Vos séries télévisées préférées

Message par gipsy » 12 Juil 2011, 16:50

Une série que j'ai beaucoup appréciée:
MAD MEN

a écrit :Mad Men se déroule dans les années 1960 à New York, initialement dans l'agence publicitaire fictive Sterling Cooper sur Madison Avenue, puis dans l'agence nouvellement créée Sterling Cooper Draper Pryce. La série est centrée sur le personnage de Don Draper, interprété par Jon Hamm, directeur créatif de Sterling Cooper et associé de Sterling Cooper Draper Pryce, dans sa vie professionnelle et personnelle. Au travers des différents personnages et des évènements, la série dépeint les changements sociaux et moraux qui ont eu lieu aux États-Unis dans les sixties.
gipsy
 
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Message par canardos » 14 Juil 2011, 20:24

ah, Mad Men, voila une série qui en dit plus sur l'évolution des mentalités, et sur la condition féminine que bien des cours théoriques et qui fait plus réfléchir sur l'idéologie dominante qu'un cours magistral, n'en déplaise au docteur No. Et en plus on prend son pied en la regardant, rien de tel que le plaisir pour fixer son attention et apprendre une leçon!
canardos
 
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Message par Zelda » 09 Oct 2011, 06:28

Bouh-ouh, se profile le dernier épisode de la saison 4 de Breaking Bad dimanche prochain sur la chaîne américaine AMC. Après faudra attendre quasiment un an pour voir la cinquième et dernière saison, c'est nul. :(
Pour moi, cette série est exceptionnelle, très loin devant toutes les autres. Na. Je vais suivre à la trace le créateur, Vince Gilligan et les réalisateurs, dorénavant.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Breaking_Bad

Réalisation : Vince Gilligan, Adam Bernstein, Bryan Cranston, Johan Renck, Terry McDonough, Colin Bucksey, Michelle Maxwell MacLaren
Zelda
 
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Message par pelon » 09 Oct 2011, 07:57

L'enfant de la copine de Jesse va-t-il mourir ? La famille de Walter va-t-elle être exécutée ? Le patron de "Pollos Hermanos" va-t-il se faire serrer par Hank ? Que de suspense, Zelda ! Mais le dénouement est proche.
pelon
 
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Message par Zelda » 09 Oct 2011, 08:03

Arrgh, à qui le dis-tu ?
J'opte plutôt pour Hank qui sauve son beauf sans le savoir, en serrant Gus... Ca serait super ironique...
En même temps, ils peuvent finir la saison 4 sur un cliffhanger ces coquins, comme la fin de la saison 3.
De toute façon, pour la fin de la saison 5, la vraie fin quoi, Vince Gilligan a déjà fait un super spoiler dans son interview à Arte, en disant en substance que "ça ne peut pas bien finir". :hinhin:

http://www.arte.tv/fr/3384340,CmC=3914500.html

a écrit :Oui, les audiences ont l'air d'être bonnes. Je ne crois pas que ce soit le propos. Je crois que certaines séries comme Les Simpson peuvent durer éternellement. Et j'espère que ce sera le cas, c'est une super série. Mais une série comme Breaking Bad... Comment dire ? C'est l'histoire d'un homme qui meurt. Une série comme ça n'est pas faite pour durer.



Image
Zelda
 
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Message par luc marchauciel » 09 Oct 2011, 09:31

Alors, dans ce que j'ai vu de très bien récemment, il y a :

- Games of throne, une adaptation d'une de ces interminables sagas d'heroic fantasy (genre 10 volumes de 600 pages chacun, tu pourrais presque te taper les oeuvres complètes de Lénine dans le même temps). C'est très politique, dans un univers féodal (opposition entre le pouvoir central et des baronnies, intrigues à gogo), et la fin de la saison 1 annonce des éléments de fantastique pour la suite. La scène d'ouverture de l'épisode 1 est assez magistrale et montre qu'ils ont eu des moyens pour tourner ça.

- Outsourced, une série beaucoup plus légère et rigolote sur un manager d'un call center qui doit partir en Inde pour superviser le site qui a été délocalisé là-bas. ça joue beaucoup et très bien sur les oppositions de cultures entre "occidentaux" et Indiens. Après, faut pas leur demander une vision réaliste du monde du travail, hein.... [j'espère que j'ai été été assez politique, là]

- Dead Set : un mini série anglaise en quelques épisodes qui décrit la vie des participants d'un reality-show genre Loft Story qui sont enfermés dans le studio de télé... alors que dehors c'est l'invasion des zombies. Très brutal et désespéré (mais avec humour), offre peu de perspectives d'avenir vers un futur socialiste enchanté dans lequel les travailleurs rient en fauchant les blés [Doctor No, laisse tomber, c'est pas pour toi]
Dans le même registre, mais avec plus de moyen et en moins étouffant, je sais pas si j'avais signalé "The walking dead", autre série apocalyptique sur fond de zombies, qui décortique comme tout bon survival la psychologie d'un groupe de personnages en situation extrême [comment rester humain dans un tel contexte ? je vous pose la question ]
luc marchauciel
 
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Message par Ottokar » 09 Oct 2011, 16:45

je suis en train de voir Treme, une série sur la New Orleans après le cyclone Katrina par le réalisateur de Wire. C'est un peu lent, il s'en passe bien moins que dans Wire, cette série sur Baltimore, il y a aussi beaucoup moins de cadavres, mais les choses sont dites, on voit l'incurie des pouvoirs publics et il y a de la bonne musique.

