367 femmes portent la burqa en France

Message par Vérié » 29 Juil 2009, 18:34

a écrit :
Mercredi 29 Juillet 2009
Le port de la burqa est marginal
Par Tiphaine SALIOU
leJDD.fr
>> Moins de 400 musulmanes porteraient le voile intégral en France, selon deux notes publiées, au début du mois de juin, par les services de renseignement de la police et révélées mercredi par le journal Le Monde. D'après les enquêteurs, le phénomène concernerait en majorité des femmes jeunes (moins de 30 ans), vivant le plus souvent en milieu urbain et volontaires pour porter la burqa.

Selon une étude, 26 % des femmes portant la burqa sont des converties à la religion musulmane. (Reuters)Selon une étude, 26 % des femmes portant la burqa sont des converties à la religion musulmane. (Reuters)
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Alors qu'une mission parlementaire vient d'être créée pour faire le point sur le port du voile intégral en France, deux enquêtes des services de renseignement de la police ont été transmises début juillet au gouvernement. L'une et l'autre, citées par le journal Le Monde, concluent à une "pratique marginale". Ainsi, selon la sous-direction de l'information générale (SDIG), seules 367 musulmanes porteraient la burqa, en France. Un phénomène minoritaire. Sauf qu'il y a moins de dix ans, la burqa ou le niqab, ce long voile qui dissimule intégralement le corps et le visage de la femme, était inconnu dans l'hexagone, rappellent les enquêteurs.

La SDIG, qui rassemble, au sein de la sécurité publique, une partie des anciens Renseignements généraux (RG), dresse une photographie du phénomène: la majorité des femmes identifiées portent le voile intégral volontairement ; la plupart d'entre elles ont moins de 30 ans ; 26 % sont des converties à la religion musulmane. Et presque toutes vivent dans des grosses agglomérations urbaines, en région parisienne, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le Nord ou en Rhône-Alpes.

"Provoquer la société"

Même constat du côté de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), issue de la fusion entre l'autre partie des RG et l'ex-DST. Sa note, datée du 1er juillet, ne donne pas d'estimation chiffrée, mais affirme que le phénomène concerne en priorité les grands centres urbains, de la région parisienne à la vallée du Rhône. Ici aussi, l'importance des femmes converties est soulignée. Surtout, les policiers de la SDIG expliquent que le port du voile intégral s'apparente à une volonté de "provoquer la société, voire sa famille", et à un militantisme affiché, issu du salafisme.

La SDIG s'est également attachée à faire le point des positions prises par les différentes organisations représentatives de l'islam en France, précise Le Monde. Et selon les auteurs de la note, les musulmans dans leur grande majorité - les fondamentalistes mis à part - rejettent le voile intégral mais craignent que la polémique sur la burqa aboutisse à "stigmatiser l'islam".

Reste que ces évaluations dressent enfin un état des lieux officiel et permettront sans doute de relativiser la polémique qui a surgi début juin, et conduit le communiste André Gerin, soutenus par quelques 58 députés de toutes tendances politiques, à exiger la création d'une commission d'enquête parlementaire en vue d'une nouvelle législation.
Vérié
 
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Message par Valiere » 30 Juil 2009, 06:59

voici une contribution intéressante,si la police le dit!????
Sansconsidérer qu'il s'agit du combat prioritaire, faut-il laisser plusieurs centaines de femmes souffrir sous le voile intégral ou être "robotisée"! souvent par contrainte!?
Valiere
 
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Message par Groza » 30 Juil 2009, 08:32

Autre contribution :

a écrit :
À Vénissieux, terre d'expansion de la burqa
Par Cécilia Gabizon, envoyée spéciale à Vénissieux.


REPORTAGE - Dans cette ville de la banlieue lyonnaise, le port du voile intégral se développe sur les visages féminins en même temps que s'ancre le rigorisme religieux.

