La révolte gronde en Tunisie

Dans le monde...

Message par MajnûnLayla » 28 Jan 2011, 17:51

En attendant, les "nouveaux" ministres sont bien sûr 100% bourgeois et 100% liés à la bourgeoisie française: http://www.webmanagercenter.com/management...voir-en-tunisie

Quant au rôle de la sainte UGTT (sa direction bénie):

Tunisie: les caciques de Ben Ali partis, la rue se concerte
TUNIS | La concertation a pris le pas sur la contestation vendredi à Tunis, après la formation, avec onction syndicale, d'un gouvernement de transition bis épuré des principaux caciques de Ben Ali mais dont le Premier ministre reconduit Mohammed Ghannouchi concentre les critiques.

AFP | 28.01.2011 | 11:23

Un silence inédit depuis le début de la semaine régnait dans la matinée à la Kasbah, où des centaines de manifestants ayant une nouvelle fois campé sous les fenêtres du siège du gouvernement se concertaient par petits groupes sur la suite à donner à leur mouvement.

Après trois jours d'âpres tractations, M. Ghannouchi a en grande partie cédé à la pression quotidienne de milliers de manifestants en formant jeudi soir une nouvelle équipe de transition profondément remaniée qui a reçu l'aval préalable de la puissante Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).

Cinq des sept anciens ministres du dernier gouvernement de Ben Ali qui y figuraient ont fait les frais de ce coup de balai, notamment tous ceux qui occupaient les postes-clés: Défense, Intérieur, Affaires étrangères, Finances.

Ils ont été remplacés par des technocrates ou des personnalités indépendantes peu connues de l'opinion.

Mais le maintien en fonction du Premier ministre Ghannouchi, dernier chef du gouvernement du président déchu autoritaire Zine El Abidine Ben Ali, poste qu'il a occupé pendant onze ans, reste fortement contesté par la frange la plus radicale des contestataires.

"La majorité veut continuer pour dégager Ghannouchi, tout le gouvernement doit sauter, surtout Ghannouchi", a assuré à l'AFP Khaled Salhi, étudiant de 22 ans dans une école d'ingénieurs à Tunis, parmi les quelque 300 manifestants, en grande partie des provinciaux, qui ont campé à la Kasbah.

Pourtant, sur l'esplanade du quartier des ministères, jonchée de bâches en plastique ayant servi de tentes aux manifestants, plus de slogans, plus de cris en ce lendemain de remaniement. Après avoir chanté l'hymne national et hissé le drapeau tunisien à un mât comme chaque matin, les manifestants discutent ardemment entre eux pour savoir quoi penser, quoi faire à présent.

Khaled Salhi affiche un scepticisme critique face au feu vert préalable donné au nouvel exécutif par la puissante centrale syndicale UGTT, qui a joué un rôle crucial en canalisant la révolution tunisienne puis dans la contestation du premier gouvernement de transition. "Le chef de l'UGTT ne représente pas la base, il était avant avec Ben Ali. Ce qui est important c'est ce que vont dire et faire les Unions régionales et surtout l'Ordre des avocats", qui exerce une forte autorité morale sur les manifestants tunisiens, déclare-t-il.

L'UGTT va participer à la mi-journée à une rencontre avec l'opposition, l'Ordre des avocats et d'autres composantes de la société civile pour tenter d'adopter une position commune sur le nouveau gouvernement, selon Fethi Belhaj, porte-parole du Courant nationaliste et progressiste (nationalistes arabes).

Mais que se passera-t-il si la contestation de la base, en particulier celle des provinces déshéritées de l'intérieur, qui avaient lancé spontanément la révolution tunisienne, se poursuit?

"Les syndicats, les partis politiques doivent jouer leur rôle pour les convaincre que le Premier ministre n'est là que pour la transition et qu'après les élections, il y en aura un autre", répond à l'AFP Mouldi Jandoubli, membre exécutif de l'UGTT. "L'évolution s'est faite. Un gouvernement est là. Je crois que c'est la bonne attitude. L'économie doit repartir, les gens doivent se remettre au travail", ajoute-t-il.

