Informations Ouvrières

Message par Front Unique » 19 Déc 2010, 23:33

Informations Ouvrières N° 128, semaine du 16 au 22 décembre 2010

EDITORIAL

Payer ou répudier ?

Pour aller jusqu’au bout de l’éclatement des administrations centrales de l’Etat, « un dialogue social approfondi avec les organisations syndicales (…) est une clé essentielle de réussite ».

Ainsi s’exprime Fillon, ce 13 décembre, dans son discours aux préfets.

Pour étendre les « contrats aidés » et généraliser « l’alternance » des jeunes — bref: aggraver précarité et surexploitation —, « le dialogue social constructif que nous recherchons au niveau national doit se décliner aussi sur les territoires ».

Pour tourner directement l’orientation des jeunes vers les besoins des patrons, il faut « associer les partenaires sociaux et les représentants régionaux ».

Dans tous les domaines, le gouvernement n’a qu’une « clé de réussite » possible: le « dialogue social », qui prétend associer les syndicats à ses plans de misère, de chômage, de destruction et de régression sociale.

Fillon évoque la nécessité de « dépenses publiques mieux maîtrisées ».

La bonne blague...

Mieux maîtrisées par qui ?

Cinquante milliards d’euros ont été versés par l’Etat en 2009 au titre des intérêts de la dette.

Bénéficiaires: les grandes banques et institutions financières.

Deuxième budget de l’Etat, en constante augmentation, ce service de la dette équivaut à un million et demi à deux millions d’emplois !

Le « dialogue social » a pour base que les « partenaires sociaux » ne disent mot du service de la dette et se plient à « la nécessaire réduction des déficits publics », comme l’a fait l’intersyndicale des cinq organisations le 29 novembre dernier.

Le consensus n’est possible que si tous, majorité et opposition, patrons et syndicats ouvriers, acceptent de se ranger à cet impératif, au nom de l’« intérêt général ».

« La dette est un poison mortel qui tue les empires et provoque les révolutions », s’inquiétait, en mai dernier, Jean-Marc Vittori, éditorialiste au journal capitaliste Les Echos (1).

Et de passer en revue les moyens de s’en sortir: rembourser la dette, la rééchelonner ou laisser filer l’inflation qui en diminue le montant.

Remarquons que ces trois moyens reviennent à piller les ressources du peuple travailleur, démanteler ses acquis, aggraver les conditions d’exploitation.

Cela dans un seul but: satisfaire la voracité des banquiers et des institutions internationales détenteurs de la dette, et les exigences des capitalistes.

Mais Vittori évoque une autre possibilité: « la solution Lénine : répudier la dette, comme le fit la Russie en 1917 ».

On ne peut soupçonner l’éditorialiste des Echos d’être partisan de Lénine.

L’alternative qu’il dessine n’en a que plus de poids.

Car depuis que ces lignes ont été écrites, la dette n’a cessé de s’alourdir, la spéculation se déchaîne, les agences de notation menacent de faillite les Etats les uns après les autres, les plans de rigueur frappent en rafale tous les peuples d’Europe…

Alors, la dette: la payer ou la répudier ?

Pour les travailleurs et leurs organisations, cela signifie: ou bien courber l’échine devant les diktats de la dette et — consensus et dialogue social obligent — mettre le doigt dans l’engrenage de toutes les contre-réformes qui en découlent ;

ou bien refuser de la reconnaître et dresser, face à elle et contre elle, la légitimité de chacune des revendications ouvrières et la nécessaire indépendance de classe pour les faire prévaloir.

Samedi 11 décembre, les délégués à la conférence pour l’unité ouvrière se sont clairement prononcés pour le deuxième terme de cette alternative.