«Vénissieux, c'est le pays de la burqa !», s'esclaffe Mourad, 19 ans, tandis que passe un couple : lui, barbe et petit calot ; elle, toute en noir «ensevelie». Dans les allées du vaste marché de la cité des Minguettes, elles ne sont qu'une poignée, ce jour-là, à porter le voile intégral. Un mot d'ordre est passé pour qu'elles se fassent discrètes. Les religieux essaient d'éteindre le feu. «D'habitude, on en voit une trentaine», raconte Corinne, qui vend des légumes. Au total, dans cette banlieue de 60 000 habitants mitoyenne de Lyon, elles seraient «plus d'une centaine», selon le maire communiste André Gérin. Une des concentrations les plus importantes de France. «La burqa est la pointe de l'iceberg. Dans certains quartiers, toutes les relations entre hommes femmes sont sous surveillance. L'islamisme nous menace réellement», explique l'élu, comme pour justifier le séisme qu'il a provoqué en réclamant une commission d'enquête parlementaire. Un pavé, un testament aussi. Après vingt-cinq ans de règne sur une ville autrefois érigée autour des industries de la région, le maire a décidé de passer la main avant la fin de son mandat. C'était la semaine dernière. Avant de partir, il a voulu alerter la République sur «l'intégrisme qui gangrène sa ville, et bien d'autres régions de France».


Incidents quotidiens aux guichets de la mairie



L'islam est probablement la première religion à Vénissieux, où plus de la moitié de la population est d'origine étrangère, principalement maghrébine selon Gérin. Et la plupart des salles de prières incrustées en bas des tours sont salafistes. Chaque jour, s'y diffuse un islam rigoriste. Près de la mosquée Essalem, bungalow enchâssé dans les bâtiments HLM, des adolescents commentent. «Une femme ne peut pas être près d'un homme sans que Sheitan (satan) ne rôde», dit un garçon. Son frère accompagne son épouse «partout». Dans la rue, les femmes portant le niqab - voile noir intégral - circulent presque sans choquer. Beaucoup les connaissent. Elles ont grandi dans le quartier. Elles ne se heurtent aux règles de la République qu'aux guichets de la mairie. «Les incidents sont quotidiens», se lamente Hélène Mexis. Responsable de toutes les formalités administratives à Vénissieux, elle est en première ligne. Pour le renouvellement de la carte d'identité ou du passeport, la photo tête nue entraîne de violentes protestations : «Ils nous accusent de racisme, nous menacent de représailles.» Certaines femmes refusent finalement de se découvrir. Elles restent sans pièce d'identité. Mais c'est à l'occasion du dépôt des dossiers de mariage que les agents sont confrontés «à des hommes qui, bien souvent, monopolisent la parole et refusent que leur future compagne ne se découvre». Or les textes sont clairs : les fonctionnaires doivent vérifier l'identité des futurs conjoints et mener l'entretien à visage découvert pour mieux cerner si l'union n'est ni contrainte ni feinte. Enfin, la célébration doit se dérouler tête nue. De quoi crisper les obsédés de la règle islamique, des immigrées, mais surtout des «Françaises, souvent jeunes et d'origine maghrébine, ainsi que des converties, comme les maris», précise Hélène Mexis. Sans oublier les sans-papiers, car certaines unions sont arrangées par des gourous religieux entre les deux rives de la Méditerranée.

Les enfants de ces couples sont, pour certains, scolarisés dans les écoles de la ville. Chaque directeur gère ses «mères en burqa». «J'en ai deux, je reconnais l'une à ses yeux que je distingue à travers la fente et l'autre à sa silhouette», assure la responsable de la maternelle Jean-Moulin. «La mienne se découvrait dans la classe quand on parlait de sa fille», se souvient une institutrice de l'école Léo-Lagrange, qui apparemment ne veut exclure personne. «Vous savez, on a aussi des parents ivres. On fait avec. Ce qui compte, c'est l'élève», ajoute-t-elle. Des fillettes à la féminité en sursis. Dans la cour, l'institutrice les entend souvent évoquer ces «jupes et dos nus qu'elles ne mettront bientôt plus. Elles ont une conscience aiguë de leur condition». Partout, la pression religieuse s'accroît et prend dans ses filets des enfants toujours plus jeunes. Directrice de l'école primaire Charles-Perrault depuis treize ans, Patricia Truong a vu les voiles fleurir. Presque la moitié des mères vont tête couverte tandis que les djellabas uniformisent les silhouettes. Les femmes sous burqa restent rares et Patricia Truong exige qu'elles se dévoilent pour vérifier leur identité avant de remettre un enfant. Mais «la question religieuse dépasse la burqa et s'avère très prégnante à l'école maternelle et élémentaire», s'inquiète-t-elle. Certains petits font le ramadan qui n'est pourtant pas prescrit aux enfants. «J'appelle systématiquement les parents pour expliquer que le jeûne est incompatible avec les activités scolaires», dit-elle. Beaucoup d'élèves boudent la cantine pour des raisons religieuses. La mairie a refusé la viande hallal, mais propose du poisson deux jours par semaine. «Les élèves sont beaucoup plus nombreux ces jours-là», confirme Bernard Curtet, directeur de l'école élémentaire Jean-Moulin. Jeudi, il y avait exceptionnellement du porc, mais les trois quarts des inscrits ont demandé le menu de substitution à l'école Charles-Perrault. Même ainsi, «on a des enfants en maternelle qui refusent de manger des carottes, car elles n'ont pas été égorgées !», raconte Patricia Truong. En primaire, le cours de biologie sur la reproduction est parfois contesté. «L'obscurantisme progresse», constate-t-elle.