Embouteillages, nombreux passants, magasins ouverts, partout en dehors de la Kasbah, les Tunisois vaquaient vendredi matin à leurs occupations habituelles. Aucun groupe de manifestants n'était encore apparu sur l'avenue Habib Borguiba, haut lieu de la contestation populaire.

"Ce n'est quand même pas une poignée de manifestants qui va décider pour le pays. Je crois que la grande majorité des Tunisiens est satisfaite maintenant et veut juste un retour à la normale", commentait un chauffeur de taxi.
MajnûnLayla
 
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Message par Puig Antich » 28 Jan 2011, 19:07

Il y a eu apparemment des morts aujourd'hui à Tunis, parmi les manifestants rassemblés à la Kasbah.
Puig Antich
 
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Message par colbleu » 28 Jan 2011, 22:15

Contrairement a ce que tu dis Matrok le mouvement social en Tunisie, n’est pas un cas spécifique. C’est un mouvement qui fait suite à des mouvements qui ont eu lieu en Europe (GB, France, Turquie, Grèce etc.…) et au niveau mondial (chine, USA etc.…). Ceci montre que la classe ouvrière à l’échelle internationale reprend le chemin de la lutte. Et je pense que les révolutionnaires ont à le mettre en évidence.
Après analyser la situation en Tunisie, ce n’est pas contradictoire à mon sens avec le cadre international. Au contraire, cette méthode permet de voir que la bourgeoisie ne reste pas inactif vis à vis des luttes. On l’a vu en France ou les syndicats on défait la lutte contre la réforme des retraites par des journées d’action a répétition. En Tunisie, la bourgeoisie utilise aussi les syndicats (il n’y a qu’a voir le rôle que joue l’UGTT en ce moment ) et les illusions démocratiques très forte au sein de la classe ouvrière pour l’entraîner sur la question d’un gouvernement acceptable ou pas , sur la question électorale et ainsi lui faire quitter son terrain de classe , a savoir, la lutte contre l’augmentation des prix et le chômage de masse. Mais, a mon avis n’ayant pas assez d’expérience dans ce processus démocratiques , la bourgeoisie tunisienne se fait aider . C’est comme ça que je comprends la déclaration de Obama. Qui a déclaré :

‘ les Etats-Unis d’Amérique sont aux cotés du peuple tunisien, et soutiennent les aspirations démocratiques de tous les peuples’

Que je comprends la venue du secrétaire d’Etat adjoint US pour le proche Orient (Jeffrey Feltamn)

Que je comprends les déclarations du nouvel ambassadeur Français a Tunis ( L’autre a été viré et on comprends pourquoi) qui a déclaré :

‘C’est fort de l’expérience de l’Irak, ou la démocratie a été obtenue par les armes, que je me rends en Tunisie, ou la démocratie a été gagné par le peuple . C’est un défi formidable’

D’ailleurs quand on lit dans la déclaration du nouveau gouvernement ceci :

‘Le "gouvernement s'engage à ce que les élections soient organisées sous le contrôle d'une commission indépendante, en présence d'observateurs internationaux pour en garantir la transparence", a précisé le premier ministre.’

Je ne peut qui voir la patte de l’impérialisme US .

Pour que ce processus démocratique soit crédible, on laisse à l’opposition le soin de se faire entendre. D’où la publication du texte du front unique du 14 janvier, signé entre autres, parle PCOT(Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie) et le PTPD (Parti du Travail Patriotique et Démocratique) . Texte qui n’a rien de révolutionnaire.Texte (si je ne trompe pas) appuyé par le représentant du NPA Olivier Besancenot.

En ce qui me concerne, cette situation montre comment la bourgeoisie dans son ensemble se partage le travail pour que la situation rentre dans l’ordre. Et cette situation même si elle peu être différente dans les moyens employés pour dévoyer la classe sur un faux terrain (en Tunisie essentiellement la question démocratique), l’objectif est le même, a savoir encadrer la classe ouvrière, empêcher qu’elle développe ces luttes sur son terrain de classe.

