Informations Ouvrières

Message par lucifer » 13 Juil 2010, 17:11

(Crockette @ mardi 13 juillet 2010 à 08:58 a écrit : bon, j'ai croisé au marché un paquet de militants du POI (ils étaient trois)

je me suis arreté mais ils avaient pas le temps de discuter car leur objectif était de faire signer le plus possible de gens sur leur pétition "non à la réforme des retraites".

Schivardi "non à l'augmentation des impots" ca devient ridicule...ce manque de sens politique et d'analyse.


vraiment Schivardi commence à m'énerver celui là. je manquerai pas de le dire la prochaine fosi au marché; ça fait vraiment communiste guignol tout cela.
  :wacko:


Hummm,je pense que j'éprouve une certaine compassion pour les Cdes du POI :cry3: ,et je crois comprendre pourquoi ils n'avaient 'pas le temps de discuter" :whistling_notes: .
lucifer
 
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Message par Crockette » 14 Juil 2010, 11:03

alors n'oublie pas d eprendre ta carte dans un syndicat d'artisan..ou dans un syndicat d'agriculteur pour dénoncer le fait que les artisans payent trop d'impots...

le problème du POI et de Schivardi c'est d'analyser les problèmes par le petit bout de la lorgnette...

quand tu vois Bettencourt avec un cheque de 30 millions d'euros...au nom du bouclier fiscal, c'est normal..que les impots vont augmenter chez les autres.
non ? et dire qu'il ne faut pas augmenter les impots sans parler des cadeaux fait aux riches, c'est aussi stupide que de dénoncer le fait que la sécu soit en déficit alors qu'elle a un tas de créance à récupérer et qu'elle a subi un tas de perte de recettes au nom des allègements des cotisations sociales employeurs.


Schivardi il s'entendrait bien avec Bayrou tiens. les memes arguments.
d'ailleurs si certains militans se sentent plus à l'aise dans le smarchés plutot que devant les entreprises c'est pas pour rien. (je retire cette dernière phrase elle est limite démago). :sleep:
Crockette
 

Message par Front Unique » 14 Juil 2010, 22:41

Informations Ouvrières N° 106 semaine du 15 au 21 Juillet 2010

L'EDITO PAR LUCIEN GAUTHIER

Et maintenant ?

Passons sur les dénégations, ce 12 juillet, sur France 2, du président de la République sur les affaires et les scandales qui minent ce gouvernement et ce régime, pour revenir aux trois premières minutes de son discours.

Parlant à la première personne, il a dit : je maintiens le ministre Woerth à son poste ; il mènera la réforme des retraites ; le Conseil des ministres adoptera le projet de loi le 13 juillet ; l’Assemblée nationale en discutera à partir du 6 septembre. La loi sera votée en octobre.

Les choses sont clairement dites.

Il a simplement consenti à dire qu’il recevra les « partenaires sociaux », qu’il écoutera les débats à l’Assemblée nationale, mais que le coeur de sa loi, à savoir la remise en cause du départ à la retraite à 60 ans et le passage à 62 ans, ainsi que l’alignement du public sur le privé, sera maintenu.

Il l’a clairement dit : il y aura débat, mais ma loi sera votée.

A tous ceux qui proposaient des réécritures, des amendements, un « grand débat parlementaire », des négociations, des propositions alternatives, il a clairement indiqué ce soir : ma loi sera votée.

Il leur a dit : vous pouvez faire des propositions sur des questions secondaires, mais la remise en cause de la retraite aura lieu.

Et il a ajouté : je m’attends à ce qu’il y ait des manifestations. C’est une forme d’expression sociale,mais même s’il y a beaucoup de monde dans la rue, je ne reculerai pas.

La preuve est faite que les manifestations saute-mouton, sans lendemain, ne sont rien d’autre pour M. Sarkozy qu’une « expression sociale ».

Mais les travailleurs ne veulent pas s’exprimer socialement.