Une contre-offensive municipale tardive



C'est pourtant de Vénissieux que partit «La Marche des Beurs» en 1983. Après une bavure, quelques fils d'immigrés mettent le cap vers la capitale pour enrayer la violence, et clamer leur désir d'être «des Français à part entière». À l'arrivée, ils sont 100 000 venus dire à la société française, autant qu'à leurs parents, qu'ils vont rester en France, qu'ils veulent s'intégrer, qu'ils réclament l'égalité. La gauche fraîchement arrivée au pouvoir donnera la carte de séjour de dix ans aux immigrés. L'égalité attendra. L'amertume gagne, l'islam aussi. Des prêcheurs sillonnent les banlieues dans le Rhône. Mais c'est à Vénissieux que se tient le premier congrès de l'Union des jeunes musulmans (UJM) en 1992. Inspirés par les Frères musulmans Tariq et Ramadan, les leaders relisent les injustices sociales à l'aune du mépris racial, du rejet de l'islam. Des animateurs, des éducateurs, des médiateurs, des professeurs de sport sortent de la pépinière UJM et relaient depuis ces années ce message. Dans les années 1990, des hommes vérifient parfois les cabas des ménagères pour traquer le jambon. On refuse des femmes aux enterrements. Il faudra l'expulsion de l'imam salafiste Bouziane, en 2002, pour déclencher la contre-offensive municipale. Deux projets de mosquée hors des caves sont en cours. Les relations avec les communautés musulmanes traditionnelles ont été renforcées. Sans stopper l'expansion des salafistes à ce jour.


«Apporter une réponse religieuse à ces dérives»



Partout en France, le nombre de femmes «ninja» suit une courbe «exponentielle», selon l'imam de Guyancourt (Yvelines), Abdelali Mamoun. Des communautés prospèrent en région parisienne. À Trappes, aux Mureaux, à Mantes, Argenteuil, Stains, Nanterre, Sartrouville, mais aussi Puteaux, Grigny, Évry ou encore Longjumeau et, désormais, dans des zones plus rurales. «Il faut apporter une réponse religieuse à ces dérives, prévient Abdelali Mamoun. Même si ces salafistes ne sont pas djihadistes, ils haïssent l'Occident, ils crachent sur les koufars, les infidèles, mais profitent de tous les avantages sociaux de la France. Sans s'installer sur une terre musulmane comme le veut pourtant leur doctrine. Leur duplicité nuit aux Français de confession musulmane.» Une position que partage Mustapha Ghouila, président de l'Association nationale des élus de banlieue, qui a grandi à Vénissieux : «On ne peut pas tourner le dos à la France, à ses traditions, en provoquant ainsi en burqa.»

Si le front antiburqa est large, certains ne voudraient pas «qu'un voile, même intégral, masque le fléau du chômage et la précarité». Parmi les Français de confession musulmane, beaucoup «sentent même une forme de solidarité avec celles qui portent le niqab, explique Azzedine Gaci, président du Conseil régional du culte musulman du Rhône, non pour défendre leur tenue, mais par réflexe identitaire.» Parmi la jeunesse, toutefois, subsiste une relative indifférence devant ces voiles qui ont recouvert tant de têtes. Un «chacun fait ce qui lui plaît», version islamique, que résume Nizar : «Si la femme veut burquer, elle burque. Si elle ne veut pas, elle ne burque pas !» Des mots et un ton légers en décalage avec l'inquiétude grandissante que manifestent des élus devant un phénomène difficile à maîtriser.
"Nous sommes de ceux [...] qui ne desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs"
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Message par Vérié » 30 Juil 2009, 08:50

a écrit :
Partout en France, le nombre de femmes «ninja» suit une courbe «exponentielle», selon l'imam de Guyancourt (Yvelines), Abdelali Mamoun.

