Quel lyrisme ! Et quel exotisme aussi !
Ca me donne des envies irrépressibles de steak-frites béarnaise.
(yannalan @ mardi 29 mars 2011 à 17:08 a écrit :Eh bien le Morbihan reste à droite
(redsamourai @ mercredi 30 mars 2011 à 08:35 a écrit : est-ce que quelqu'un sait si le NPA a poursuivi sa politique d'alliance avec le PG et le PC dans certains coins? avec quels résultats?
Il y a eu des alliances formalisées dans environ une vingtaine de départements (18 si je me souviens bien). Englobant tout ou partie des circonscriptions renouvelables du département.
Dans la majorité des cas, les participants estiment que les résultats ont été bons, parfois des cantons ont été gagnés sur le PS.
En tout cas le PCF sort avec plus de conseillers généraux qu'il n'en avait...
(yannalan @ mercredi 30 mars 2011 à 10:41 a écrit : Peux-tu me rappeler ce qu'est la "diagonale bleue" ?
:altharion: :altharion: :altharion: Les cantonales approfondissement d'une crise politique ? et les solutions face à cette crise ...la mobilisation contre le libéralisme ET... contre le nucléaire :rofl: ...et l'effort permanent ????( c'est pas la révolution qui est permanente )pour un rassemblement des forces anticapitalistes ????a écrit :La crise politique s’approfondit
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 96 (31/03/11)
Le second tour des cantonales a confirmé les caractéristiques du premier. L’abstention est restée à un très haut niveau. L’UMP a subi un magistral revers et l’impact du FN s’est renforcé. Quant au PS, il n’a pu crier victoire tant son résultat est en demi-teinte.
Nouvel élément qui renforce les inquiétudes quant au poids de l’extrême droite dans la vie politique en France, son succès du premier tour et la présence de 402 de ses candidats au second tour, n’a pas provoqué de sursaut « civique » de type anti-fasciste. [...] Il faut prendre cette menace au sérieux, tout en gardant raison. [...]
Et à gauche ?
Le PS bénéficie de la situation et le nombre de ses élus progresse. Mais il souffre lui aussi d’un gros déficit de crédibilité. La gestion de ses départements n’en fait pas une base de résistance contre la politique d’austérité du gouvernement. Il ne parvient pas vraiment à incarner l’espoir de changement et à mobiliser les abstentionnistes. [...]
62, 3 % d’électeurs se sont abstenu ou ont voté blanc et nul. C’est l’autre signe de la colère sociale contre un système en faillite. La facture de la crise du système capitaliste continue de dégrader les conditions de vie et de travail des salariés. Crise sociale et crise écologique s’ajoutent pour discréditer le système et ceux qui le gèrent. Tout l’enjeu – immense – de la période est de transformer le rejet individuel en force collective pour organiser la rupture.
Cela passe par la mobilisation contre les réformes libérales et contre le nucléaire.
Et cela passe aussi par l’effort permanent d’organisation et de rassemblement des forces anticapitalistes. C’est la seule solution pour enrayer la poussée frontiste.
Fred Borras
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