(Gédéon Bourbaki @ mercredi 21 juillet 2010 à 09:40 a écrit : (Indesit @ mercredi 21 juillet 2010 à 09:30 a écrit :
Quel ton arrogant :
il se trouve que je n'arrive plus à ouvrir le lien mais je te fais confiance sur les chiffres. Non seulement tu sais lire les courbes aussi bien que moi, mais en plus tu innoves en mathématiques :
a écrit :Le taux pour 100 000 femmes passe de 2,75 à 3,5 en 1985 ; et de 5,8 à 7,5 entre 1995 et 2000. Il y a donc accélération en absolu, c'est incontestable.
"accélération en absolu", ça ne vaut strictement rien dire.
Si 2,75 est le chiffre pour 1980, ça donne +27% de 1980 à 1985, +29% de 1995 à 2000. Fulgurante ton accélération !!! Compte tenu de la marge d'incertitude liée à ce type d'estimation, ça n'a aucune significativité statistique.
a écrit :
Pour le reste, je suis d'accord que les techniques de diagnostic s'améliorent et que cela explique une bonne partie de l'épidémie, avec le vieillissement. Mais je ne sais pas si cela explique tout. Toi non plus d'ailleurs puisque tu dis que cela explique "en grande partie" l'augmentation.
Evidemment que ça n'explique pas tout.
a écrit :Une autre cause que l'on oublie souvent, et dont tu ne parles pas ; la baisse des morts par maladies cardio-vasculaires, qui entraîne la hausse de celle par cancer, par vase communicant.
vase communicant ? :33:
Je vois bien que le fait de vivre plus longtemps augmente la probabilité de développer un cancer, ça oui.
Par contre, contrairement à ce que tu dis, a diminué depuis les années 80. Pour le reste, tes longs développements en réaction au post rigolo de Lucifer sont complètement HS.
Explication de accélération absolue.
Soit une ville de 1000 habitants en 2000, 1050 en 2010.
En dix ans, l'augmentation relative est de 5 %, l'augmentation absolue de 50 personnes.
Concernant les cancer de la thyroïde, l'augmentation relative (en %) reste effectivement constante, mais comme la base de départ est plus importante en 95 qu'en 80, l'augmentation absolue s'accélère.
à +