La discussion s’engage à présent sur leurs conclusions.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


(1) 17 mai 2010.
Front Unique
 
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Message par Crockette » 21 Déc 2010, 01:16

oui associer les syndicats...mais la finalité est de copier l'angletterre : rendre quasiment impossible (par tout un dédale d'outils administratifs et juridiques) les grèves...meme des syndicat gentils avec l'austérité qui nous frappe, c'est trop pour eux...UMP comme PS.
Crockette
 

Message par Front Unique » 24 Déc 2010, 18:44

Informations Ouvrières N° 129, semaine du 23 décembre 2010 au 5 janvier 2011

EDITORIAL

Oui: sortir de l’euro!

Vendredi 17 décembre: alors que le sommet européen adopte un énième plan de sauvetage de l’euro (et donc un énième train de mesures anti-ouvrières (lire pages 2 et 3), un sondage IFOP nous apprend qu’en France une majorité d’ouvriers et d’employés se prononcent pour l’abandon de l’euro.

Les commentateurs avisés et distingués crieront sans doute à la « ringardise » ouvrière…

19 décembre: le dirigeant PS Arnaud Montebourg critique le Fonds monétaire international (FMI).

Mais sur l’Union européenne: silence...

La dénonciation du FMI servirait-elle à régler des comptes entre « camarades » ?

Bien loin de ces jeux d’appareil, l’ouvrier se pose la question: « L’Union européenne ne jouerait-elle aucun rôle dans les plans meurtriers ?

Pourquoi les dirigeants socialistes refusent-ils de l’évoquer ? »

Ouvriers, vous n’y comprenez rien, leur répond Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, pour qui « la sortie de l’euro prônée par certains ne serait pas une solution » (1).

Le même Pierre Laurent, dans une autre déclaration, appelle à une « réorientation des missions de la Banque centrale européenne pour faire reculer la toute puissance des marchés ».

C’est vrai: si la souris pesait plusieurs tonnes, avait des défenses d’ivoire et une longue trompe, on l’appellerait éléphant.

Seulement, il n’y a pas plus d’attributs du pachyderme chez la souris qu’il n’y a dans la BCE la moindre capacité de défendre les intérêts ouvriers et populaires.

L’ouvrier sait que Banque centrale européenne et euro ont été fondés dans le seul objectif de baisser le coût du travail, d’en faire la seule variable d’ajustement.

Il suffit à l’ouvrier de mesurer l’effondrement de son pouvoir d’achat pour le vérifier.

Vous n’y connaissez rien, leur rétorque la mal nommée Confédération européenne des syndicats qui revendique de l’Union européenne qu’elle garantisse « l’emploi élevé, une forte cohésion sociale et régionale » (2).

Par expérience, l’ouvrier et l’employé savent bien que l’Union européenne, l’euro, la BCE, c’est la privatisation, la délocalisation, la fermeture des usines, la destruction des emplois, la précarité des jeunes générations.

Hermétiques à la prétendue « modernité » destructrice, ouvriers et employés persistent dans leur rejet de l’euro.

Ils constatent qu’à peine fini le sommet européen, les agences de notation continuent leur chantage, menaçant de dégrader la notation de la France pour exiger encore plus de mesures anti-ouvrières et de nouvelles contre-réformes auxquelles il va bien falloir s’opposer.

Ils constatent que, pour cela, il va falloir briser le consensus de ceux qui, aux sommets des organisations politiques de « gauche » ou des organisations syndicales, font bloc pour sauver l’euro et satisfaire à la « nécessaire réduction des déficits publics ».

Briser le consensus ouvrirait ainsi la voie au blocage de toutes les contre-réformes, la voie de la rupture libératrice d’avec l’Union européenne et l’euro.

Ringards à souhait les ouvriers, diront les commentateurs distingués des salons où l’on cause.

Comme ils le disent du Parti ouvrier indépendant qui, fidèle aux traditions d’indépendance politique et financière du mouvement ouvrier, persiste à éditer ses cartes afin que les adhérents payent leurs cotisations, et assurent l’indépendance de leur Parti.

Amis lecteurs, si vous en partagez l’objectif, le moment n’est-il pas venu pour vous aussi de prendre votre carte 2011 ?

