PG, NPA, PCF... recomposition-alliance électorale à gauche ?

[Valiere]

Ton analyse est un peu pessimiste...On en reprendrait ainsi pour dix ans, au moins..
Moi je pense et là je suis d'accord avec le POI, voire avec LO que les échéances électorales ne sont pas le summum et que l'accentuation de la crise nous oblige à préparer des initiatives sur le terrain social et politique .

[com_71]

Rencontres unitaires : bilan d’étape

mardi 14 juillet 2009


Le NPA vient de rencontrer les forces de la gauche radicale et anticapitaliste. Premier tour d’horizon.

C’est la crise économique, les licenciements massifs, un taux de chômage sans précédent et qui va s'aggraver, la politique brutale de la droite néfaste à l'ensemble du monde du travail, pour sauvegarder les profits et les privilèges d'une minorité dans un système capitaliste en crise, qui conduisent notre politique unitaire.

Elle vise à l’unité la plus large et sans exclusive dans les mobilisations; elle veut regrouper sur le plan politique les forces anticapitalistes, les forces combatives, qui seront déterminantes pour les luttes. Dans cette perspective de mouvement d’ensemble, il s’agit de construire les leviers unitaires de mobilisation qui ont tant manqué, le semestre passé, face aux directions confédérales. Le rôle du NPA est d’impulser, d’aider à forger ces cadres unitaires. A nous seuls, nous ne pouvons construire l’opposition sociale et politique dont la carence est l'une des clés de la situation actuelle.

Nous avons donc proposé aux forces politiques que nous avons vues de prendre ensemble nos responsabilités. Les Alternatifs, le Parti de gauche, la Fédération et, en partie, le PCF ont répondu positivement. A nous tous de mettre en œuvre les outils de la riposte sociale. En ce qui concerne les régionales, nous avons proposé, comme lors des européennes, un accord durable sur un programme écologiste, anticapitaliste, social et démocratique de rupture. Ce qui implique un rassemblement indépendant politiquement du PS et la volonté de battre la droite au pouvoir sans passer des accords de gestion avec des formations dont nous ne partageons pas le programme.

Ces rencontres diverses et les déclarations communes qui émanent permettent d’acter les points de convergences et les désaccords avec les forces politiques concernées. On voit bien que c’est la relation au PS qui pose problème. C’est particulièrement clair avec le PCF, qui n’a pas renoncé à des majorités de gestion avec les socialistes. Cela le conduit à accepter, dans les conseils régionaux, des politiques contraires à ce que défendent ses militants, comme subventionner des entreprises privées…qui licencient !

Contrairement à ce que racontent certains médias décidément « bien intentionnés » à notre égard, rien n’est fait. Rien n’est acté, avec personne. Les différentes déclarations qui font le point sur ces réunions sont accessibles sur notre site Internet. A notre université d’été, aura lieu un débat sur la question: toutes ces forces politiques sont invitées. Les militantes et les militants, nos lecteurs et nos sympathisants, ont toutes les cartes en main pour débattre.

Après d'indispensables discussions sur l’ensemble des problèmes posés, nous trancherons. Il n’y a aucune urgence. Le conseil politique national du NPA fera le point en septembre et nous rendrons compte, dans les colonnes de Tout est à nous!, de l’état d’avancement des discussions.

Pierre-François Grond

[Valiere]

cela s'appelle naviguer entre les deux courants antagonistes : celui gauchiste et l'autre voulant que le NPA sorte de son isolement...

[Crockette]

accord technique avec le PS quelle honte, si nous en sommes là c'est à cause d'une alternance d'incompétences entre le pS et la droite depuis au moins 1981...

les socialistes ont abandonné meme l'idée de toute riposte au capitalisme et meme au libéralisme, il n'y plus aucune valeur commune entre eux et une gauche de lutte sociale.

c'est à Mélanchon et à Buffet et surtout Piquet, de le comprendre cela.

