La révolte gronde en Tunisie

Dans le monde...

Message par volia » 16 Jan 2011, 09:42

À Paris, il y avait environ 8000 personnes d'après la presse et la police.
C'était émouvant de voir des vieux qui criaient leur joie de voir le départ de Ben Ali.

Beaucoup prenaient des photos de la manif, en souvenir, avec notre slogan et nos drapeau.
Mais il y a eu aussi quelques petits groupes qui ont reproché à LO sa présence dans le cortège, et surtout nos slogans qui parlaient des travailleurs.

Un slogan très repris dans les cortèges c'était "Ben Ali assassin, Sarkozy Complice".
Il y avait aussi beaucoup de petites pancartes avec "fier de ma tunisie" ou équivalent.

À la fin, La sono de LO a chanté une Internationale en Arabe. C'est la première fois que je l'entends ainsi.
volia
 
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Message par artza » 16 Jan 2011, 10:10

(volia @ dimanche 16 janvier 2011 à 09:42 a écrit :
Il y avait aussi beaucoup de petites pancartes avec "fier de ma tunisie" ou équivalent.

...et quelques unes brandies par des jeunes femmes revendiquant une "Tunisie démocratique et laïque".
artza
 
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Message par Jacquemart » 16 Jan 2011, 10:40

Plus un qui ne manquait pas d'humour : "Il a fui, il a tout compris !"
:-P
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Message par volia » 16 Jan 2011, 11:45

Un groupe avec des drapeaux palestinien scandait "La tunisie a vaincu, la palestine vaincra"
Il y avait aussi quelques drapeaux algérien.
volia
 
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Message par Antigone » 16 Jan 2011, 13:33

Un reportage marrant à la télé.
Un monsieur veut faire une expérience pour être bien sûr que le régime a changé. Il décide de faire le tour de son pâté de maisons avec une affiche dans le dos. Il y a écrit "liberté, démocratie" au crayon à bille. Des militaires sont postés à tous les carrefours. Il passe devant en ralentissant son pas. Les militaires ne font pas attention à lui. Il finit par se retrouver devant chez lui tout étonné de ne pas avoir été arrêté.

En attendant c'est toujours le même régime au pouvoir. Le même régime sans Ben Ali. Le même régime avec le même parti au pouvoir, le même conseil constitutionnel etc. Juste avant de fuir, Ben Ali avait cédé sur tout alors ils ne peuvent pas revenir sur ça... mais ils se réorganisent dans leur palais de Carthage devenu trop grand pour eux. Vite, car c'est une course de vitesse. Il ne faut pas laisser aux exilés le temps de se faire connaitre et de s'imposer.
Un gouvernement de transition sera sans doute formé avec des deuxièmes couteaux pas trop compromis. Il y aura une purge dans l'appareil d'Etat principalement dans la police, des nominations, des promotions. La télé va largement communiquer sur ces changements. Une fois que le gouvernement sera formé, il aura 60 jours pour organiser des élections. 60 jours, c'est peu pour permettre à d'autres forces politiques d'émerger. C'est voulu. Le parti sortant devrait probablement changer de nom pour faire "nouveau" et il aura un gros avantage sur les autres. Au bout du compte, je crains que cela ne change pas grand chose...

Tout le temps passé à s'organiser contre les miliciens de Ben Ali, les gens ne le passent pas à discuter de leur avenir. Ce n'est pas le Portugal de 1974 qui, en quelques jours, était devenu un campus de contestation politique. L'armée impose sa présence sans trop intervenir. Chaque jour qui passe fait le jeu du pouvoir et l'installe dans son palais.
Antigone
 
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Message par jedi69 » 16 Jan 2011, 16:09

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Antigone @ dimanche 16 janvier 2011 à 12:33 a écrit :Tout le temps passé à s'organiser contre les miliciens de Ben Ali, les gens ne le passent pas à discuter de leur avenir. Ce n'est pas le Portugal de 1974 qui, en quelques jours, était devenu un campus de contestation politique. L'armée impose sa présence sans trop intervenir. Chaque jour qui passe fait le jeu du pouvoir et l'installe dans son palais.


ça fait juste 1 mois que les évènements ont commencé en Tunisie ... 60 jours ça donnent encore 2 mois ...

Pour comparaison la Commune de Paris à duré presque 3 mois il me semble ... l'an dernier, on a fait des grèves durant 2 mois ... ça ne vient que de commencer ... même si ça s'arrête aujourd'hui, il restera une trace profonde dans toute la Tunisie, comme on a dit pour les travailleurs ici, on a relevé la tête ... là en en Tunisie, ils se sont mis debout, et on fait reculer la bourgeoisie ...