Exponentielle ? Si les chiffres de la DCRI (ex RG) sont exacts ou du moins nous donnent une idée de l'ordre de grandeur du "phénomène", le moins qu'on puisse dire, c'est que celui-ci est en effet hyper marginal.

De plus, selon les détails fournis par Le Monde, non seulement la moitié des femmes portant la burqa seraient des "volontaires", mais un quart seraient des "Françaises de souche" converties. Leur comportement s'apparenterait davantage à la provocation qu'à la soumission : une "exhibition" de femmes en burqa aurait eu lieu dans une galerie commerciale...

Ca ressemble donc beaucoup à un comportement de secte de'illuminé(e)s.

Une commission d'enquête de 50 députés (payés pour ça ?), avec leurs secrétaires, sous-fifres etc. Ca fera pas loin d'un enquêteur par porteuse de burga !

Vérié
 
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Message par artza » 30 Juil 2009, 09:10

(Vérié @ jeudi 30 juillet 2009 à 08:50 a écrit :
Exponentielle ? Si les chiffres de la DCRI (ex RG) sont exacts ou du moins nous donnent une idée de l'ordre de grandeur du "phénomène", le moins qu'on puisse dire, c'est que celui-ci est en effet hyper marginal.

De plus, selon les détails fournis par Le Monde, non seulement la moitié des femmes portant la burqa seraient des "volontaires", mais un quart seraient des "Françaises de souche" converties. Leur comportement s'apparenterait davantage à la provocation qu'à la soumission : une "exhibition" de femmes en burqa aurait eu lieu dans une galerie commerciale...


:marsububu:

Tout va pour le mieux!

Obscurantismes, superstitions et préjugés réactionnaires de sexe ou de couleurs de peau prolifèrent bénificiant de complaisances multiples y compris au sein de ce qu'il est convenu d'appeler l'extrême-gauche peu importe pour certains du moment qu'il n'ya pas de vagues.
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Message par Groza » 30 Juil 2009, 09:14

Un développement "exponentiel" me parait en effet exagéré. Par contre avancer un chiffre aussi dérisoire et aussi précis que 367 me parait tout aussi absurde.

Il reste indéniable, que derrière ce ridicule travaille de comptage se cache une réalité difficile pour les femmes et un développement des idées obscurantistes.

Quand aux femmes volontaires, cela me rappelle un texte de Rousseau sur l'esclavage (je crois qu'il s'agit de Rousseau mais ça reste à vérifier) : à un contradicteur qui expliquait qu'il y avait des esclaves volontaires qui souhaitaient le rester, l'auteur répondait qu'il était concevable que certains préfèrent cette situation à la liberté mais que "la folie ne fait pas loi" et l'esclavage devait être combattu.

Ces militantes de la soumission féminine et des inégalités sexuelles et/ou ses inconscientes ne veulent et ne peuvent apporter qu'un recul de la condition féminine. Et quelque-soient leurs raisons, elles doivent être combattues
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Message par roudoudou » 30 Juil 2009, 09:32

a écrit :Exponentielle ? Si les chiffres de la DCRI (ex RG) sont exacts ou du moins nous donnent une idée de l'ordre de grandeur du "phénomène", le moins qu'on puisse dire, c'est que celui-ci est en effet hyper marginal.

Salut Vérié :wavey:
Oui et non car se sont des militantes communautarisme et réac ne l'oublie pas Vérié. nous" toute eg compris" n'avons même pas le quart de militant homme, femme compris dans les quartiers au cas ou tu ne le saurais pas.
Donc ils ont bien une influence sur la classe ouvrière des quartiers populaire et oui
malheureusement.


a écrit :De plus, selon les détails fournis par Le Monde, non seulement la moitié des femmes portant la burqa seraient des "volontaires", mais un quart seraient des "Françaises de souche" converties. Leur comportement s'apparenterait davantage à la provocation qu'à la soumission : une "exhibition" de femmes en burqa aurait eu lieu dans une galerie commerciale...

Ca ressemble donc beaucoup à un comportement de secte de'illuminé(e)s.


Se sont des intégristes fanatique communautarisme et réac par dessus le marché fesant partie de la secte islam, depuis quant les religions ne son pas des sectes pour toi???????

a écrit :Une commission d'enquête de 50 députés (payés pour ça ?), avec leurs secrétaires, sous-fifres etc. Ca fera pas loin d'un enquêteur par porteuse de burga !

