Le principe de précaution

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par luc marchauciel » 05 Mai 2010, 13:26

Il n'y avait pas encore de fil sur le principe de précaution lui-même, pourtant constitutionnalisé et employé à tire-larigot ces derniers temps.
Je l'ouvre avec cet extrait d'un article (un CR de livre) paru sur le site de l'AFIS :

a écrit :
L’inquiétant principe de précaution
Gérald Bronner et Étienne Géhin, PUF, 2010, 15 €


Recension par Jean-Paul Krivine

Voici un livre indispensable sur un sujet à la mode, où il devenait difficile de s’y retrouver. Le principe de précaution est systématiquement invoqué à propos de la grippe A, des cendres du volcan islandais, des ondes électromagnétiques, des OGM, mais aussi de la plus banale des décisions de la vie quotidienne, où simple prévention se réfère maintenant à un « principe de précaution » auquel il devient difficile de s’opposer.

La conclusion des auteurs, tous les deux sociologues, est précise et argumentée. Ce qu’ils appellent le « précautionnisme » est une nouvelle forme de populisme « qui flatte les intuitions trompeuses que l’esprit humain peut nourrir à propos des situations de risque et d’incertitude ».

Le principe de précaution discuté dans l’ouvrage est bien entendu celui de la Charte de l’environnement, inscrit dans la Constitution française en 2005, à propos de situations où « la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement ».

Dans un premier chapitre, les auteurs démontrent qu’il ne s’agit pas d’un simple principe de prévention. La clause d’incertitude alliée à la possibilité d’un recours judicaire, introduite par la révision constitutionnelle, fait le lit d’une coûteuse recherche du « risque zéro », risque zéro que la science ne pourra jamais garantir. Ainsi, toute analyse du rapport risque / bénéfice, toute prise en compte du « risque à ne pas faire » se retrouve exclue, favorisant de fait la non-décision, le statut-quo.

Le second chapitre met en rapport le fonctionnement de l’esprit humain et la mise en œuvre du principe de précaution. Nous le savons, notre intuition nous trompe. Or, affirment les auteurs, « l’idéologie de précaution mobilise, précisément, les idées que M. Tout-le-Monde peut se faire du hasard et des probabilités » pour conduire à des décisions intuitivement fondées, mais collectivement irrationnelles. Les différents biais cognitifs de l’esprit humain sont analysés en détail, et largement illustrés par des résultats d’expériences en psychologie sociale. Ainsi, nous avons tendance à surestimer les faibles probabilités (et aussi, par ailleurs, sous-estimer les fortes probabilités), et cette disposition se trouve amplifiée quand ces faibles probabilités sont associées à un risque. Dans ce cas, il n’est pas rare que, pour éviter une situation perçue comme dangereuse, nous mettions en œuvre des stratégies déraisonnablement coûteuses au regard du risque réel. C’est cette tendance que le principe de précaution met en scène pour conduire, comme l’illustrent les auteurs à propos de certaines récentes affaires de santé publique, à des décisions où l’intérêt général a été sacrifié au nom d’une « éthique de conviction » (ne jamais transiger, ici sur le risque zéro, peu importe le coût, peu importe si d’autres valeurs en pâtissent) opposée à une « éthique de responsabilité » (qui compare coût et bénéfices de différentes options).

Ceci est encore renforcé par d’autres biais cognitifs, telle notre inclinaison à prêter une plus grande attention à une perte qu’à un gain de valeur équivalente, notre difficulté à appréhender des problèmes multifactoriels, qui nous conduisent à nous focaliser sur un aspect particulier (par exemple, le seul risque, aussi faible soit-il, faisant nous abstenir de toute action) : « face à l’incertitude, c’est clairement la fiction du pire qui domine les débats ».

Analysant en détail le jugement du tribunal de Tulle condamnant le gestionnaire du réseau de transport d’électricité à verser plus de 300 000 € à une famille d’éleveurs en réparation du préjudice subi, selon le juge, par la présence à proximité d’une ligne à très haute tension, les auteurs montrent que la judiciarisation voulue par le principe de précaution conduit à inverser la charge la preuve : la justice n’a plus à démontrer la responsabilité des faits incriminés, et c’est, à l’inverse, à l’accusé – ici le gestionnaire de réseau – de faire la preuve de son innocence. Or, en science, par définition, on ne peut jamais rien affirmer avec une certitude absolue. La science établit des théories jusqu’à ce que d’autres expérimentations viennent les affiner ou les corriger. De cette réserve « certains croient pouvoir inférer que c’est l’incertitude qui domine les débats et que, dans ces conditions, le principe de précaution doit s’appliquer ».



suite sur :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1380

luc marchauciel
 
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Message par jeug » 05 Mai 2010, 16:40

Sans avoir lu ni le livre, ni même la totalité de l'article, j'ai envie de réagir.
Merci Luc, en tout cas, ce sujet est passionnant.