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI

(1) L’Humanité, 17 décembre. (2) Communiqué du 16 décembre
Front Unique
 
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Message par Zimer » 25 Déc 2010, 18:40

Certes répondre à ce fil c'est rentrer dans le comique de répétition :emb:
Mais franchement là on frise la mauvaise caricature ;Cela pourrait etre drôle mais dans la période cela ne l'est pas du tout : En clair le message du POI c'est de proposer une adhésion sur la base de la sortie de l'Euro ! Le fait de ne même pas chercher à se démarquer d'une Marine Lepen qui de façon plus médiatique défend la même idée en dit long sur les ambiguités volontaires de nos "camarades" .
Dans la période à venir , la crise s'agravant , ce genre de démagogie nationaliste va devenir un poison violent , au contraire les communistes devaraient expliquer qu'il n'ya a rien a attendre du protectionisme et moins encore d'un éclatement de l'Euro et d'un retour aux monaies nationales , peut être que la crise et la panique des Etats bourgeois y conduira mais cette évolution sera trés durement payé par le prolétariat !
L'évolution protectioniste que défend le POI est un poison cela ne pourrait qu'attiser les contradictions du systéme tout en cherchant a dresser les peuples les uns contres les autres ... Sortir de la crise ce n'est pas sortir de l'Euro ni de l'UE c'est détruire le capitalisme et l'Impérialisme !
Zimer
 
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Message par Front Unique » 05 Jan 2011, 22:45

Informations Ouvrières N° 130, semaine du 6 janvier au 12 janvier 2011

EDITORIAL

Rupture, défense et reconquête

C’est l’une des plus grandes conquêtes ouvrières, arrachée par la lutte de classe en 1945: notre Sécurité sociale a fait progresser l’espérance de vie dans des proportions considérables.

Depuis un demi-siècle, tous les gouvernements, de toutes couleurs politiques, ont attaqué ce système fondé sur la solidarité ouvrière.

Aujourd’hui, le Medef relance l’offensive avec sa « note sur la santé » qui revendique le démantèlement de tout l’édifice.

Avec, toujours, le même « argument »: « La croissance du déficit de l’assurance maladie (…).

Il n’est pas certain que l’on puisse attendre l’échéance de 2012 pour engager tout ou partie de la réforme, car les marchés financiers sont très attentifs à l’évolution de la dette française. »

Le déficit, la dette, les agences de notation…

Incontournables, nous dit-on. Allons donc...

Ces marchés financiers et agences de notation qui semblent surgis de nulle part n’ont pas toujours été en situation de dicter leur loi.

Ils le font aujourd’hui parce que deux gouvernements leur ont ouvert la voie: le gouvernement (de droite) qui, en 1973, modifie les statuts de la Banque de France (qui finançait, jusque-là, et sans intérêts, les investissements de l’Etat) pour pousser à emprunter sur les marchés financiers; et le gouvernement PS qui, en 1992, fait ratifier le traité de Maastricht, qui instaure « l’indépendance de la Banque de France », supprimant toute possibilité de faire financer par elle les dépenses publiques.

Deux mesures gouvernementales prises dans un seul but: créer la dette, permettre aux spéculateurs de s’en servir pour obtenir des gouvernements le paiement d’intérêts de plus en plus monstrueux (aujourd’hui, deuxième budget de l’Etat).

Les travailleurs en concluront: si des gouvernements ont pu, hier, remplacer les mécanismes existants par d’autres dans le seul but de créer une dette qui sert à détruire les conquêtes ouvrières, alors un gouvernement qui prendrait en charge les intérêts ouvriers pourrait faire l’inverse !

Il pourrait annuler la dette, renationaliser les banques et rétablir le financement sans intérêts de la dépense publique.

Pour cela, il lui faudrait dénoncer les traités de Maastricht, d’Amsterdam, de Lisbonne, et rompre avec l’Union européenne.

La défense de la Sécurité sociale, c’est-à-dire les conditions vitales d’existence pour l’immense majorité, ne mérite-t-elle pas qu’un pas soit fait sur cette voie ?

Ici se trouve posée la question de la responsabilité des organisations qui, au plan politique comme au plan syndical, se réclament des intérêts ouvriers.