Oui, on est capable de changer le rapport de force, de le faire basculer en la faveur de notre camp : les travailleurs ... on l'a pas encore fait ici, ils l'ont fait là bas en Tunisie ! On peut que suivre l'exemple, et surtout aller plus loin.

Ce qui est sûr c'est que sans militants, dirigeants communistes ... cette grande mobilisation ... oui peut devenir au pire comme le lendemain du Chili après Allende ... ou comme le lendemain de mai 68 ... ou un truc "bâtard", notre époque en est friande ... des Lulla, des Morales, Chavez etc, etc ... mais, il y en a t-il en Tunisie ?

Faut dire qu'ils ont eu les années 90 pour comprendre ça mène à quoi l'Islamisme en Algérie ... ils ont l'actualité en côte d'ivoire pour savoir c'est quoi un peuple divisé derrière des dictateurs ... ils ont l'actualité en Haïti pour savoir que les dirigeants des pays riches ne leurs viendront pas en aide ... et au de là de ça ... la crise économique du capitalisme ... les banquiers qui se bousculent à la porte pour faire payer les travailleurs où que ce soit dans le monde !

Dans le cadre du capitalisme pourrissant, avec le niveau de développement technologique, scientifique actuelle des travailleurs sur la planète, il y pas beaucoup d'issu pour une révolte d'exploités ... ils leur restent qu'à continuer ... C'est les Spartacus modernes.
jedi69
 
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Message par jeug » 16 Jan 2011, 23:02

(Antigone @ dimanche 16 janvier 2011 à 13:33 a écrit :Tout le temps passé à s'organiser contre les miliciens de Ben Ali, les gens ne le passent pas à discuter de leur avenir. Ce n'est pas le Portugal de 1974 qui, en quelques jours, était devenu un campus de contestation politique. (...)

Ouh ! Je ne suis pas sûr d'être d'accord avec toi sur le dosage nécessaire, en pareil cas, respectivement de contestation d'amphithéatre et d'organisation de quartier, justement.
jeug
 
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Message par jeug » 17 Jan 2011, 10:43

Quelques articles ce matin

(SudOuest 17/01/11 a écrit :Il est bientôt 17 heures, l'entrée en vigueur du couvre-feu. Le soleil plonge derrière les immeubles, les passants hâtent le pas et les rares automobilistes empruntent le plus court chemin pour rentrer chez eux. Sans accélérer. Il ne vaut mieux pas. À La Soukra, un quartier à la population mélangée à une dizaine de kilomètres au nord de Tunis, tout écart de conduite au volant amène de sérieux ennuis à son auteur. Les rues sont hérissées de barrages aménagés avec les moyens du bord. Des moellons, des branchages, des sacs de sable, des débris divers qui sont disposés en chicane. Il ne faut pas seulement ralentir, il est impératif de s'arrêter. Ils ont 16, 17, 18 ans au maximum et sont armés de gourdins. Ils ouvrent d'autorité les portières, fouillent le coffre. « Français ? Ouvre le sac. Tu vois ça ? », demande l'adolescent en lissant de son pouce la lame d'un interminable couteau brandi dans l'habitacle. « C'est pour Trabelsi, tu comprends ? »

Compris cinq sur cinq, oui. Le clan honni des Trabelsi, le patronyme de l'épouse de l'ex-président Ben Ali, était bien présent ici. Belhassen Trabelsi, un des frères de Leïla, demeurait dans une vaste villa de la rue. Depuis samedi, elle est méthodiquement vidée par les habitants du quartier.

Un barrage de Porsche

Mais les jeunes gardiens du barrage ont d'autres préoccupations. Il s'agit de repérer tout intrus qui viendrait menacer la sécurité du voisinage, de le coincer et de le remettre aux militaires. Ceux-ci sont stationnés au bout de l'avenue, ils tiennent un barrage « légal ».

Il faut en passer par une demi-douzaine de ces arrêts obligés pour parcourir le trajet entre le centre-ville et la Soukra. Aux environs du parc du Belvédère, dans Tunis intra muros, des rues modestes sont elles aussi obstruées par des obstacles de fortune. Il y en a partout. Les barrages se resserrent puis se referment à la faveur de la nuit. Par exemple à La Goulette, à côté du port de Tunis. « Un Trabelsi avait son garage dans le quartier. Les jeunes ont fait un festival avec les Porsche et les Alfa Roméo. Après s'être amusés, ils les ont incendiées pour faire des barrages avec », raconte Ali, un chauffeur de taxi.

Paranoïa ? Sans doute pas. Si l'information est difficile à collecter, il est certain que la Tunisie a déploré plusieurs morts, tués par balles dans la nuit de samedi à dimanche. Des hommes à bord de voitures administratives, de véhicules utilitaires, d'ambulances ou encore de voitures de location ont ouvert le feu sur des habitants qui montaient la garde.