Je suis gêné par l'approche. Par ce qui semble être la ligne directrice de cet article.
Même si on d'accord avec les éléments donnés ici, qui peut penser qu'on a fait un tour complet de la question en invoquant uniquement les aspects psychologiques (y compris en déviation collective) ?
L'analyse paraît un peu légère, qui passe sous silence les intérêts en jeu.
Bref, ça n'est pas très politique.
jeug
 
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Message par luc marchauciel » 05 Mai 2010, 18:54

(jeug @ mercredi 5 mai 2010 à 17:40 a écrit : Sans avoir lu ni le livre, ni même la totalité de l'article, j'ai envie de réagir.
Merci Luc, en tout cas, ce sujet est passionnant.

Je suis gêné par l'approche. Par ce qui semble être la ligne directrice de cet article.
Même si on d'accord avec les éléments donnés ici, qui peut penser qu'on a fait un tour complet de la question en invoquant uniquement les aspects psychologiques (y compris en déviation collective) ?
L'analyse paraît un peu légère, qui passe sous silence les intérêts en jeu.
Bref, ça n'est pas très politique.

Je comprends pas où tu veux en venir, Jeug.
Le principe de précaution est un principe universel et judiciarisé, c'est une "attitude", ils se discute donc comme tel, et relève je crois effectivement largement de la psychologie, de philosophie et du droit (comme le principe "tout accusé est présumé innocent tant qu'on a pas prouvé qu'il est coupable");
Pour évoquer des intérêts en jeu, il faut prendre des cas concret, ça ne veut rien dire "les intérêts en jeu", en soi. J'imagine que dans à peu près toutes les situations de la vie il y a des intérêts en jeu.
Bref, qu'est ce que tu veux dire ?
Moi, la seule chose qui me pose problème dans l'article, c'est sa conclusion de refus de la "démocratie participative". Dit comme ça, de manière aussi brute et générale, ça ne me convient pas. Il faut préciser que le champ de la démocratie participative (de la démocratie, quoi... "participative" ça fait gadget à la mode) ne peut pas s'étendre à la question des faits scientifiques. Mais par contre, la décision sur l'utilisation des technologies, doit elle relever d'un débat démocratique (pour lequel je trouve que ce principe de précaution creux voire dangereux n'apporte rien).
L'article m'a fait réfléchir à un truc : c'est vrai qu'avec ce principe, on en arrive à un truc très douteux dans les tribunaux, qui est que, sur la question des risques technologiques, les accusés (qui peuvent être antipathiques, là n'est pas la question) sont maintenant présumés coupables et c'est à eux de prouver leur innocence. Je trouve ça effectivement "dangereux", en termes de "principes".
Ma réflexion me porte à me situer plutôt dans la continuité de l'article, et à refuser le principe de précaution en tant que principe (pour les raisons développées dans l'article). Je préfère examiner chaque situation et évaluer quels sont les bénéfices et les risques de la chose envisagée, et me faire un avis à partir de cette comparaison, en me fondant sur les faits scientifiques établis et, en cas d'intérêts contradictoires en jeu, sur ce que j'estime être les intérês à privilégier et ceux qui peuvent passer au second plan (ou être combattus).
luc marchauciel
 
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Message par jeug » 05 Mai 2010, 19:17

Il y a plusieurs manière d'aborder ce sujet.
Bien sûr qu'à un premier niveau relativement théorique, on ne peut qu'être d'accord avec le texte. A tel point que ç'en paraît des banalités. Surtout quelles sont répétées.
Par exemple la citation de la charte : « la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement ».
Ce "pourrait" est vraiment grossier, tant il ne dit pas dans quelles conditions et qu'on peut tout lui faire dire. Cette dénonciation est donc bien fondée.
Mais l'article s'en tenant à ça, quand on milite sur la base d'un choix de société, on ne peut s'en tenir à cette théorisation.
Tu peux prendre n'importe quel exemple "OGM, antenne GSM, vaccins, etc.", si tu n'examine pas en parallèle qui a intérêt à quoi, tu ne peux énoncer une position politique.
Dans une société socialiste seule, débarrassée de la domination de l'intérêt privé, on pourra discuter de la valeur absolue des choses.
jeug
 
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Message par luc marchauciel » 06 Mai 2010, 12:58

(jeug @ mercredi 5 mai 2010 à 20:17 a écrit :
Bien sûr qu'à un premier niveau relativement théorique, on ne peut qu'être d'accord avec le texte. A tel point que ç'en paraît des banalités. Surtout quelles sont répétées.

