Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?bien sûr comme à ton habitude tu as zappé la première phrase :
a écrit :
Lénine sur la question nationale (1922)
J'ai déjà écrit dans mes ouvrages sur la question nationale qu'il est tout à fait vain de poser dans l'abstrait la question du nationalisme en général. Il faut distinguer entre le nationalisme de la nation qui opprime et celui de la nation opprimée, entre le nationalisme d'une grande nation et celui d'une petite nation.
Par rapport au second nationalisme, nous, les nationaux d'une grande nation, nous nous rendons presque toujours coupables, à travers l'histoire, d'une infinité de violences, et même plus, nous commettons une infinité d'injustices et d'exactions sans nous en apercevoir. Il n'est que d'évoquer mes souvenirs de la Volga sur la façon dont on traite chez nous les allogènes : le Polonais, le Tatar, l'Ukrainien, le Géorgien et les autres allogènes du Caucase ne s'entendent appeler respectivement que par des sobriquets péjoratifs, tels «Poliatchichka», «Kniaz», «Khokhol », «Kapkazski tchélovek ».
Aussi l'internationalisme du côté de la nation qui opprime ou de la nation dite «grande» (encore qu'elle ne soit grande que par ses violences, grande simplement comme l'est, par exemple, l'argousin) doit-il consister non seulement dans le respect de l'égalité formelle des nations, mais encore dans une inégalité compensant de la part de la nation qui opprime, de la grande nation, l'inégalité qui se manifeste pratiquement dans la vie. Quiconque n'a pas compris cela n'a pas compris non plus ce qu'est l'attitude vraiment prolétarienne à l'égard de la question nationale : celui-là s'en tient, au fond, au point de vue petit-bourgeois et, par suite, ne peut que glisser à chaque instant vers les positions de la bourgeoisie.
Qu'est-ce qui est important pour le prolétaire? Il est important, mais aussi essentiel et indispensable, qu'on lui assure dans la lutte de classe prolétarienne le maximum de confiance de la part des allogènes. Que faut-il pour cela ? Pour cela il ne faut pas seulement l'égalité formelle, il faut aussi compenser d'une façon ou d'une autre, par son comportement ou les concessions à l'allogène, la défiance, le soupçon, les griefs qui, au fil de l'histoire, ont été engendrés chez lui par le gouvernement de la nation «impérialiste».
et là encore :
("du Lénine sur le "nationalisme"" a écrit :
Le socialisme a pour but, non seulement de mettre fin au morcellement de l'humanité en petits Etats et à tout particularisme des nations, non seulement de rapprocher les nations, mais aussi de réaliser leur fusion. Et, précisément pour atteindre ce but, nous devons, d'une part, expliquer aux masses le caractère réactionnaire de l'idée de Renner et de O. Bauer sur ce qu'ils appellent l'"autonomie nationale culturelle [2]" et, d'autre part, revendiquer la libération des nations opprimées, non pas en alignant des phrases vagues et générales, des déclamations vides de sens, non pas en "ajournant" la question jusqu'à l'avènement du socialisme, mais en proposant un programme politique clairement et exactement formulé, qui tienne tout particulièrement compte de l'hypocrisie et de la lâcheté des socialistes des nations oppressives. De même que l'humanité ne peut aboutir à l'abolition des classes qu'en passant par la période de transition de la dictature de la classe opprimée, de même elle ne peut aboutir à la fusion inévitable des nations qu'en passant par la période de transition de la libération complète de toutes les nations opprimées, c'est-à-dire de la liberté pour elles de se séparer.
la date ?
Sinon, moi ça me va très bien ces textes.
toi ce que tu as retenus de manière erronées c'est ça :
a écrit :
De même que l'humanité ne peut aboutir à l'abolition des classes qu'en passant par la période de transition de la dictature de la classe opprimée, de même elle ne peut aboutir à la fusion inévitable des nations qu'en passant par la période de transition de la libération complète de toutes les nations opprimées, c'est-à-dire de la liberté pour elles de se séparer
Je souligne période de transition ... c'est le socialisme, le pouvoir aux travailleurs, la dictature du prolétariat, pas un état bourgeois ...
