a écrit : Jeug
Il n'empêche, on peut dire qu'il en est un frein dans la mesure où il n'y est pas pour grand chose.
Et on peut dire qu'il n'y est pas pour grand chose dans la mesure ou quiconque à sa place ferait beaucoup mieux.
C'est le sens du mot frein.
-On peut dire que le capitalisme est un frein, dans la mesure où le socialisme ferait mieux, surtout qualitativement, pas nécessairement quantativement, mais sans doute quantitativement aussi à moyen ou long terme. Nous sommes d'accord sur ce point. C'est un frein "relatif" - mais il s'agit d'une façon de "raisonner."
-En revanche, dire que le capitalisme "n'y est pas pour grand chose" est totalement absurde pour les raisons déjà exposées. En bref, dans le système capitaliste, le moteur c'est le capitalisme, le profit. Les agents économiques n'ont pas de vie propre, indépendante de celle du capitalisme. Pas plus aujourd'hui qu'hier.
Si tu nies que le capitalisme est le moteur du développement aujourd'hui, il faut nier aussi qu'il l'était à l'époque de la révolution industrielle, quand Marx le constatait. Ou bien, il faut que tu expliques ce qui a changé, qui ferait que, du rôle de moteur, le capitalisme serait passé à celui de frein.
Donc, pour résumer, en dehors de ses périodes de crise, le capitalisme reste un très puissant moteur de développement. Mais ce moteur a ses limites. On peut dire qu'il est bridé si l'on veut, mais même bridé, il est sacrément puissant !
Conclusion : le développement considérable du capitalisme rend encore plus urgent le socialisme !
a écrit :_Jeug_
Je fais allusion au gachis humain
Et pas seulement humain !
Mais ce gâchis n'implique pas que les forces productives se développent "toutes seules" contre le capitalisme...