[Valiere]

Je pense qu'il s'agit d'électoralisme que de préparezr dès maintenant les élections.
C'est un glissement opportiuniste qui masque leurs incapacité et leur contradiction ( le NPA co-gère loyalement la FSU)

[luc marchauciel]

Je pense qu'il s'agit d'électoralisme que de préparezr dès maintenant les élections.
C'est un glissement opportiuniste qui masque leurs incapacité et leur contradiction ( le NPA co-gère loyalement la FSU)

Contrairement à ce que fait le parti de Gauche, qui ne parle pas d'élection, ô grand jamais, et qui n'y pense même pas.
Le lendemain des européennes, j'avais un coup de fil du responsable local du Parti de Gauche qui m'appelait pour savoir si le NPA voulait les rencontrer pour préparer un nouvelle élection (une cantonale partielle quelconque)... Je lui ai dit qu'on en avait un peu marre des élections et qu'on voulait passer à autre chose.
Quant à la cogestion... Valière, quelle est la position de ton parti sur la cogestion des exécutifs avec le Parti Socilaiste, par exemple les conseils régionaux ? Merci de répondre, de préférence avec un truc clair si c'est possible.

[Crockette]

je vais rappeler une banalité mais qu'on entend pas souvent tellement c'ets évident :

le PS comme l'UMP c'est les memes !

ils respectent les memes usages, s'habillent en costume cravate, utilisent le meme vocabulaire fait de paraphrase, ils ont globalement les memes professions, ils fréquentent les memes amis, et les memes endroits publics + ils ont fait les memes grandes écoles. leurs parents sont issus de milieux sociaux aisés voir très aisés.

en conclusion ; ils ont pondu le PS et l'UMP des lois qui ont fait des cadeaux immenses aux multinationales, sans aucune compensation d'ailleurs.

voilà aujourd'hui la classe des travailleurs en dessous des 2000 euros par mois passe au paiement de la facture de leur incompétence sur au moins 30 ans.
chomage technique, licenciement, rsa, rmi etc.

les sénateurs comme les députés du PS et de l'UMP ont des indemnités qui atteignent les 9000 euros par mois, voir les dépasse lorsqu'ils cumulent les mandats locaux ou européens.


pourquoi voulez vous que le PS comme l'UMP change ce système ??


et le NPA s'apprete à passer des accords techniques avec ces personnages, pour pérenniser le système ? quelle honte !!

[Ottokar]

je vais rappeler une banalité mais qu'on entend pas souvent tellement c'ets évident :

le PS comme l'UMP c'est les memes !

Ben non c'est pas exactement les mêmes... sinon pourquoi on en parlerait ? Bien sûr, cela fait une petite lurette que le PS est devenu un parti de gouvernement, bourgeois, qu'il recrute souvent le même type de politiciens que les autres partis de droite, qu'au gouvernement il ne mène pas une politique économique et sociale différente car il ne veut ni ne peut s'en prendre à la bourgeoisie.

Cela dit, il n'a pas le même type d'électeurs, les mêmes rapports avec les classes populaires, la même sensibilité (très relative) à celles-ci. C'est ce qui fait que LO a voté MITTERAND ou Ségolène Royal dans le passé aux présidentielles, par solidarité avec l'électorat populaire, et peut faire des alliances municipales (pas la peine de rouvrir ce sujet, LO l'a fait, point, ceux qui n'étaient pas d'accord il y a deux ans ne sont toujours pas d'accord aujourd'hui on le sait).

Pour les régionales, c'est bien plus difficile, car les régions aident DIRECTEMENT les entreprises, par "l'action économique". Quant aux "accords techniques" du NPA, c'est une coquetterie de langage pour dire "accord". Et ce sera difficile, même pour eux, car le système est à deux tours comme aux municipales : entre 5 et 10, on peut fusionner, mais il faut avoir plus de 10 pour se maintenir. Hors de portée du NPA, seul, avec Mélenchon (qu'il couvrira s'il allie avec lui de son petit crédit) et sans doute même avec le PC (ou le PC et même LO, ce que LO n'a pas envie de faire, visiblement).

Moi ce qui me choque le plus, ce sont ces partis qui, à peine les européennes finies, se préoccupent des régionales... avant les présidentielles, sans doute. Je suis content que LO soit sur le terrain, avec ses caravanes et parle d'autre chose.

Les élections , il sera bien temps. Plus tard.