur les 146 points de revendications :
Exigeons notamment :
-* L’application pleine et entière de toutes les dispositions de l’accord salarial Jacques BINO ;
* La résolution de tous les conflits en cours ;
* L’arrêt des licenciements ;
* La réouverture des hôtels et le maintien de tous les emplois ;
* La mise en œuvre d’un véritable plan d’urgence pour la formation et l’insertion durable des jeunes et l’arrêt de la discrimination raciale à l’embauche ;
* La résorption de l’emploi précaire et l’insertion définitif de tous les contrats aidés ;
* La revalorisation des prestations des retraités, des personnes âgées, des allocataires des minima sociaux, des chômeurs ;
* Une véritable politique en matière de gestion des déchets et de protection du milieu naturel ;
* Justice, Vérité et Réparation sur l’empoisonnement au chlordécone ;
* L’arrêt de la répression anti syndicale, des poursuites contre les travailleurs et leurs avocats ;
* Justice, Vérité et Réparation sur les évènements de mai 67 ;
* La révision des procédures dans le cadre de la liquidation des petites mutuelles de Guadeloupe ;
* Le règlement du dossier des transporteurs ; …….
Travailleurs, Peuple de Guadeloupe,
Ce sont autant de rendez-vous de négociations, des négociations et des engagements capables de nous permettre de construire une autre société, qu’aujourd’hui encore, nous réclamons.
La question n’est donc plus de savoir dans quel article 73 ou 74 de la Constitution Française, qu’il conviendrait de nous fourrer et nous donner ainsi l’illusion d’avoir été compris et entendu.
La solution à nos problèmes n’est pas non plus dans ce rassemblement d’élus appelés pompeusement congrès qui n’a servi, jusqu’à aujourd’hui, qu’à permettre à ces élus de bavarder et de s’époumoner sur « la méthode » ou sur « les freins au développement de la Guadeloupe ».
La solution n’est pas non plus dans « les états généraux » a yo qui se gardent bien de reconnaître que l’état général de ce pays de Gwadloup avec ses dizaines de milliers de chômeurs, femmes et jeunes principalement, les fermetures d’entreprises en répression des travailleurs grévistes, les centaines de millions d’euros offerts chaque année aux aux békés pour soit disant sauvegardé les emplois ; ce semblant de pays de Guadeloupe est à DECONSTRUIRE …
Nous revendiquons, sans bénékaké, l’examen de toutes ses vérités que le LKP, les Organisations qui la composent et le Peuple en mouvement ont révélé.
Cette réalité qui procure a on ti pilo moun sécurité de l’emploi, sécurité sanitaire, projet éducatif et professionnel, habitat huppé, l’eau, l’électricité et à la majorité, contrat aidé, RMI, API, SMIC, temps partiel, violence, drogue, prostitution, promiscuité et émigration…, Nou paka pran-y anko !
Jamais plus nous n’accepterons cela !!
Nous revendiquons un vrai rendez-vous politique qui devrait nous garantir la déchéance des privilèges de certains et une nouvelle répartition des richesses produites collectivement, la justice sociale, …le droit à la vie en somme.
Nous savons alè et beaucoup plus qu’hier que le Peuple en mouvement détient la vérité sur ce qui convient de construire.
LKP Sé sa NOU konstwi an mouvman pour justement nous permettre de fonder, de chouké les perspectives que nous n’avons fait qu’entrevoir pendant 44 jours.