Qui sont ces meurtriers ? Les rumeurs les plus fantaisistes le disputent aux certitudes. Des membres de la garde présidentielle, sûrement. Des policiers mouillés dans la répression benaliste. Des nervis des services secrets et du RCD, le parti de l'ex- président. Des gens qui possèdent des armes à feu, en tous les cas, ce qui n'est pas le cas du peuple. « C'est toute une histoire pour acheter un fusil de chasse en Tunisie. Personne n'a d'arme, hormis les forces de l'ordre », indique Omar, un quadragénaire de La Soukra. « Une voiture est passée dans ma rue, ça a tiré, les passagers avaient des gilets pare-balles. Qui peut en avoir ici ? », s'interroge un Français de La Marsa. La réponse est contenue dans la question.

La peur de l'escalade

« Je ne sais pas qui sont réellement ces gens. Il faudrait poser cette question à Ben Ali. Lui seul sait comment sa sécurité était organisée. En revanche, je suis sûr que sa police était l'une des plus puissantes au monde. Il y aurait 160 000 policiers ou assimilés en Tunisie sur 10,5 millions d'habitants », explique pour sa part Me Abderrazak Kilani, le bâtonnier du barreau de Tunis, une des personnalités en vue du mouvement de révolte. « La police a quasiment disparu. Il y a quelque chose qui cloche. On veut retrouver la tranquillité le plus vite possible », soupire-t-on à La Goulette.

Les forces de l'ombre n'ont pas fini de faire peur. On craint une escalade, un empoisonnement des réseaux d'adduction d'eau ou des attaques contre les dépôts alimentaires. L'armée, qui est le seul espoir de la population, ne compte pas des effectifs très fournis pour réduire les soldats perdus du benalisme. Pas plus de 35 000 hommes. Aussi les « barrages citoyens » sont-ils encouragés par les militaires. Et mis en valeur par la télévision d'État, qui a aussi mis en place des numéros d'urgence à appeler en cas d'agression nocturne.

Dans ce contexte d'autodéfense citoyenne, il est compliqué de savoir exactement qui est qui. Il y a les « comités de quartier », les tenants de la déstabilisation qui tirent depuis leurs voitures, mais aussi des pillards comme tout désordre social en secrète. Des pauvres qui se servent dans les grands magasins saccagés. On frôle en permanence la bavure et la justice expéditive. Mais la Tunisie n'a guère d'autre moyen de s'en sortir. Elle fait appel pour ce faire à son trésor le plus précieux : la solidarité de ses citoyens et leur soif de liberté.


(Courrier International 16/01/11 17h a écrit :En direct de la banlieue de Tunis.

De La Marsa jusqu'à Gammarth, Carthage, Sidi Bou Saïd, partout le même spectacle. Des barrages mis en place par les comités de quartier tous les 30, 50, 100 mètres. Des hommes, des femmes, des enfants montent la garde armés de pierres, de bâtons, de club de golf… Avec des planches, des charrettes, ils bloquent chaque rue, quadrillent méthodiquement toute cette partie de la banlieue de Tunis.  A 400 mètres de la route de Gammarth, dans un quartier très populaire, un 4x4 attire l'attention. Les vigiles demandent à fouiller le coffre, refus des passagers. Les jeunes ouvrent de force la porte arrière, le 4x4 s'enfuit, poursuivit par une cinquantaine de tunisiens. Jets de pierre. "Ils avaient un sac de pistolets" constate une femme. Au barrage d'après, ils seront arrêtés, remis à l'armée. Ainsi s'est organisé le peuple tunisien, sans leader, sans arme, sans autre slogan que "Ben Ali Dégage". Face aux "escadrons de la mort" lancés dans tout le pays pour tuer au hasard, afin de venger Ben Ali et de semer la politique de la terre brûlée, la rue s'est organisée spontanément. Après la révolution de vendredi 14 janvier, qui a fait chuter l'inoxydable Président, on assiste à la constitution d'un ordre public nouveau: fait par le peuple, pour le peuple, contre l'armada de gangsters. L'Armée de terre, avec ses 27.000 hommes, reprend peu à peu le contrôle des grands axes du pays. Des hélicoptères foncent sur chaque foyer de milicien, lesdits foyers étant signalés par les comités de quartier. L'armée force le respect par sa loyauté envers son pays. On retiendra l'image du militaire saluant un convoi mortuaire à Kasserine.

