Sida

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par reval71 » 23 Sep 2003, 07:22

Ce tient en ce moment la conférence internationale sur le SIDA a NAIROBI.

Quelques chiffres marquants sur l'épidémie de SIDA en Afrique Sub-saharienne :

30 millions au moins de personnes sont atteintes par la maladie (on ne compte que les personnes déclarées officiellement ).

Sur 4 millions de malades qui devraient avoir recours à un traitement seulement 50 000 y ont accès.

L'épidémie a déjà fait au moins 15 millions de morts déclarés.

Il y a 11 millions d'enfants orphelins qui sont rejetés par la société parce que suspectés d'être porteur du virus.
reval71
 
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Message par faupatronim » 23 Sep 2003, 13:54

A ce propos :

CITATION (Le Soir @ 23 septembre 2003)
A peine 5 % des malades ont accès aux antirétroviraux



COLETTE BRAECKMAN

L'urgence est mondiale, mais c'est en Afrique qu'elle choque le plus : dans ce continent, le plus gravement touché par l'épidémie du Sida, 50.000 malades seulement ont accès au traitement antirétroviral. L'Organisation mondiale de la santé s'alarme de ce qu'elle qualifie d'« urgence sanitaire mondiale » relevant que dans les pays en développement, quelque 6 millions de personnes souffrent d'une infection à VIH qui nécessite un traitement antirétroviral. Or, alors qu'il est possible de soigner les malades pour la modique somme d'un dollar par jour, moins de 300.000 personnes ont accès à ce type de traitement.

C'est pour cela que l'OMS, en collaboration avec Onusida, l'agence spécialisée dans l'étude et la prévention de cette épidémie, a décidé de recourir aux grands moyens ; Nous devons changer notre façon de voir, notre façon d'agir, déclare le Dr Lee Jong-wook, le directeur général de l'OMS, car continuer comme avant, c'est laisser mourir des milliers de personnes tous les jours. L'OMS et Onusida ont donc annoncé à Nairobi, où se tient  une réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida, qu'elles s'étaient donné pour objectif de fournir des médicaments antirétroviraux à trois millions de personnes d'ici à 2005.

Des équipes d'intervention d'urgence seront mises en place dans les pays les plus gravement touchés, comme le Botswana, qui compte 38,8% de séropositifs ou le Lesotho, qui en compte 31%. Ces équipes devront créer un dispositif d'approvisionnement en médicaments contre le sida, appliquer des schémas thérapeutiques afin que les traitements soient relativement simples à administrer.

S'il y a urgence, c'est parce qu'en Afrique subsaharienne, un adulte sur dix, soit 28,5 millions de personnes, vit actuellement avec le VIH-sida. Avoir accès aux traitements permettrait à ces malades de prolonger leur durée de vie, de poursuivre leurs activités, de réduire leurs besoins en services hospitaliers et soins ambulatoires.

C'est deux mois après l'entrée en fonction de son nouveau directeur, le Dr Jong Wook Lee, que l'OMS, qui fut parfois critiquée pour s'être montrée trop timorée aux premiers temps de l'épidémie, est passée à la vitesse supérieure. L'urgence est telle qu'à côté de l'OMS et d'Onusida, toutes les agences internationales et toutes les ONG concernées ont décidé de joindre leurs efforts pour, outre la prévention, se battre sur le terrain de l'accès aux traitements antirétroviraux. Rappelons que le président Bush a, quant à lui, décidé d'affecter 15 milliards de dollars à la lutte contre le sida, mais cette somme considérable passera moins par les agences de l'ONU que par les ONG américaines, dont de nombreux groupes religieux.·

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faupatronim
 
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