La « Sécu » est le bien commun de toute la classe ouvrière.

Sa défense appelle un front uni, sans faille, contre toute atteinte, et, plus encore, pour le retour à la Sécurité sociale de 1945.

Ce qui veut dire: abrogation de toutes les contre-réformes, rétablissement des lits supprimés dans les hôpitaux, annulation des mesures de déremboursement, dehors les assurances privées, etc...

Un tel front uni implique de ne pas se prêter aux « consultations » et autre « dialogue social » auxquels le gouvernement invite les organisations pour les associer à la mise en place d’une branche « dépendance », véritable torpille brisant l’unité de la Sécurité sociale.

Au plan politique, il implique de cesser de se prosterner devant « la nécessaire réduction des déficits publics », socle de tous les consensus.

Ces questions sont posées à tout le mouvement ouvrier.

Pour le Parti ouvrier indépendant, la réponse est nette: rupture avec l’Union européenne, non au consensus, défense et reconquête de la Sécurité sociale de 1945 !

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


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Message par Sterd » 05 Jan 2011, 23:32

C'est incroyable le nombre de contre vérités et d'approximations contenues dans cet édito.

Cette fameuse sécu de 1945, tic de langage des lambertistes, savent ils seulement que en 1945 les fonctionnaires et les mineurs n'en faisaient pas partie, ce qui fait que la moitié des salariés étaient concernés ?

Quand à une conquête ouvrière qui a fait que les travailleurs cotisent eux même pour leur santé, il y a de quoi s'étrangler. La "sécu de 1945", c'est le quasi-doublement des cotisations par rapport au régime des assurances sociales précédent.

Quand au mythe de la "conquête ouvrière" qu'on nous donne au moins une fois la liste des mouvements de grève qui ont abouti à cette création.
Sterd
 
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Message par Front Unique » 15 Jan 2011, 23:03

Informations Ouvrières N° 131, semaine du 13 au 19 janvier 2011

EDITORIAL

Pas d’alternative ?

“Que va-t-il se passer quand la bulle va éclater ? (…) Comme toujours, les investisseurs cesseront brutalement leurs prêts. Mais cette fois-ci, de grands Etats seront atteints (…). Nous rentrerons alors dans un monde nouveau. Tellement nouveau qu’il semble inconcevable (…). Si le choc se produit, il sera d’une violence inouïe. Il suffit de songer à ce qui se passerait en France si les fonctionnaires n’étaient pas payés pendant des mois (…). Les gouvernants devraient alors très vite faire un choix impossible. Soit ils impriment des billets—mais c’est interdit dans la zone euro (…). Soit ils ne bougent pas, prenant le risque d’une dislocation totale des institutions publiques. Soit ils resserrent l’Etat sur ses missions régaliennes (justice et sécurité), en larguant au privé des pans entiers d’activités devenues largement publiques au fil des siècles, comme l’éducation et la santé (…). Ce scénario peut paraître incroyable. Mais quelle est l’alternative ? Au bout du compte, c’est la démocratie sous sa forme actuelle qui risque de chavirer (…). La faillite à venir des Etats modernes risque donc de submerger non seulement l’économie,mais aussi la politique (…). Le choc serait particulièrement rude en France, où l’Etat constitue le socle de la nation. »

C’est ainsi qu’un éminent spécialiste et partisan de l’économie de marché détaille le scénario de la faillite annoncée du pays, de la misère généralisée et de l’effondrement de la démocratie que prépare la crise actuelle de la dette (Vittori, éditorialiste, mensuel Enjeux Les Echos, janvier 2011).

C’est la marche à la barbarie qu’il dépeint.

Et cela dans un avenir proche.

Y a-t-il une alternative ?

Non, prétend Vittori.

