(bennie @ mardi 7 juillet 2009 à 06:54 a écrit :
Et moi, si j'ai envie d'apprendre cette langue?
Cela ne pose pas de problème. Mais pas d'accord pour subventionner Diwan et autres écoles privées.
(yannalan @ mardi 7 juillet 2009 à 09:17 a écrit : Il y a d'autres problèmes à régler que d'empêcher ceux qui le veulent d'éduquer leurs enfants en breton, à mon humble avis.
Certes, mais personne ici ne prône l'interdiction de l'apprentissage du Breton..."Nous sommes de ceux [...] qui ne desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs"
certes, mais obliger ceux qui ne le veulent pas ?(yannalan @ mardi 7 juillet 2009 à 08:17 a écrit : On a déjà eu ce genre de débat ici, et je vois pas l'intérêt de le recommencer 150 fois...
Juste pour préciser,
Merci de préciser. Le fait d'avoir eu le débat n'empêche pas de le refaire, par exemple moi, je ne m'en souviens pas.a écrit :1)les écoles en langues régionales n'ont jamais été obligatoires et personne ne le demande
et que veut dire les intégrer à l'éducation nationale alors ? Au village, est-ce que je vais trouver UNE seule école et tant pis pour moi si elle est en breton et pas moi, ou une classe (école) en breton EN PLUS de l'école en français ?non bien sûr, mais ça aide pas... les gosses ont déjà du mal à apprendre en français si ce n'est pas la langue parlée à la maison, leur en rajouter une deuxième augmente la difficulté.a écrit :4) Le fait d'être marocain ou turc ou autre n'empêche pas de venir dans une école en breton ou autre.et lycée de Versailles, car les nationalistes bretons ou alsaciens n'ont pas fait dans le gauchisme le plus échevelé mais pour bon nombre, la collaboration pendant la guerre si je ne dis pas de bêtises, par exemple.a écrit :Il y a en France une certaine arriération due à la politique centralisme suivie depuis Richelieu et on est toujours surpris de voir des organisations qui se disent révolutionnaires communier avec un certain nombre de réactionnaires dans ce trip.
Entre respecter les cultures locales et les ressusciter lorsqu'elles ont disparu, il y a de la marge. La question posée par Jacquemart mérite de l'être. Faut-il défendre des langues moribondes ou mortes ? n'est-ce pas de l'acharnement thérapeutique ?a écrit :Il y a d'autres problèmes à régler que d'empêcher ceux qui le veulent d'éduquer leurs enfants en breton, à mon humble avis.
a écrit :
DANGER (langues en)
Puissent ceux qui ne sont pas habités d'anxieuses sollicitude pour le sort des langues humaines ne pas s'effaroucher des noms insolites qui vont suivre, ni puiser un insondable ennui dans l'évocation des histoires tragiques de beaucoup d'idiomes malheureux!
Oui, aujourd'hui,un nombre impressionnant de langues sont en danger, c'est à dire vouées à une extinction quasiment imminante. les spécialistes appellent menacées les langues dont tout donne à penser qu'elles rejoindront, dans un délai inférieur à une soixantainbe d'années, la triste cohorte des langues en danger. Les langues menacées sont définies, notamment, par le faible nombre de locuteurs ainsi que par la présence d'une langue dominante induisant un bilinguisme généralisé. les langues en danger, elles, se définissent comme celles qui ne sont plus transmises aux nouvelles générations, et que tendent à ne plus utiliser les personnes les plus âgées....(suivent 5 pages)
a écrit :Parmi les quelques 6000 langues du monde[1], un grand nombre est en train de disparaître et ce phénomène s'accélère d'année en année.
a écrit :50% des langues sont en danger de disparition ;
une langue disparaît en moyenne toutes les deux semaines ;
si rien n'est fait, 90% des langues vont probablement disparaître au cours de ce siècle.
Les langues représentent une partie du patrimoine de l'humanité ; il est donc considéré que c'est une partie de l'héritage culturel mondial qui s'évanouit peu à peu. Les linguistes sont préoccupés par ce phénomène, car les langues qui disparaissent sont souvent des langues qui contiennent des phénomènes linguistiques rares, voire uniques, et s'ils n'ont pas été répertoriés, enregistrés, étudiés, ils seront perdus à jamais.
L'Unesco a lancé une action en faveur de la sauvegarde des langues en danger.
a écrit :Il faut enrichir ces gamins qui n'ont pas eu accès par leur milieu à la culture bourgeoise et c'est pourquoi je crains personnellement que des écoles en breton leur créent des handicaps. Mais que les gamins qui peuvent et le veulent parlent et étudient en breton EN PLUS du français ne me gêne pas.
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