Informations Ouvrières

Message par yannalan » 09 Août 2010, 11:54

32 000 communes sur 36 000 environ ont moins de deux mille habitants. C'est toujours mieux que 100, mais c'est pas terrible si on veut des équipements corrects... On y arrive par le biais des communautés de communes. Elles devraient être élues au suffrage universel
yannalan
 
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Message par Valiere » 10 Août 2010, 08:03

La collaboration intercommunale peut exister sans communauté de communes.
Cela existe quand il existe un centre de loisirs, une piscine, un centre social sur l'un des territoires.
Valiere
 
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Message par yannalan » 10 Août 2010, 09:12

Ca se fait en empilant des flopées de comités ou de syndicats ad hoc. pas plus élus au suffrage universel qu'une communauté de communes d'ailleurs... Je vois pas en quoi c'est si gênant de regrouper les débats.
Ici on a une communauté sur trois cantons, une vingtaine de communes et 20.000 habitants, Il y a des services qu'on n'avait pas avant.
C'est pa sle socialisme, on le sait, mais les communes non plus.
yannalan
 
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Message par Valiere » 11 Août 2010, 08:50

Là tu rêves !
Dans l'absolu tu as raison mais la bourgeoisie veut liquider les petites communes, imposer les regroupements sans mettre en place des assemblées élues.
Accepter les regroupements c'est lâcher la proie pour l'ombre !
Valiere
 
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Message par redsamourai » 11 Août 2010, 09:07

parce que lutter contre les regroupements intercommunaux c'est ne pas lâcher la prise? :wacko:

semblerait qu'on chasse pas exactement les mêmes parasites :hinhin:
redsamourai
 
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Message par yannalan » 11 Août 2010, 09:29

Aucune commune n'est obligée de participer à un regroupement, et si leur conseil municipal élu décide de le faire, je ne vois pas où est e problème. Les SIVOM, les syndicats intercommunaux de gestion de la flotte, des piscines, de transport, etc... ne sont pas plus élus que les communautés de communes.
Ce genre de lutte ne sert qu'à ramasser des signatures d'élus pour Glucksytein..
yannalan
 
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Message par Valiere » 11 Août 2010, 14:30

Le projet gouvernemental vise à contraindre aux regroupements des communes.
Il n'y a plus de "libre choix" du moins il n'existera plus
Valiere
 
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Message par lucifer » 11 Août 2010, 16:03

(Valiere @ mercredi 11 août 2010 à 15:30 a écrit : Le projet gouvernemental vise à contraindre aux regroupements des communes.
Il n'y a plus de "libre choix" du moins il n'existera plus

Heu,oui Valiere,tu as raison.....en principe pour le libre choix,car les communes qui refusent les plans de regroupement,subissent le chantage aux subventions,aux autorisations...etc...
lucifer
 
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Message par yannalan » 11 Août 2010, 19:23

Ce qui me troue le cul, si j'ose dire c'est de voir des gens gémir sur le manque d'indépendance des communes et militer pour une centralisation maximum de 'l'état. Faut pas s'étonner après qu'il y ait des pressions des préfets.
yannalan
 
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Message par Front Unique » 11 Août 2010, 23:46

Informations Ouvrières N° 110, semaine du 12 au 18 Août 2010

L'EDITORIAL de Daniel GLUCKSTEIN

Le centre, c’est bien le 7 septembre

La politique du gouvernement Sarkozy-Fillon forme un tout.

Pour dégager des centaines de milliards nécessaires au renflouement des banques et des capitalistes, il lui faut amputer la dépense publique et diminuer brutalement les salaires directs et indirects (avec, pour commencer, la contre-réforme des retraites).

Or en dépit des efforts déployés, à gauche, pour accréditer l’idée d’une réforme nécessaire et de la possibilité d’amender le projet Woerth (1), en dépit des tentatives pour imposer aux travailleurs des journées d’action saute-mouton, le mouvement grandit, de jour en jour, qui converge vers le 7 septembre pour que se réalise l’unité des travailleurs et des organisations sur le mot d’ordre : retrait du planFillon-Woerth !

Unité qui ouvrirait la voie à l’action commune de millions et de millions dans la grève interprofessionnelle pour imposer le retrait.

On comprend, dans ces conditions,que le gouvernement — déstabilisé par les affaires—soit prêt à tout pour faire diversion.

Y compris à jouer la carte de l’ostracisme et de la discrimination contre des populations entières désignées comme des boucs émissaires responsables de tous les malheurs du monde.

Le procédé n’est pas nouveau.

L’histoire regorge de précédents, souvent tragiques.

De ce calcul du gouvernement, un portevoix officieux, Le Figaro, ne fait pas mystère: « L’annonce d’une manifestation le 4 septembre n’est d’ailleurs pas pour déplaire au gouvernement, qui considère que cette mobilisation affaiblira la portée de la manifestation du 7 septembre contre la réforme des retraites » (2).

Pour le quotidien sarkoziste, le centre, c’est bien le 7 septembre.

Il mesure, avec effroi, que la classe ouvrière a la capacité de surmonter les obstacles dressés contre sa mobilisation et d’imposer au gouvernement un recul sur ce point.

Il mesure aussi qu’un tel recul sur les retraites, parce qu’il rassemblerait toute la classe ouvrière dans la défense de ses droits, porterait un coup majeur à tous les autres aspects antidémocratiques et anti-ouvriers de la politique du gouvernement (3).

Or le jour même où Le Figaro appelle de ses voeux la dilution du 7 septembre dans un ensemble plus vaste et plus flou, on lit dans L’Humanité: « La rentrée politique et sociale va être lancée sur les chapeaux de roues: rassemblement place de la République le 4 septembre, journée de grèves et de manifestations pour les retraites le 7, et début de la bataille parlementaire le 8. »

Le 4, le 7, le 8 ?

Le 7, sans même exiger le retrait ?

Nous prépare-t-on, dans certains sommets, un nouveau chapelet d’actions disloquées, dont chacun comprend qu’il laisse au gouvernement Sarkozy les mains libres pour continuer à frapper ?

Quant à la « bataille parlementaire », son résultat est connu d’avance !

Rappelons ici la conclusion du communiqué publié la semaine passée par les quatre secrétaires nationaux du POI: « Le gouvernement cherche à désigner des boucs émissaires, à diviser la classe ouvrière et la jeunesse (…).

Dans cette situation dangereuse, plus que jamais, l’heure est à réaliser l’unité la plus solide et la plus large possible de tous les rangs ouvriers, des travailleurs de toutes origines, de tous les secteurs et de leurs organisations dans l’exigence commune: retrait de la contre-réforme des retraites. »

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


(1) Voir Informations ouvrières, nos 107 et 108 (22 et 29 juillet 2010).
(2) Le Figaro (4 août). Lire également page 12.
(3) Naturellement, sur le terrain de la défense de la démocratie, légitimes sont toutes les initiatives visant à protester contre la dangereuse dérive antidémocratique en cours.


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