De son côté, Patrick Bessac, porte-parole du Parti communiste français,déclare ce 7 janvier: « Sortir de l’euro et de l’Union européenne serait absolument désastreux pour les travailleurs. »

Tandis qu’Arnaud Montebourg, dirigeant du Parti socialiste, président de conseil général, n’hésite pas à affirmer trois jours plus tard: « Les départements sont en grave difficulté financière. J’ai été obligé de prendre des décisions un peu à la grecque, à la Papandréou, avec des diminutions drastiques des dépenses et des augmentations excessives des impôts pour sauver mon département. Je me sens un devoir de poursuivre cette œuvre. »

On le voit: refuser de rompre avec l’Union européenne, la dette et son remboursement, c’est s’engager sur une voie qui conduit des responsables de « gauche » à organiser eux-mêmes les mesures de destruction dont Vittori indique qu’elles conduisent à la barbarie.

Pas d’alternative ?

Si.

Cette alternative a un point de départ: la rupture avec l’Union européenne et l’euro, l’annulation de la dette, le refus de tout consensus sur les plans de rigueur et contre-réformes dictés par « la nécessaire réduction des déficits publics ».

C’est la voie de la défense pied à pied des droits, des garanties et des revendications ouvrières.

C’est la voie de la défense et de la reconquête de la démocratie par la rupture avec les institutions de l’Union européenne et de la Ve République.

Lorsque les représentants du capital financier ne parviennent même plus à camoufler le sombre avenir de barbarie que prépare l’effondrement de leur système, il y a urgence à organiser la force politique qui prendra en charge l’aide au combat de résistance sur une ligne d’indépendance.

En ayant à l’esprit les paroles de Rosa Luxembourg: « Socialisme ou barbarie. »

Ces questions seront au cœur des débats du conseil fédéral national du POI des 15 et 16 janvier.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


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Message par MC2 » 16 Jan 2011, 13:57

a écrit :“Que va-t-il se passer quand la bulle va éclater ? (…) Comme toujours, les investisseurs cesseront brutalement leurs prêts. Mais cette fois-ci, de grands Etats seront atteints (…). Nous rentrerons alors dans un monde nouveau. Tellement nouveau qu’il semble inconcevable (…). Si le choc se produit, il sera d’une violence inouïe. Il suffit de songer à ce qui se passerait en France si les fonctionnaires n’étaient pas payés pendant des mois (…). Les gouvernants devraient alors très vite faire un choix impossible. Soit ils impriment des billets—mais c’est interdit dans la zone euro (…). Soit ils ne bougent pas, prenant le risque d’une dislocation totale des institutions publiques. Soit ils resserrent l’Etat sur ses missions régaliennes (justice et sécurité), en larguant au privé des pans entiers d’activités devenues largement publiques au fil des siècles, comme l’éducation et la santé (…). Ce scénario peut paraître incroyable. Mais quelle est l’alternative ? Au bout du compte, c’est la démocratie sous sa forme actuelle qui risque de chavirer (…). La faillite à venir des Etats modernes risque donc de submerger non seulement l’économie,mais aussi la politique (…). Le choc serait particulièrement rude en France, où l’Etat constitue le socle de la nation. »


Lorsque les représentants du capital financier ne parviennent même plus à camoufler le sombre avenir de barbarie que prépare l’effondrement de leur système, il y a urgence à organiser la force politique qui prendra en charge l’aide au combat de résistance sur une ligne d’indépendance.

En ayant à l’esprit les paroles de Rosa Luxembourg: « Socialisme ou barbarie. »

Il ne sagit pas "nationalisme protectionisme" que propose le POI , mais de construire un Front Unique Ouvrier, comme en Gouadeloup avec le LKP

Construire "l'Unité Ouvrière" pour combatre la Bourgeoisie européenne que représente l'U.E voila l'objectif que c'est lancé le POI avec des militants ouvrier de toute tendance du mouvement ouvrier.

Et c'est une lutte qui est coordonnée au niveau mondiale et en particulier européene, avec la constrution de "l'entente européene des travailleurs"
MC2
 
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Message par Jacquemart » 16 Jan 2011, 13:59

:dead:
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Message par Bertrand » 16 Jan 2011, 14:09

rapetition is a comic device.
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