Peuple de Guadeloupe, avec notre LKP, ce nouveau pouvoir, notre nouvelle autorité, nous saurons faire reculer toutes les pwofitasyon et gagner tous nos droits, plus de droits…
ANNOU MACHÉ……………MACHÉ……MACHÉ POU FE KONSYANS VANSÉ
Maché tan ki fo, Maché la ki fo pou NOU GWADLOUPEYEN détotyé Gwadloup…
Peuple de Guadeloupe, participons tous et en toute fierté aux rendez-vous de solidarité des Précaires, des Travailleurs en lutte à la CGRR, à l’ASFO, aux CHANTIERS AUDEBERT, à la MDE, dans le Secteur Hôtelier, à la CCI, chez ONLY, …
TOUS AUX MEETING :
VENDREDI 19 JUIN A 19 H 00 - Douvan Lanméri Lapwent
MERCREDI 24 JUIN A 19 H 00 A BASTE - Deyè la pòs
VENDREDI 26 JUIN A 19 H 00 - Douvan Mityalité Lapwent
SARKOZY ké pasé…Gwadloup péké fè déyè
TOUT MOUN, JENN KON VYÉ, AVOTÉ KON MATRITÉ
ANNOU PRAN LARI LA : SANMDI 27 JEN
Sanblé a 8H30 douvan Mityalité Lapwent
BAY BALAN, BAY LA VWA
LA GWADLOUP SÉ TAN NOU
P-A-P, LE 17/06/09
LKP
a écrit :Grève générale : c'est reparti pour un tour ?
M. A. / E. V. France-Antilles Guadeloupe 18.06.2009
(Roberto Birhus)
Les principaux syndicats, membres du LKP, lancent une semaine de mobilisation à compter de lundi.
L'annonce, mardi, par un communiqué de la CGTG, d'une grève de vingt-quatre heures reconductible à partir de lundi 22, avait mis la puce à l'oreille. Hier matin, Max Evariste, secrétaire général de FO, a enfoncé le clou lors d'une conférence de presse des délégués syndicaux de la CGRR : les syndicats membres du LKP lancent une nouvelle semaine d'action, à partir de lundi, avec, en point d'orgue, un vaste défilé à Pointe-à-Pitre samedi.
Nicolas Sarkozy, président de la République, arrive - normalement - le 26, dans le cadre des états généraux... Cette visite n'est sans doute pas étrangère à cette nouvelle mobilisation, le LKP n'ayant jamais caché le désintérêt - pour ne pas dire l'hostilité - qu'il porte aux états généraux.
Et le bac ?
Autre événement important programmé au cours de cette semaine, le Congrès des élus régionaux et départementaux, convoqué mercredi 24 à l'initiative de Jacques Gillot, président du conseil général. On se souvient que ce Congrès avait déjà dû être repoussé après l'invasion de l'hémicycle par les militants du LKP. Même si le Liyannaj prévoit, encore une fois, une mobilisation à Basse-Terre mercredi 24, à l'occasion du congrès, Max Evariste affirme qu'elle se bornera à une distribution de tracts.
Compte tenu des destinataires du préavis de grève envoyé par la CGTG (voir notre édition d'hier), on peut augurer de perturbations dans plusieurs secteurs, notamment celui de l'énergie, de l'eau, de la santé, voire des communications. Et le bac dans tout ça ? « Nous mettrons tout en oeuvre pour permettre aux élèves d'aller à l'examen » , affirme M. Evariste.
- À chaque jour son thème
Chaque jour, la mobilisation sera axée sur un des dossiers toujours en cours. Au programme, d'après Max Evariste : Lundi 22, distribution de tracts à Pointe-à-Pitre et Jarry, puis mobilisation devant le Pôle emploi (Jarry), dont le directeur, Patrick Dumirier, reçoit les contrats aidés. Mardi, mobilisation autour du conflit des chantiers Audebert. Mercredi, distribution de tracts à Basse-Terre lors du Congrès des élus. Jeudi, mobilisation autour de la CGRR. Vendredi, mobilisation autour de l'Asfo. Samedi, manifestation à Pointe-à-Pitre.
a écrit :Guadeloupe : Domota maintient la pression
ELIE DOMOTA, leader du collectif LKP
Figure de proue du collectif LKP et secrétaire général de l’UGTG (Union générale des travailleurs guadeloupéens), Elie Domota s’est imposé comme le leader de la grève qui a paralysé la Guadeloupe pendant quarante-quatre jours au début de l’année. Ayant refusé de participer aux états généraux sur l’outre-mer, Domota et le LKP ont lancé une semaine de mobilisation sociale à l’occasion de la visite du président de la République aux Antilles jeudi et vendredi.