Je ne pense pas que la classe ouvrière pourra résister à ce tsunami démocratique vu les illusions qu’elle peux avoir. Ceci dit j’espère que ce puissant mouvement social, va faire surgir des groupes comme on la vu en Turquie après la grève de Tekel, comme on l’a vu en France après le mouvement social de cet automne, qui iront dans le sens de vouloir comprendre la situation, de tirer les leçons de ce mouvement.
Donc à mon avis, la situation en Tunisie confirme cette reprise de la lutte de classe a l’échelle internationale, comment la bourgeoisie y fait face et même si pour l’instant (a ma connaissance) en Tunisie , il n’y a pas de groupe qui ont surgi sur un terrain de classe, le fait que cela se produise ailleurs et à une échelle internationale est important pour la politisation de la lutte , élément important pour la perpective révolutionnaire

Colbleu
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Message par MajnûnLayla » 29 Jan 2011, 01:26

(Puig Antich @ vendredi 28 janvier 2011 à 19:07 a écrit : Il y a eu apparemment des morts aujourd'hui à Tunis, parmi les manifestants rassemblés à la Kasbah.
Oui, tout n'est pas encore joué.

Et puis, des manifestations devant l'ambassade d'Egypte qui énumèrent la liste des despotes à faire tomber.

Mohamed VI? Dégage!
Abdallah? Dégage!
Abou Mazen? Dégage!

(à noter que ça commence à chauffer aussi du côté des communautés palestiniennes émigrées, après les révélations sur les tractations secrètes avec Israel).
MajnûnLayla
 
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Message par quentin » 30 Jan 2011, 00:25

Bonsoir,
J'ai reçu un message avec cette déclaration. A priori ça me semble intéressant, est-ce que quelqu'un ici en sait plus ?

Déclaration constitutive du conseil local provisoire pour gérer les affaires de la ville de Sidi Bou Ali



Suite à la décision de confier à Mohamed Ghannouchi, la mission de former un nouveau gouvernement chargé d’organiser les nouvelles élections présidentielles dans le pays ;
Après le vide administratif et de gestion dans les villes de Sidi Bou Ali, wilaya de Sousse ;
Nous, citoyens de la ville de Sidi Bou Ali rassemblés à la « Place du Peuple » en ville déclarons :
- nous rejetons cette décision qui se base sur une Constitution antidémocratique et impopulaire, et qui ne garantit pas les droits de toutes les sensibilités nationales dans le pays ;
- nous refusons la domination du parti au pouvoir et à sa continuation à contrôler la vie politique dans le pays, à travers ses symboles et ses valets dans le gouvernement;
- nous élisons, d’une façon publique, un Conseil local temporaire pour qu’il gère les affaires de la cité et pour travailler dans le cadre de la coordination régionale et nationale pour retrouver le fonctionnement normal de la vie civile, économique, culturelle et politique dans le pays jusqu’à ce qu’une nouvelle Constitution d’une société démocratique et populaire ouvre la voie à des élections pour assurer la dévolution pacifique du pouvoir et sans aucun monopole. Et veille à ce qu’il représente l’ensemble des parties nationales.
Les fonctions de ce Conseil sont :
- La formation de comités de sécurité pour protéger les quartiers,
- Aider à reprendre la vie économique quotidienne et à assurer les nécessités de la vie quotidienne des citoyens,
- Assurer la réouverture des institutions civiles (banques, hôpitaux, municipalités, écoles, instituts, ..)
- Assurer la propreté de la ville,
- Coordonner avec les conseils locaux et régionaux formés,
- Communiquer et assurer la liaison avec l’armée nationale tant qu’elle est la seule institution qui veille, aujourd’hui, sur le pays.
Nous décidons de nous répartir sur les comités suivants :
- Comité de la propagande et des médias ;
- Comité de la communication avec l’Armée nationale ;
- Comité de la protection des quartiers ;
- Comité de la propreté de la ville ;
- Comité de la logistique ;
- Comité de sensibilisation, d’orientation et de culture.
quentin
 
