a écrit : Convidado
Tu conclus qu'elles ont été et sont toujours en développement et "qu'on ne peut rien savoir de l'avenir" et moi qu'elles dépendent des lois du mode capitaliste de production, donc qu'elles finiront par s'effondrer et mener la société à la catastrophe.
Pourquoi déformer systématiquement ce que j'écris ? Pour polémiquer plus facilement ?
-Les forces productives, oui, historiquement, se sont toujours développées... mais au travers de crises et de catastrophes terribles comme la seconde guerre mondiale. Ca fait tout de même une différence avec une progression continue et paisible, tu ne crois pas ?
-Non, à l'échelle mondiale, en ce moment, c'est plutôt la tendance à la stagnation.
Ne mélange pas la situation actuelle avec l'évolution passée.
-La catastrophe (ou plutôt les catastrophes), oui. Mais elle peut prendre des formes diverses que nous ne pouvons pas prévoir. Ce n'est pas nécessairement la guerre nucléaire et al destruction complète de la planète. Ou l'effondrement complet style Empire romain, avec désagrégation des Etats et de la civilisation.
Et, encore une fois, ça dépendra de la réaction des prolétaires. Il n'y a pas d'automaticité économique qui mène à la catastrophe finale. Cette vision n'est qu'une version moderne du millénarisme, qui n'a rien à voir avec l'analyse marxiste.
a écrit : Convidado
des statistiques ne peuvent que, jusqu'à avant la crise, déterminer qu'une politique réformiste, et c'est ce que tout le monde a fait.
Ce ne sont pas les statistiques qui déterminent une politique réformiste. C'est l'absence de situation révolutionnaire ou pré-révolutionnaire sur une longue période qui fait perdre espoir en la possibilité d'une révolution.
En l'absence de période révolutionnaire, on ne peut en effet (statistiques ou pas) que défendre les intérêts immédiats du prolétariat, lutter pour des réformes, tout en essayant de maintenir une organisation et des traditions communistes. Mais certains se lassent et deviennent en effet réformistes ou pensent être plus efficaces en se consacrant à une activité particulière : logement, féminisme, syndicalisme etc.