Nicolas Sarkozy avait promis de venir en Guadeloupe«dès que le calme serait revenu » ? Est-ce le cas ?
Elie Domota. Les premières personnes qui annoncent pour l’instant son arrivée sont les escadrons de gendarmerie qui viennent de débarquer. Si le climat était si fiable, je me demande pourquoi envoyer 1 200 gendarmes supplémentaires en Guadeloupe !
Rencontrerez-vous le président ?
Aucune invitation ne nous a été faite (NDLR : lire encadré ci-dessous). Donc, vous ne le rencontrerez pas… A priori non.
Où en est l’application des accords dits Jacques Bino ?
L’Etat et le Medef veulent revenir sur ces accords signés le 4 mars. L’arrêté d’extension de l’accord salarial pris par Brice Hortefeux le 3 avril a remis en cause la pérennité de l’augmentation de 200 € au-delà de trois ans, ce qui instaure une disparité entre les salariés en Guadeloupe et une distorsion de concurrence entre les employeurs. Le gouvernement fait une fois de plus allégeance au Medef, alors que les partenaires sociaux avaient trouvé un compromis. De plus, le RSTA (NDLR : revenu supplémentaire temporaire d’activité) mis en place par l’Etat pour contribuer, à hauteur de 100 €, à l’augmentation des salaires s’avère être un mécanisme d’une complexité insurmontable pour ceux qui devraient en profiter. Tout est fait pour décourager les Guadeloupéens.
C’est pour cela que vous avez appelé à une semaine de mobilisation au moment de la visite du président ?
Oui, mais pas seulement. Nous voulons aussi protester contre la répression judiciaire actuellement en cours contre les travailleurs qui ont participé à la mobilisation. Même nos avocats sont convoqués au tribunal pour être mis en examen ! On peut également parler de répression sociale : les trois plus grands hôtels de l’île ont fermé, ce qui a jeté à la rue 752 salariés, dans le silence complice de l’Etat et des élus. De plus, l’Etat veut autoriser la mise en place de pompes automatiques dans les stations-service, ce qui entraînerait le licenciement de 1 500 personnes. Cette répression sociale se manifeste encore par des fermetures d’entreprises de la part d’employeurs qui se disent en difficulté, alors qu’ils ne payent pas leurs cotisations sociales depuis des années.
Il y a eu quand même des avancées…
Certes, les prix de certains produits ont baissé, ceux de l’eau et des loyers sont gelés, mais on constate que l’Etat et les patrons sont en train de s’organiser pour revenir à la situation antérieure.
Quelles formes prend la mobilisation ?
Il y a un certain nombre de conflits qui perdurent : par exemple, les pompiers de l’aéroport sont en grève depuis le 17 décembre. Depuis la signature du protocole, le 4 mars, les grèves n’ont en fait jamais cessé. Cette semaine, nous nous mobilisons autour des différents conflits. Tout cela sera ponctué par une grande manifestation samedi dans les rues de Pointe-à-Pitre.
Lundi, à Versailles, Nicolas Sarkozy a évoqué, à propos de l’outre-mer, la question de l’égalité, et a promis de dégager des moyens…
J’ai entendu cela, mais c’est en totale contradiction avec les décisions qui sont prises en Guadeloupe, d’autant que la discrimination raciale à l’embauche ne fait que s’accentuer contre les Guadeloupéens. Ce que dit Sarkozy, ce ne sont que des discours. Dans la réalité, rien n’a changé, bien au contraire.
Ne regrettez-vous pas d’avoir refusé de participer aux états généraux sur l’outre-mer ?