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Message par colbleu » 01 Fév 2011, 22:54

Paru sur le site de milles babords. http://www.millebabords.org/spip.php?article16346
colbleu


L’Assemblée contre la Précarisation
SOLIDARITE AVEC LES REVOLTE/ES MAGHREB
En Tunisie et en Algérie, l’Etat réprime avec violence le peuple descendu dans la rue pour crier son désespoir et sa rage d’être des laisséEs pour compte. Nous ne pouvons pas rester indifférentEs à ce massacre d’une centaine de personnes perpétré par les flics de Bouteflika et Ben Ali. Leur cri de révolte c’est aussi le nôtre. Leur combat, c’est aussi le nôtre. Qu’attendre de ce système qui entraîne tout le monde dans la misère et sans autre perspective qu’encore plus de misère ? Et au bout, la répression féroce, sanglante d’un pouvoir méprisant, terroriste.
En France, en Grande Bretagne, en Italie, en Grèce, la rue a été envahie par des milliers de manifestantEs pour les mêmes motifs, contre la misère. Et la répression, qu’elle soit ouverte en Algérie ou en Tunisie avec des régimes autoritaires, ou en France et en Angleterre, avec des régimes « démocratiques » c’est la même, certains proposant même leurs bons offices pour aider Ben Ali comme l’a fait la ministre française Alliot-Marie. Et on entend les mêmes discours de tous ces Etats : sur les « casseurs », les « encagoulés » ; et voilà qu’on en rajoute avec des lois encore plus répressives comme la loi LOPPSI 2 en France.
Ne les laissons pas continuer à assassiner, à réprimer, à fliquer, à violer. Luttons, organisons nous nous-mêmes, tous ceux et celles qui subissent l’exploitation capitaliste que ce soit en Algérie, en Tunisie, en Grande Bretagne, en France travailleurSEs, précaires, chômeurSEs, lycéenNEs, étudiantEs solidaires.
Ne faisons pas confiance à l’hypocrisie des syndicats et des partis de gauche qui, avec le départ de Ben Ali, vont être les premiers à revendiquer la démocratie pour faire reculer la misère, mensonge ! N’ayons confiance qu’en nous même !
L’Assemblée contre la Précarisation
colbleu
 
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Message par NEIL » 01 Fév 2011, 23:07

[quote=" (quentin @ dimanche 30 janvier 2011 à 00:25"]
Bonsoir,
J'ai reçu un message avec cette déclaration. A priori ça me semble intéressant, est-ce que quelqu'un ici en sait plus ?

Déclaration constitutive du conseil local provisoire pour gérer les affaires de la ville de Sidi Bou Ali



Suite à la décision de confier à Mohamed Ghannouchi, la mission de former un nouveau gouvernement chargé d’organiser les nouvelles élections présidentielles dans le pays ;
Après le vide administratif et de gestion dans les villes de Sidi Bou Ali, wilaya de Sousse ;
Nous, citoyens de la ville de Sidi Bou Ali rassemblés à la « Place du Peuple » en ville déclarons :
- nous rejetons cette décision qui se base sur une Constitution antidémocratique et impopulaire, et qui ne garantit pas les droits de toutes les sensibilités nationales dans le pays ;
- nous refusons la domination du parti au pouvoir et à sa continuation à contrôler la vie politique dans le pays, à travers ses symboles et ses valets dans le gouvernement;
- nous élisons, d’une façon publique, un Conseil local temporaire pour qu’il gère les affaires de la cité et pour travailler dans le cadre de la coordination régionale et nationale pour retrouver le fonctionnement normal de la vie civile, économique, culturelle et politique dans le pays jusqu’à ce qu’une nouvelle Constitution d’une société démocratique et populaire ouvre la voie à des élections pour assurer la dévolution pacifique du pouvoir et sans aucun monopole. Et veille à ce qu’il représente l’ensemble des parties nationales.
Les fonctions de ce Conseil sont :
- La formation de comités de sécurité pour protéger les quartiers,
- Aider à reprendre la vie économique quotidienne et à assurer les nécessités de la vie quotidienne des citoyens,
- Assurer la réouverture des institutions civiles (banques, hôpitaux, municipalités, écoles, instituts, ..)
- Assurer la propreté de la ville,
- Coordonner avec les conseils locaux et régionaux formés,
- Communiquer et assurer la liaison avec l’armée nationale tant qu’elle est la seule institution qui veille, aujourd’hui, sur le pays.
Nous décidons de nous répartir sur les comités suivants :
- Comité de la propagande et des médias ;
- Comité de la communication avec l’Armée nationale ;
- Comité de la protection des quartiers ;
- Comité de la propreté de la ville ;
- Comité de la logistique ;
- Comité de sensibilisation, d’orientation et de culture.
Salut quentin, Est ce que ce message renvoie à une source d'information quelconque ?
NEIL
 