Sauf qu'à l'époque la période révolutionnaire de février à Octobre 1917 était inévitable ... et plus le pays était pauvres, colonisés, opprimés par l'impérialisme plus cette période d'état bourgeois aurait durée longtemps, plus le pays était riche plus cette période n'avait pas lieu d'être, on arrive rapidement à la dictature du prolétariat et à la fusion des nations : "L'union des républiques socialistes soviétiques" sur la planète ... celles ci auraient accélérées, donc écourtées la période d'un état bourgeois chez les pays pauvres et seraient donc passés vers la dictature du prolétariat rapidement, elle aurait rejoins la dictature du prolétariat mondiale, la fin des frontières, la fusion des nations ...
mais rien ne c'est passé comme ça ...
Le capitalisme a dominé le monde, la décolonisation a eu lieu dans le cadre du capitalisme, des révolutions bourgeoises ont eu lieu, des états bourgeois opprimés sont apparus sur la scène mondiale du capitalisme ... au sein même du capitalisme on a déjà cette tendance à la fusion des nations ...
Aujourd'hui l'objectif immédiat c'est pas de faire des états bourgeois, même progressistes, même dans les plus pauvres pays du monde, le plus opprimés de la planète, mais de faire des états ouvriers au travers de "révolution d'octobre" d'une qualité supérieur ... diriger les révoltes vers la révolution prolétarienne, transformer les guerres impérialistes en guerre révolutionnaire, faire de l'indignation le début de la prise de conscience révolutionnaire des travailleurs pour la prise du pouvoir, transformer les grèves générales en prise du pouvoir par les travailleurs ... à défaut de ça, c'est trouver les militants, former les militants pour diriger les prochains combats des exploités qui ne manqueront pas de revenir encore plus conséquent avec notre participation.
C'est ça la période de transition qu'il faut réaliser aujourd'hui.
Alors oui faut que les exploités Libyens se défendent des bombardements des impérialistes, mais il le feront pas à main nu ... Kadafi et son armé n'armeront pas la population, Kadafi et son armé son vomit par la population exploité Libyenne, tout autant qu'est vomit l'impérialisme et la CNT ... la population exploité n'est pas bête on l'a vu en Tunisie et en Égypte, ce sont les impérialistes qui soutenaient Ben Ali et Moubarak Hosni, elle sait que les impérialistes ne sont pas leurs amis, ce sont juste des opportunistes qui veulent le pétrole comme en Irak, qui veulent le contrôle de la région ... faute d'armes la population exploitée Libyenne se planque, sauve sa peau ... c'est pas de l'abstraction la dictature de kadafi, les bombardements de l'Impérialisme, c'est réel, c'est pas de l'abstraction le manque de militants, de dirigeants révolutionnaires, c'est bien réel.
La défaite de l'impérialisme c'est l'armement de la population exploitée en Libye, c'est la poursuite des révoltes dans les pays arabes, c'est la généralisation des grèves en Europe et dans le monde ... c'est la poursuite de la vague de contestation mondiale des travailleurs pour ne pas payer la crise des capitalistes ... et mieux c'est transformer cette contestation en révolution prolétarienne internationale ... les travailleurs se voit d'un bout à l'autre de la planète par photos, par vidéos, par les journaux, les télé, internet ... leurs consciences s’élèvent peu à peu, en fait les évènements accélèrent leur prise de conscience planétaire, vers la fusion pour réaliser :
"prolétaires de tous les pays unissons nous !"
si ça réalise pas encore ...
C'est la qu'on peut gagner des militants et réaliser ce que Marx préconisé déjà en 1848 : "LE PARTI COMMUNISTE"
A+