(Vérié @ dimanche 27 septembre 2009 à 09:24 a écrit :a écrit : Quijote
1) mais Trotsky dans le programme de transition souligne l 'importance ,de l 'armement comme débouché . Les forces productives se sont développées à travers l 'armement ,
2) à travers les commandes de l 'Etat et son intervention : exemple : développement des télécoms , énergie nucléaire , transports etc.. il a fallu les béquilles étatiques pour suppléer à la carence des entreprises privées quitte à les redonner ensuite aux investisseurs privés quand elles sont rentables .
3)Aujourd'hui la finance remplace de plus en plus les investissements productifs .La récession est là avec un taux de croissance négatif ou avoisinnant zéro . Le système semble se gripper
1) Non, les forces productives ne se sont pas développées qu'au travers de l'armement, même si la guerre (donc la recherche à but militaire) est un puissant stimulant. L'armement est certes un élément important de l'économie capitaliste. Cliff, Kidron en ont même fait une théorie : "l'économie permanente d'armement", c'est à dire en dehors des périodes de guerre et de préparation de guerre.
Mais le pourcentage de l'économie consacré à l'armement n'est pas plus élevé aujourd'hui qu'à l'époque de Trotsky ou à la veille de la guerre de 14-18, et il est beaucoup plus faible que dans les années cinquante. La théorie lambertistes des "forces destructives" (le capitalisme ne développe plus que des forces destructives - à ne pas confondre tout de même avec celle de Cliff...) ne tient donc pas debout.
2) L'intervention de l'Etat, c'est encore un autre problème. Ce qui est en question, c'est le développement ou non des forces productives. Que les capitalistes aient recours à la béquille étatique, ça n'a pas empêché les forces productives de se développer, et ce n'est pas vraiment nouveau non plus. Donc, ne mélangeons pas les différents sujets.
3) Le fait que le système capitaliste connaisse des crises, dont la crise actuelle, n'est pas contradictoire avec le fait qu'il adéveloppé les forces productives ! C'est encore un autre sujet. Et personne ne prétend sur ce fil que le capitalisme a maîtrisé ses contradictions. Cela-dit, en dépit des investissements spéculatifs, les investissements productifs se sont poursuivis depuis le ralentissement des années 70, et les forces productives ont continué à se développer à un rythme élevé. Car, même 2 ou 3 % de croissance, rapporté à la masse gigantesque de la production, cela représente une augmentation énorme.
Bref, Quijote, je ne comprends pas trop le sens de tes interventions. Tu reconnais du bout des lèvres que les forces productives se sont développées, mais tu essaies de minimiser ce développement. Derrière ton attitude, il y a sans doute l'idée, complètement fausse, que reconnaître le développement des forces productives, ce serait prêter un caractère progressiste au capitalisme. Or, comme on l'a déjà dit cent fois, le socialisme aurait pu faire beaucoup mieux, pas nécessairement en quantité absolue de production, mais certainement en quantité de biens utiles !
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A Erou.
Serais-tu capable de discuter sérieusement du sujet que tu as lancé - le développement des forces productives -, sans répéter tout le temps la même litanie et sans te lancer dans des attaques grossières tout'azimuts sans liens directs avec le sujet ?
Question . Même si le capitalisme ne peut s 'opposer au développement des forces productives dans une certaine mesure ( après des guerres qui détruisent tout ) , oui ou non objectivement constitue -t-il un frein par rapport à ce qui serait POSSIBLE avec le socialisme ? autrement dit a-t-il oui ou non épuisé sa mission histoirique progressiste? Est-il parasitaire comme le définit Lénine ? ou encore nécessaire ?
Deuxièmement que fais- tu de la croissance actuelle : zéro . Tu n 'as pas répondu à cette objection.
Mais j 'arrête là car comme j 'ai dit plus haut ça tourne en rond