a écrit :Croire que toutes les séries sont là pour vanter les mérites de l'"idéologie dominante" c'est complètement caricatural. D'abord c'est quoi l'idéologie dominante?
en effet, c'est quoi cette fichue idéologie dominante? "Je ne la vois pas" nous dit Redaxe. Pas étrange qu'il ne la voie pas non plus sur les séries...mais de là a en faire un argument...
De toutes manières faire la distinguo entre " les séries sont là
pour vanter les mérites" et "les séries véhiculent l'idéologie dominante" c'est faire une grosse différence que Redaxe ne voit pas et pour cause, il se demande encore que est ce que c'est que cette idée étrange d'une "idéologie dominante"?
Je vais tout de même lui donner une piste. Elles est celle qui contribue puissamment à maintenir, affermir, justifier, défendre le système d'exploitation capitaliste. Et ce n'est pas une définition "caricaturale" mais la réalité de tous les jours pour un nombre impressionnant des humains.
a écrit :Tout ce qui est oeuvre de fiction relève pour moi du divertissement (à moins de les étudier, mais en tant que fiction, pas en tant que manuel d'histoire ou de politique). Ce que j'aime dans la fiction (livres, cinéma, séries...), c'est cette sorte de catharsis que ça permet. Certaines séries abordent avec intelligence des thèmes assez universels, l'amour, le désir, l'amitié, la mort, la maladie, le deuil, la famille...
Si on fait la différence entre plaisir et étude...et si en étudiant on ne voit pas leur caractère politique...on peut bien regarder des séries à thèmes très intéressants afin de...afin de ...obtenir une catharsis.
Surtout si les sujets abordés sont de tout ordre sauf...sauf...ceux qui traitent la lutte de classes du coté des prolétaires. Normal, cela ne passe pas à la télé et pire encore, c'est considéré "chiant" pour certains, "réalisme socialiste" (à bannir absolument) pour d'autres, sujet non divertissants pour la majorité.
a écrit :Le divertissement est un but en soi.
Absolument, pour les classes oisives ( et dominantes) qui ne souffrent pas ni de l'exploitation ni de l'aliénation capitaliste.
Pour ceux qui entreprennent la longue lutte pour finir avec le capitalisme l'art est un outil de combat. Il l'a toujours été pour les meilleurs d'entre-eux.