Ils veulent voir le retrait d’un projet qui va remettre en cause la vie de dizaines de millions de travailleurs, de 15 millions de retraités et hypothéquer l’avenir de toute la jeune génération.

Et c’est pourquoi, chaque jour qui passe, s’exprime avec plus de force encore cette volonté des travailleurs de voir ce projet retiré.

C’est ainsi que dans tout le pays s’élargit le nombre de prises de position intersyndicales pour dire : « Le 7 septembre, grève interprofessionnelle pour le retrait du projet de loi ! »

L’annonce par le président Sarkozy qu’il maintient le cap laisse-telle une autre voie que celle de la lutte de classe pour obtenir le retrait du projet ?

N’exige-t-elle pas d’en finir avec le prétendu débat qui ne ferait qu’accréditer qu’une réforme est nécessaire ?

La seule chose qui est nécessaire, c’est le retrait.

C’est ce à quoi s’attachent les militants du Parti ouvrier indépendant, avec des dizaines de milliers d’autres militants ouvriers, qui, ensemble, agissent pour faire prévaloir les droits de la population laborieuse, qui sont en opposition avec ceux des patrons et des spéculateurs.

Le discours de Sarkozy est un appel à élargir ce combat.

Lucien Gauthier
Front Unique
 
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Message par Crockette » 18 Juil 2010, 23:24

alors je rappelle que mon syndicat viens de m'inviter à la prochaine grève nationale qui se déroulera le 7 septembre 2010.

le mot d'ordre c'est une retraite solidaire.rien sur le système capitaliste, rien sur les destruction d'emplois, rien sur les pouvoirs démuserés des patrons face aux travailleurs..rien sur la destruction des 35h...rien sur la taxation des banques, multinationales, des riches...rien !


ben oui les syndicats pensent (comme le PS, le PCF, le PG,le POI) qu'au milieu de cette jungle capitaliste ultra libérale qui détruit les emplois industriels par centaines de milliers par an, qui multiplie les cadeaux aux riches, aux banques, aux assurances, aux multinationales...qui culpabilise les chomeurs, les rmistes etc.
que le gouvernement va sortir de son chapeau des milliards d'euros pour maintenir le système des retraites à 60 ans... :dry:

.

alors pour la xème année consécutive camarades, allons dans les manifs pour défendre un capitalisme à visage humain... :sleep: et pour faire plaisir aux syndicats, au PS, qui auront l'impression d'avoir encore de l'influence ds les entreprises...

Crockette
 

Message par NEIL » 18 Juil 2010, 23:34

Tu peux aller dans les manifs appelées par les syndicats pour d'autres raisons que celles qu'ils invoquent. C'est d'ailleurs souvent comme ça...
NEIL
 
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Message par Valiere » 19 Juil 2010, 06:46

Tu ne peux pas non plus attendre les bras croisés qu'enfin une grève ait une autre nature qu'être une action rentrant dans le train train.
Valiere
 
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Message par titi » 19 Juil 2010, 10:34

par contre tu peux faire le boulot pour qu'il y ait du monde le 7, et surtout discuter avec ceux que tu connais de ce qu'il faut faire au-delà du 7
titi
 
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Message par Crockette » 19 Juil 2010, 10:37

vous avez raison je deviens trop amère sur tout ce qui se passe.

le 7 je serai pas au boulot c'est sûr juste pour montrer au patron que je suis pas d'accor davec ce qui se passe; maintenant à savoir si je serai dans la rue c'est à voir avec mes "camarades" du syndicat.
Crockette
 

Message par Front Unique » 21 Juil 2010, 23:00

Informations Ouvrières N° 107 semaine du 22 au 28 Juillet 2010

L'EDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Autre chose est le mouvement qui mûrit …

Que les milliardaires fréquentent les ministres, qu’ils se rendent des services réciproques, et que, de temps à autre, surgissent affaires et scandales… rien de nouveau sous le soleil de la Ve République.