Quelques commerces ont ouverts, des petites échoppes où l'on trouve des légumes, des cigarettes. Les rares boulangeries ouvertes, en bas de Sidi Bou Saïd, à La Marsa, font l'objet d'interminables files d'attente. Les gens sont très disciplinés, les prix n'ont pas bougé malgré la pénurie qui pointe son nez. Face aux milices qui sévissent, dans des voitures de location, de fausses ambulances, la population est incroyablement unie, courtoise malgré la fatigue, la nervosité. Une solidarité règne.

Le spectacle des pillages est impressionnant. Les villas Trabelsi de Gammarth sont éventrées. Le café Eden à Sidi Bou Saïd, récemment refait à neuf, a été vidé. C'était une affaire de la belle-famille. Les banques Zitouna sont toutes à terre alors que l'UICB voisine - la Société Générale - est intacte. Désormais que les symboles ostentatoires du pouvoir corrompu sont à terre, il reste à rétablir l'ordre. Le risque, selon plusieurs sources de l'armée, serait que "les milices se fassent discrètes plusieurs jours, afin de faire croire à leurs fins, avant de cogner brutalement."

Le couvre-feu approche. Et chacun craint la venue des miliciens.


(Médiapart 16/01/11 a écrit :Les régimes autoritaires survivent entre autre grâce aux milices qu’ils mettent en place et qui assurent la terreur et les basses oeuvres. C’est également le cas en Tunisie. L’ex président est parti mais il laisse sur place les «desperados», les hors-la-loi qui sont ses hommes de main.

Cette milice est accusée de semer le désordre, et de tenter de mettre le pays au bord du chaos afin de susciter une réaction autoritaire de l’armée ou de créer un appel d’air pour un retour de Ben Ali. A moins, comme le supposent des commentateurs, que ce ne soit qu’un baroud d’honneur.

Tous les régimes de ce type laissent derrière eux des bandes de gens perdus, qui savent leur fin proche. Ils sont prêts à tout. Ils sont armés et dangereux. Les tunisiens le savent. Ils s’organisent en comités d’auto-défense et aident l’armée dans le maintien de l’ordre. Ces comités ont ainsi arrêté des membres de la milice présidentielle, qu’ils ont remis à l’armée. Cette-ci a arrêté le chef de la sécurité, l’un des responsables des morts de ces dernières semaines, et un neveu de l’ancien président. Ce soir on entendait des tirs autour du palais présidentiel où l’armée tente de déloger des miliciens.

Il apparaît clairement que le soutien de l’armée à la population a été et est encore décisif. Mais ce qui est aussi décisif, c’est la volonté des tunisiens de se prendre en main, tant pendant les semaines qui ont poussé Ben Ali vers la sortie de scène que maintenant. Ils semble bien que la population soit unie dans sa quête de liberté.

Ils doivent aujourd’hui être très vigilants s’ils veulent éviter que leur révolution ne soit confisquée ou détournée par les milices. Personne ne peut encore dire jusqu’où les forces fidèles à Ben Ali sont infiltrées dans la société tunisienne ou dans l’armée. Les groupements religieux, quant à eux, sont considérés comme plutôt modérés et restent en retrait actuellement.
jeug
 
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Message par colbleu » 17 Jan 2011, 23:30

Ce qui ma frappé lors de la manif c’est l’importance des illusions démocratiques. Et je trouve qu'aujourd'hui les médias, les partis politique, mettent le paquet sur cette question. Et ce n'est certainement pas pour rien. Il faut faire passer le message, que seul la démocratie peut être source de prospérité, d'égalité et de justice social.
A mon avis pour être solidaire de la classe ouvriére en Tunisie, il faut dire que la démocratie, donnera pas plus a manger et ne donnera pas plus du travail. Et que démocratie ou pas , ça sera toujours la répression qu'emploiera la dictature du capital contre la classe ouvriére.

Colbleu. lecteur de Révolution Internationale.
colbleu
 
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Message par Antigone » 18 Jan 2011, 16:25

L'UGTT a collaboré avec la dictature de Bourguiba et celle de Ben Ali. Elle se trouve aujourd'hui dans l'obligation de redorer son blason pour conserver une certaine crédibilité auprès des travailleurs.
Ses dirigeants ont pensé qu'en offrant leurs services dans le gouvernement de transition, c'était la meilleure façon de participer à l'établissement de la démocratie et d'obtenir une reconnaissance. Mais sous la pression de la rue et de leur base l'UGTT doit faire marche arrière et revenir sur ce qu'elle avait pourtant validé la veille.
Par voie de conséquence les représentants des autres formations de l'opposition autorisée sous Ben Ali qui avaient accepté de participer à ce gouvernement sont obligés de se retirer eux aussi pour ne pas se discréditer.
Crise politique. Les caciques du régime Ben Ali vont devoir partir. Je ne vois pas comment ça pourrait fonctionner autrement.
Les magouilles ont échoué. La rue reprend la main.
Antigone
 
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