J'aimerais que ce soit vrai, mais je ne crois pas du tout que ce soit le cas. Il me semble que l'iédologie du principe de précaution imprègne tellement largement les consciences (enfin, sauf quand on voudrait prendre l'avion pour rentrer chez soi en période d'éruption vocanique islandaise) que la quasi totalité de mes conversations sur les potentiels risques technologiques avec des gens "lambdas" (c'est à dire pas particulièrement branché par les trucs de l'AFIS) a un passage obligé par un "oui , mais dans le doute, il vaut mieux s'abstenir... et le principe de précaution, alors ?". Là, je dis en général que le principe de précaution est un truc foireux et potentiellement stérilisant, et je fais face à des yeux écarquillés, choqués et incrédules. Quasi systématiquement.
luc marchauciel
 
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Message par Gédéon Bourbaki » 06 Mai 2010, 17:00

(jeug @ mercredi 5 mai 2010 à 20:17 a écrit : Il y a plusieurs manière d'aborder ce sujet.
Bien sûr qu'à un premier niveau relativement théorique, on ne peut qu'être d'accord avec le texte. A tel point que ç'en paraît des banalités. Surtout quelles sont répétées.
Par exemple la citation de la charte : « la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement ».
Ce "pourrait" est vraiment grossier, tant il ne dit pas dans quelles conditions et qu'on peut tout lui faire dire. Cette dénonciation est donc bien fondée.
Mais l'article s'en tenant à ça, quand on milite sur la base d'un choix de société, on ne peut s'en tenir à cette théorisation.
Tu peux prendre n'importe quel exemple "OGM, antenne GSM, vaccins, etc.", si tu n'examine pas en parallèle qui a intérêt à quoi, tu ne peux énoncer une position politique.
Dans une société socialiste seule, débarrassée de la domination de l'intérêt privé, on pourra discuter de la valeur absolue des choses.

a écrit :Tu peux prendre n'importe quel exemple "OGM, antenne GSM, vaccins, etc.", si tu n'examine pas en parallèle qui a intérêt à quoi, tu ne peux énoncer une position politique.
Qui a intêret à quoi ? Ben par exemple l'accès de la population aux médicaments et aux vaccins, même si dans le même temps, ça enrichit aussi les labos..


a écrit :Dans une société socialiste seule, débarrassée de la domination de l'intérêt privé, on pourra discuter de la valeur absolue des choses.
:33: C'est quoi, la valeur absolue des choses ? Quand il y a choix entre faire et ne pas faire, on devrait le faire au regard d'un rapport bénéfices/coûts pour la société, j'espère que ta société socialiste appliquera rigoureusement ce principe, mieux que celle ci...
Gédéon Bourbaki
 
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Message par jeug » 07 Mai 2010, 10:07

Les commentaires de l'article sur le livre (que je n'ai pas lu, je le rappelle) font la part belle à des raisonnements basés sur les comportements psychologiques.
Les prises de décisions ne sont pas le résultat d'une quelconque somme de préjugés d'ordre psychologique.
Si l'on n'aborde pas le point de vue économique entrant, entre autres, en compte dans ces prises de décision, on ne peut les expliquer.
Si « l’idéologie de précaution mobilise, précisément, les idées que M. Tout-le-Monde peut se faire du hasard et des probabilités », alors, formulé comme ça, pour le moins on peut dire que ce n'est pas elle qui consitue le moteur de la stratégie politicienne sur des sujets cités.
Je ne nie pas, bien sûr, que les dirigeants politiques exploitent ces mêmes préjugés. Mais lorsqu'ils le font c'est pour arriver à leurs fins.
jeug
 
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Message par luc marchauciel » 18 Juin 2011, 22:25

Est disponible sur le site de l'AFIS la vidéo de la conférence de Gérald Bronner sur l'idéologie du précautionnisme :

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1639

Il y a des problèmes politiques soulevés là-dedans cf son truc sur l'intérêt général distinct de l'opinion publique, par exemple.
luc marchauciel
 
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Message par Harpie » 19 Juin 2011, 22:01

Théoriquement, le principe de précaution sert à parer aux risques liés à la puissances de nos nouvelles technologie, il dit que dans une situation d'incertitude le manque de preuves ne doit pas nous empêcher d'agir.

Ce qui le distingue de la prévention, c'est donc l'incertitude quant à l'existence du risque lui même et pas sur la probabilité de sa survenue.
Par exemple on sait qu'il y a tel pourcentage d'accidents de voitures, mais on ne sait pas quand ils ont lieu avec précision --> donc ça c'est l'objet de la prévention.