Ce qui est nouveau, c’est que des informations en principe confidentielles, des procès-verbaux d’audition chez un juge ou par la police se retrouvent dans les heures qui suivent diffusés sur les médias.

Et cela systématiquement !

Sans précédent à cette échelle, la crise frappe aux plus hauts sommets de l’Etat.

Qui cherche à déstabiliser qui ?

Et pourquoi ?

Pourtant, aux sommets de l’Etat, tous sont d’accord pour frapper la classe ouvrière, faire passer les mesures de rigueur dictées par l’Union européenne et le FMI, « économiser » 100 milliards d’euros et tenter d’enchaîner les syndicats à ces plans anti-ouvriers.

Tous sont d’accord… Oui, mais voilà : depuis des mois, grandit dans la classe ouvrière un mouvement puissant qui cherche à bloquer la contre-réforme sur les retraites.

Il y a eu le 15 juin, il y a eu le 24 juin…

D’un côté, à Washington, à Bruxelles, on s’impatiente des tergiversations du gouvernement Sarkozy et du mal qu’il éprouve à passer en force.

D’un autre côté, dans les usines, les bureaux, les services et dans les organisations syndicales, monte l’exigence : retrait !

Surgit « l’affaire Woerth ».

Sous la Ve République, tout converge sur la clé de voûte des institutions, le président de la République.

Celui-ci est confronté à un dilemme : se défaire de Woerth, c’est mettre en danger la contre-réforme des retraites et le régime lui-même; ne pas s’en défaire, c’est concentrer encore plus sur le sommet de l’exécutif.

Où ce régime et ce gouvernement déstabilisés peuvent-ils escompter un appui ?

« Nicolas Sarkozy a été élu pour cinq ans, cette assemblée a été élue pour cinq ans. Elle doit aller jusqu’au bout de son mandat », déclare François Hollande (PS).

Jusqu’au bout de son mandat… jusqu’au bout de la contre-réforme des retraites ?

Ce 20 juillet, les parlementaires socialistes déposent en commission des amendements au projet Woerth.

Leur porte-parole, Marisol Touraine, déclare : « Nous espérons un large soutien »... y compris du gouvernement ! (Les Echos)

Il faudrait donc amender la contre-réforme ?

De son côté, Pierre Laurent (PCF) revendique « l’abandon du projet de réforme des retraites » et que le dossier soit « enlevé à Woerth ».

Enlevé à Woerth… pour être donné à qui ?

Enlevé à Woerth… donc pas abandonné ?

Plus le temps passe, plus s’approche la date du 7 septembre, où la loi doit être soumise au Parlement, plus les travailleurs sont fondés à considérer comme intolérable que les dirigeants du PS, du PCF, s’obstinent à refuser de dire clairement et nettement « retrait ».

Plus que jamais, tout se concentre sur l’exigence avancée par la lettre ouverte dont le Parti ouvrier indépendant a pris l’initiative (lire ci-contre).

Car rien n’est joué.

Une chose sont les déclarations au sommet, autre chose est le mouvement qui mûrit.

Lucide, l’éditorialiste des Echos écrit ce 20 juillet : « Si péril il y a, il vient moins de l’hémicycle que de la rue, de cette manifestation syndicale unitaire du 7 septembre, dont les responsables de la majorité craignent qu’elle n’agrège les ressentiments. »

Les ressentiments ?

Non.

L’exigence commune : retrait !

Daniel GLUCKSTEIN secretaire national du POI
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Message par Crockette » 24 Juil 2010, 18:42

dans la rafinerie Total et à l'usine gm,
selon le POI tous les salariés des usines chantent en coeur : on veut tous le retrait du projet...tout le monde est avec la CGT et tout le monde est syndiqué tout le monde est contre la flexibilité tout le monde est contre le projet du medef sur la retraite...tout le monde soutient les délégués syndicaux "lutte des classes".

donc on renverra le POI sur les fils "monde du travail"...pour plaquer un peu ses posts avecla réalité du terrain. sur le fonds je suis d'accord avec le POI quand meme.





Crockette
 

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