Bien ou bien ?

Erou tu devrais apprendre à citer(faire des quote), tes propos seraient plus lisibles.
Bon alors ça c'est :
(K.MARX a écrit :
" LES FORCES PRODUCTIVES CONNAISSENT DANS LA PROPRIETE PRIVEE un développement qui n'est qu'unilatéral, ELLES DEVIENNENT POUR LA PLUPART DES FORCES DESTRUCTRICES ET UNE FOULE D'ENTRE ELLES NE PEUT PAS TROUVER lA MOINDRE UTILISATION SOUS SON REGIME"
Et ça :
(Lénine a écrit :
"La soif de profit du capital le pousse à développer sans limite les forces productives, la productivité du travail notamment; son agonie ne fera qu'exaspérer cette tendance; mais, dans le même temps, ces nouvelles forces productives qu'il engendre sont nuisibles pour lui, il ne peut les contenir; ces hommes, ces moyens e production, ces capitaux, il ne peut se les incorporer, sans pour cela faire encore plus baisser le taux de profit, accumuler encore plus de marchandises, de capitaux qu'il ne peut réinvestir de façon rentable, qu'il ne peut vendre, IL FAUT LES ELIMINER.Les forces productives sont prises dans l'étau de l'antagonisme entre leur nature d'instrument du travail concret, utile, au service des besoins de l'humanité, et leur forme de capital productif assoiffé de plus-value Elles tendent à s'amputer de leur propre surplus, inutilisable pour leur mise en valeur en tant que capital productif. Elles sont contaminées par le parasitisme et la putréfaction du mode de production dans le cadre duquel elles fonctionnent: elles tendent à se nier elles-mêmes, à se transformer en forces destructives; "organes d'exécution de la volonté de l'homme sur la nature, organes du cerveau humain créés par la main de l'homme", elles se dressent contre leur créateur et le menacent d'anéantissement"
?
Dans quels livres ? Dans quels documents ? Quelle date ?
Moi ce que je vois dans ça, c'est que dans le cadre du système d'exploitation capitaliste les forces productives peuvent devenir des forces destructives.
Jusque là tout le monde est d'accords. Les 2 guerres mondiales rendent ça évident.
Mais la dialectique ne s'arrête pas là.
Les forces destructives peuvent devenir des forces productives.
-C'est "le passage de la quantité à la qualité et inversement".
-Il y a aussi : "les contraires se touchent"
Une partie des forces destructives se mélangent avec une partie des forces productives. Ce qui permet une confusion entre l'économie de guerre et la production civile.
-IL y aussi "la négation de la négation"
Quand les forces destructives ont atteint un stade de non retour, les guerres mondiales, la destructions, la barbarie planétaires, le gaspillages humain et matériel sur tout le globe, ce qu'on voit aujourd'hui par exemple dans le chômage(l'armée de réserve, le lumpen-prolétariat), la malnutrition et la faim dans le monde.
Ou quand les forces productives ne peuvent plus devenir des forces destructives, c'est le socialisme et surtout le communisme pour satisfaire les besoins de chaque être humain, pour élever le niveau de vie, et culturel de chaque être humain, et pour l'épanouissement du genre humain. Les forces productives se développent pour qu'on ait de plus en plus de vacances, de loisirs et qu'on puissent plus revenir en arrière.
Sinon, on peut pas tout mettre sur un pied d'égalité, le système d'exploitation capitaliste du 19ème siècle n'est pas le même que celui du 20ème siècle ... l'un est jeune et en pleine croissance, l'autre est vieux et pourrissant. Dans ce cadre là les forces productives ne se développent pas de la même façon au 19ème siècle et au 20ème siècle. Au 19ème siècle le capitalisme est un facteur de progrès pour les forces productives, au 20ème siècle c'est une entrave absolue, les 2 guerres mondiales en sont une évidence. Une partie importante des forces productives se transforment en forces destructives.
D'un autre côté, au 20ème siècle, entrant en contradiction absolue avec le développement des forces productives, Le système capitaliste pourrissant est obligé d'emprunter au collectivisme, au socialisme, à l'expérience soviétique. Tout ça c'est sous la pression des progrès technologiques et scientifiques(nucléaire, Industrie spatiale, génétique, robotique, informatique), sous la pression des luttes des travailleurs pour satisfaire leurs besoins élémentaires(condition de travail, salaire ... etc, etc), pour élever un peu leur niveau de vie faute de révolution prolétarienne sur le globe terrestre, faute de socialisme mondiale, faute d'internationale ouvrière planétaire.
Bon, après, tout ça faut le quantifier, le mesurer comme des scientifiques, comme l'avaient fait les communistes révolutionnaires par le passé ... Marx, Engels, Lénine, Trotsky, les Internationales. Quand on est des petites organisations, peu implantée dans la classe ouvrière et parmi les travailleuses, travailleurs en générale dans le monde, les mesures ne sont pas si exacte, précises ... les classes dominantes sont même beaucoup plus précises que les classes exploités.
Ce n'est qu'en accroissant le nombre de militants, de dirigeants dans la classe ouvrière en lutte qu'on tranchera définitivement, impitoyablement sur ces questions. Pour le moment ça sert à rien d'être super catégorique ...
Autant chercher ce qui nous rassemble en temps de crise, en temps d'offensives du patronat pour la défense des exploités ...
-que les travailleurs interdisent les licenciements(fin des contrats CDD, Intérim, temps partiel, stages, embauches massives en CDI)
-que les travailleurs contrôlent les finances des entreprises (les salaires, les prix) agricoles, industrielles et surtout bancaires, financières
Il y a que dans cette direction là que les travailleurs pourront mesurer scientifiquement les forces destructives, les forces productives, feront croitre les forces productives pour satisfaire les besoins de genre humain et pour l'épanouissement de toute l'humanité.
A+