Pour la précaution, il faut que nous ayons de sérieux doutes sur une technologie, cela doit être appuyé par des faits scientifique. Seulement ce n'est pas prouvé, car la conséquence envisagée n'a pas encore eu lieu... normal puisque la précaution tente d'éviter les risques graves et irréversible avant qu'ils n'adviennent (et qu'il soit alors trop tard).

La précaution se distingue donc de la prévention par son raisonnement hypothétique.

Bon... le problème c'est qu'on parle du principe de précaution partout, pour n'importe quoi (pour des objets qui ne sont pas les siens).
Mais, théoriquement, le principe de précaution est plus un outil qui devrait nous aider à prendre des décision en situation d'incertitude.
Harpie
 
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Message par luc marchauciel » 27 Juin 2011, 23:18

Quand l'absurde "logique" du principe de précaution se retourne contre les éoliennes. Prochaine cible : le solaire ? Ou la bougie ?


a écrit :
Des habitants de l'Allier déposent une plainte au pénal contre un parc éolien | 24.06.11 [Le Monde]

Une plainte au pénal déposée, vendredi 17 juin, par une association auprès du procureur de la république de Cusset (Allier) pour "mise en danger de la vie d'autrui", soulève pour la première fois la question du danger des éoliennes sur la santé.


C'est en se fondant sur un rapport de Nicole Lachat, une biologiste suisse, que l'association Le vent qui traverse la montagne a décidé de pointer les risques des nuisances sonores des éoliennes, mettant surtout en avant la question des infrasons émis - des bruits trop graves pour être perçus par l'oreille humaine mais qui auraient un impact sur la santé de l'homme.

Selon le rapport de la scientifique suisse, qui a analysé et synthétisé pour la première fois plusieurs recherches internationales, lorsqu'elle se met en mouvement, une éolienne produit plusieurs sortes de bruits. Les premiers sont liés à la mécanique du système (poulies, etc.), notamment de la nacelle ; d'autres tiennent à l'aérodynamisme du procédé et aux irrégularités des flux d'air autour des pales lors des changements de vitesse. Ainsi, quand l'éolienne tourne à un rythme élevé, elle entraîne des turbulences autour des pales qui génèrent des bourdonnements ; enfin, la seule rotation des pales et leurs passages devant le mât entraînent l'émission d'infrasons. Selon la biologiste, outre l'agacement et l'irritabilité des riverains, ces nuisances sonores auraient des effets sur la qualité du sommeil, la tension artérielle et la vigilance. Sans oublier, aussi, de possibles acouphènes et d'autres atteintes auditives. Bref, un "syndrome éolien" existerait.

"Conduite d'une expertise"

Dans une recherche concernant l'impact des bruits émis par le trafic routier et aérien sur le sommeil, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà admis que l'exposition prolongée à ces sources de bruit se révélait néfaste pour la santé.

Implantées à partir du printemps 2010, après la délivrance d'un permis de construire en 2007, sur trois communes du département de l'Allier (Ferrières-sur-Sichon, Saint-Clément et Laprugne), à la limite du Puy-de-Dôme et de la Loire, les huit éoliennes concernées par la plainte ont une hauteur (pales comprises) de 150 mètres et sont toujours en phase de mise en route.

"Un deuxième projet de parc est à l'étude sur le versant opposé et nous entendons le bloquer à partir de ces nouveaux éléments scientifiques", explique Claude Reboul, le président de l'association qui a déposé plainte. Il dénonce plus précisément la proximité des habitations : "Contrairement à ce qui avait été annoncé, certaines maisons se situent à moins de 500 mètres des éoliennes."

Pour Maître Gilles-Jean Portejoie, avocat de l'association, il ne s'agit pas d'une simple démarche militante d'une association qui rejetterait par principe les éoliennes, mais d'un dossier relevant de la santé publique. "Il est temps qu'un débat s'ouvre. Nous réclamons la conduite d'une expertise qui s'appuierait sur l'étude récente de Mme Lachat. Les pouvoirs publics doivent aborder les implantations d'éoliennes comme un dossier industriel à risques. C'est primordial pour les riverains. Nous ne sommes pas en train de lancer un débat esthétique sur les conséquences des éoliennes sur la beauté des paysages. Nous souhaitons avoir davantage d'informations sur un risque sanitaire jusque-là méconnu."

Les plaignants espèrent que le procureur de la République donnera une suite favorable à leur plainte pour que des études supplémentaires apportent de nouveaux éclairages sur les dangers des éoliennes pour la santé.

Jean-Yves Vif
Article paru dans l'édition du 25.06
.11
luc marchauciel
 
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