Les seules personnes qui se félicitent peut-être de ces états généraux, ce sont le préfet, le coordinateur et quelques membres du gouvernement. Ces états généraux sont un échec total. Les Guadeloupéens ne savent même pas de quoi il s’agit. C’est un débat de bureaucrates et d’experts. Pour cacher la vérité, on va dire que cela a été la plus grande consultation qui a jamais existé sur l’outre-mer. Il faut arrêter de se moquer des gens : s’il y a autant de mécontentement, c’est parce que rien n’est fait pour permettre aux Guadeloupéens de s’expliquer librement.
Vous ne souhaitez pas bienvenue à Nicolas Sarkozy ?
Il est président, il fait ce qu’il veut de son agenda…
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Le Parisien
a écrit :
« Sur les 200 euros, Sarkozy tente de nous berner »
Antilles . Le LKP a appelé à une semaine de mobilisation avant la venue du chef de l’état. Entretien avec Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGT Guadeloupe.
Vous appelez à une « semaine de mobilisation », est-ce une manière de mettre la pression avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy ?
Jean-Marie Nomertin. L’arrivée de Nicolas Sarkozy est un épiphénomène. Nous sommes mobilisés depuis le 16 décembre 2008. Et depuis le protocole signé avec les autorités et le patronat, il y a une mobilisation permanente, quels que soient les entreprises et les secteurs concernés. Il y a des grèves isolées ici et là : nous allons soutenir ces salariés en lutte tout au long de la semaine. Il n’est pas normal que ces grèves perdurent alors que les salariés sont plus déterminés que jamais. Pour la grève générale, nous prenons notre temps. Le plus urgent, c’est la résolution des conflits sociaux en cours. Si demain la classe ouvrière lance un mouvement de grève générale, nous allons certainement prendre le relais. Mieux vaut frapper ensemble que de frapper chacun dans son coin. Car, c’est le même gouvernement, la même politique au service des mêmes profiteurs, que ce soit dans l’Hexagone ou en Guadeloupe. Nous avons des intérêts communs et nous souhaitons que la classe ouvrière puisse préparer un mouvement fort, et que celui-ci puisse renforcer les luttes que nous menons ici.
Trois mois après la crise sociale de Guadeloupe, quel bilan faites-vous des accords signés avec l’État et les organisations patronales ?
Jean-Marie Nomertin. Plus de 65 000 salariés sur 80 000 sont concernés par l’accord Bino avec la clause de convertibilité, ce qui veut dire que, dans un an, les collectivités locales ne subventionneront plus cet accord et que le patronat devra prendre le relais. Il en sera de même lorsque l’État arrêtera de verser sa manne financière, dans trois ans. Par contre, le gouvernement tente de nous berner avec le RSTA, le revenu supplémentaire temporaire d’activité. Nous avons signé un accord qui prévoit 200 euros d’augmentation nette de salaire mensuel, hors primes. Or, il s’avère que ce gouvernement a décidé tout simplement d’inclure les primes, ce qui va réduire le nombre de bénéficiaires. Pour nous, c’est inadmissible. Il reste également quantité de problèmes non réglés, liés à la pollution des terres agricoles par le chlordécone, aux contrats précaires ou encore aux minima sociaux.
Le MEDEF de Guadeloupe attribue au LKP la responsabilité de la crise économique actuelle…
Jean-Marie Nomertin. C’est évidemment faux, c’est une manière de nous mettre la pression avant la visite de Nicolas Sarkozy. Mais, en admettant que ce soit vrai, le MEDEF n’a qu’à s’en prendre qu’à lui-même. Qui a fait traîner les négociations jusqu’à ce qu’une situation de violence s’installe dans le pays avec la mort d’un syndicaliste ? Pour eux, si demain le volcan de la Soufrière entrait en éruption, ce serait de la faute du LKP. Nous sommes dans la lutte des classes. Elle passe par la mobilisation, le rapport de forces, et aussi par une campagne médiatique. Le MEDEF mène la sienne avec les journaux qui sont à son service, mais nous sommes sereins. S’il y avait un fond de vérité dans les propos du MEDEF, les militants du LKP seraient victimes d’une vindicte populaire. Ce n’est pas le cas.
Entretien réalisé par Marc de Miramon
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