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Message par Zorglub » 06 Fév 2011, 11:27

Brève Le Monde :
a écrit :Quatre personnes au moins ont été tuées et 17 autres blessées,samedi 5 février, dans le nord de la Tunisie, où la police a ouvert le feu pour repousser des manifestants qui lançaient pierres et cocktails Molotov sur un poste de police.

Environ un millier de personnes, selon une source au ministère de l'intérieur tunisien, s'étaient rassemblées pour dénoncer le chef du commissariat de lka ville Kef, accusé d'abus de pouvoir. Ils ont jeté des pierres et des cocktails molotov dans le commissariat. Les policiers locaux ont tiré, selon eux pour les empêcher de rentrer à l'intérieur du bâtiment, faisant deux morts. Le ministère de l'Intérieur a arrêté le chef de la police du Kef suite à ces événements.

L'après-Ben Ali en Tunisie est marqué par des accrochages entre police, proche du pouvoir déchu, et population. A Sidi Bouzid, d'où est partie la "révolution du jasmin", deux policiers ont été arrêtés samedi 5 février. Ils sont soupçonnés d'avoir provoqué un incendie qui a ravagé leur commissariat, tuant deux jeunes hommes qui se trouvaient en détention pour état d'ébriété sur la voie publique.
Zorglub
 
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Message par quentin » 07 Fév 2011, 20:11

(NEIL @ mardi 1 février 2011 à 23:07 a écrit : Salut quentin, Est ce que ce message renvoie à une source d'information quelconque ?
Bonsoir NEIL, euh ben non il n'y avait pas de lien, j'ai reçu seulement la déclaration par le biais d'un militant des Alternatifs.
Sans juger du caractère massif ou pas de ce conseil local, ça m'a semblé très intéressant comme type de programme politique : on se gère nous-mêmes sans dirigeant politique ou syndical.
quentin
 
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Message par com_71 » 07 Fév 2011, 20:35

(quentin @ lundi 7 février 2011 à 20:11 a écrit : on se gère nous-mêmes sans dirigeant politique ou syndical.
Tu parles d'un programme politique !

d'une ces mots ne sont pas dans le communiqué

et qu'y a-t-il dans ce texte ?

a écrit :
- nous élisons, d’une façon publique, un Conseil local temporaire pour qu’il gère les affaires de la cité et pour travailler dans le cadre de la coordination régionale et nationale pour retrouver le fonctionnement normal de la vie civile, économique, culturelle et politique dans le pays

...Et veille à ce qu’il représente l’ensemble des parties nationales.

Les fonctions de ce Conseil sont :

... - Communiquer et assurer la liaison avec l’armée nationale tant qu’elle est la seule institution qui veille, aujourd’hui, sur le pays.

etc.


Le fonctionnement normal (c'est-à-dire au profit de la bourgeoisie) de l'économie, garanti par l'armée.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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