Personnellement mettre des chiffres la dessus nous permet de voir le nombre d'illuminé en question.
Et ses de toute façon plus utile que de donner des chiffres bidon, ou malveillant la dessus non???
En plus vue le pognon que gaspille le nain de jardin Sarko ça ne devrait pas trop se connaître.
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
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Message par Vérié » 30 Juil 2009, 09:59

a écrit :
Tout va pour le mieux!

Obscurantismes, superstitions et préjugés réactionnaires de sexe ou de couleurs de peau prolifèrent bénificiant de complaisances multiples y compris au sein de ce qu'il est convenu d'appeler l'extrême-gauche prolifèrent peu importe pour certains du moment qu'il n'ya pas de vagues.


En période de crise, il est clair que l'obscurantisme et les préjugés prolifèrent. Nous devons bien entendu combattre (ou du moins dénoncer, vu qu'on ne combat souvent pas grand chose concrètement, au delà des mots) tous les obscurantismes. Mais il faut aussi essayer de distinguer l'importance réelle des phénomènes : le nombre des victimes des Témoins de Jéhovah doit représenter 1000 fois le nombre de porteuses de burqa/niqab. Et ce n'est qu'un exemple... entre 1000.
Si 10 enfants sont assassinés chaque année par des criminels sexuels (je donne ce chiffre au hasard, il me semble qu'il n'y en a pas un par mois...), doit-on faire une commissions d'enquête et une loi spéciale pour les criminels sexuels assassins d'enfants ? Si 100 vieillards sont séquestrés par leurs familles, doit-on faire une loi sur la séquestration des vieillards ? etc

Ca n'implique pas de faire preuve de complaisance vis à vis des assassins sexuels d'enfants et des séquestreurs de vieillards. Ca n'a rien à voir.
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Message par quijote » 30 Juil 2009, 10:28

(Groza @ jeudi 30 juillet 2009 à 09:14 a écrit : Un développement "exponentiel" me parait en effet exagéré. Par contre avancer un chiffre aussi dérisoire et aussi précis que 367 me parait tout aussi absurde.

Il reste indéniable, que derrière ce ridicule travaille de comptage se cache une réalité difficile pour les femmes et un développement des idées obscurantistes.

Quand aux femmes volontaires, cela me rappelle un texte de Rousseau sur l'esclavage (je crois qu'il s'agit de Rousseau mais ça reste à vérifier) : à un contradicteur qui expliquait qu'il y avait des esclaves volontaires qui souhaitaient le rester, l'auteur répondait qu'il était concevable que certains préfèrent cette situation à la liberté mais que "la folie ne fait pas loi" et l'esclavage devait être combattu.

Ces militantes de la soumission féminine et des inégalités sexuelles et/ou ses inconscientes ne veulent et ne peuvent apporter qu'un recul de la condition féminine. Et quelque-soient leurs raisons, elles doivent être combattues

" Traité sur la servitude volontaire" d 'Etienne de la Boétie . écrit au 16 ème siècle
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Message par Vérié » 30 Juil 2009, 10:39

a écrit : Groza
Un développement "exponentiel" me parait en effet exagéré. Par contre avancer un chiffre aussi dérisoire et aussi précis que 367 me parait tout aussi absurde.


Les chiffres des RG sont en général assez sérieux. LO, qui compte sérieusement les manifestants, les meetings etc, sans chercher à les gonfler, en sait quelque chose : les chiffres se recoupent généralement. Après, le ministère de l'intérieur, quand il a le rapport des RG (aujourd'hui DCRI) entre les mains, choisit de cacher le rapport, de le publier ou d'essayer de le truquer - ce qui ne marche pas toujours, car ça ne plait pas aux auteurs du rapport. (On l'avait vu à propos des rapports des RG sur les émeutiers de banlieue, qui contredisaient les déclarations du gouvernement.)

En ce qui concerne la burqa, les RG n'ont pas de raisons particulières de minimiser le "phénomène" - d'autant que le gouvernement a cherché au contraire à le gonfler. Alors, 367, effectivement, c'est étrangement précis. Ca veut peut-être dire qu'ils en ont recensé 367 et que certaines (qui ne sortent pas de chez elles ?) n'ont pas été comptées. Mais ça ne change rien sur le fond, d'autant que deux organismes différents ont procédé à des enquêtes pour arriver au même résultat : le nombre de femmes portant la burqa est en effet dérisoire, et on ne peut que s'en réjouir.
Vérié
 
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