J'en suis à la saison 2.
Ottokar
 
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Message par canardos » 09 Oct 2011, 19:46

autant j'ai aimé dead set, rempli d'humour noir avec des survivants encore plus décérébrés que les zombies, et qui continuent à croire qu'ils sont toujours dans le Loft, suivis par des cameras de télés et des millions de téléspectateurs (qui n'a pas reve que Loanna se fasse bouffer?) autant the walking dead apres un bon début devient une petite histoire de ménage à trois sans intérêt sur fond de zombies, une série dégoulinante de bonnes intentions avec par exemple le gang de petits truands qui paraissent prêts à tout et qui en fait prennent en charge les pensionnaires d'une maison de retraite.

heureusement que de temps en temps quand même il y a les zombies pour croquer quelques uns de ces survivants quand ils deviennent trop chiants.

mais ça ne suffit pas à sauver cette série qui est plus morte que vivante...
canardos
 
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Message par luc marchauciel » 09 Oct 2011, 20:56

Canardos, tu devrais alors essayer la bédé dont la série The Walking Dead est tirée : j'ai rarement lu quelque chose d'aussi glauque et radical.
luc marchauciel
 
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Message par Proculte » 10 Oct 2011, 15:08

Borgia-Série . Canal + lance ce soir sa production internationale écrite par l’auteur de «Oz», autour de la sulfureuse famille qui fit trembler le Vatican.

a écrit :
Série[Bandes à Part] . Tout l’été, «Libération» baguenaude dans des groupes à la marge. Aujourd’hui, une famille espagnole prend le pouvoir dans la Rome du XVe siècle.


Par MARIE COLMANT

Sans doute la plus belle bande de dégueulasses que l’histoire ait jamais portée. La grande histoire de la Renaissance italienne mais aussi le cortège de petites histoires périphériques qui font le miel des amateurs de chausse-trapes, portes dérobées et autres bagues empoisonnées. Les Borgia ont tout pour plaire, et nourrissent d’ailleurs avec une belle constance et depuis plus de cinq cents ans l’inspiration de tous ceux que les coups tordus et les passions sanguinaires font fantasmer. Du grand Alexandre Dumas qui conta leur histoire en mode journalistique dans ses Crimes célèbres, à l’épatant Christian-Jacque, dans une veine plus mineure (quoique rigolote, rappelons que c’est Martine Carol, la réponse française à Lana Turner, qui incarne ici la préraphaélite Lucrèce) ; jusqu’à Mario Puzo qui ne se cacha jamais d’avoir calqué son Parrain-Don Corleone sur Rodrigo Borgia. Son fils, Cesare, de son côté, restera gravé dans les mémoires, sous la plume de son contemporain Nicolas Machiavel, qui en fera son «Prince».
Petites formalités

Aujourd’hui, après les jeux vidéo (Assassin’s Creed), c’est la télévision qui se penche sur leur cas, en majesté, c’est-à-dire en mobilisant les plus grands. Après le cinéaste britannique Neil Jordan, commissionné en 2010 par la chaîne américaine Showtime (Dexter) pour réaliser une série sur les Borgia (avec Jeremy Irons dans le rôle du pape, miam), c’est le tour de Tom Fontana, génial créateur d’Oz (série carcérale qu’on peut calmement qualifier de chef-d’œuvre) de s’attaquer au mythe pour Canal +. C’est vrai qu’il y a quelque chose de mythologique chez les Borgia.

C’est en tout cas l’hypothèse séduisante de Klabund, maître de la littérature allemande du début du XXe siècle, dont on redécouvrira le roman sur les Borgia réédité en septembre. Pour lui, les Borgia sont des descendants en ligne droite des majestueux centaures. Mi-hommes, mi-animal. Dotés à la fois de l’intelligence humaine la plus acérée et de la cruauté la plus sauvage. Il y a de ça.

L’histoire débute avec la naissance de Rodrigo Borgia à Valence en 1430 au cœur d’une richissime famille espagnole. Beau comme un dieu, l’enfant montre très tôt tout un tas de prédispositions qui font la joie et la fierté de ses parents. Ce sont d’abord son intelligence et son goût de l’étude qui frappent chez Rodrigo Borgia : à 20 ans, il est avocat. Son oncle, le cardinal Alfonso Borgia, sollicite souvent ses conseils éclairés. Est-ce lui qui lui transmet à ce moment cet appétit du pouvoir qui deviendra la marque des Borgia ? Peu probable si on s’appuie sur les descriptions dont on dispose, une vieille baderne rhumatique, mais néanmoins réveillé du côté de popaul, puisqu’il trouvera quand même le temps entre sa fonction de cardinal et celle de pape, de concevoir trois enfants.

Sacré Calixte III, en 1455, Alfonso invite son neveu Rodrigo à s’installer à Rome. Avec lui, les Espagnols sont dans la place, bien décidés à kidnapper pour de bon la papauté ordinairement réservée aux seuls Italiens. Rodrigo sera le maître d’œuvre de ce hold-up. Mais d’abord il lui faut accumuler d’autres richesses. Ça tombe bien, Calixte III n’est pas au mieux, et très vite Rodrigo prend le guidon d’abord en tant que cardinal, puis vice-chancelier. Bien sûr, il lui faudra s’acquitter de quelques petites formalités au préalable. Apprendre à dire une messe, sans boire d’un trait le calice de vin rouge, en évitant de gober l’hostie ou de la mâchouiller bruyamment. Trop pressé sans doute de rejoindre sa veuve joyeuse préférée, la Vannozza, à qui il fera quatre enfants. Quatre petits Borgia, qui dans le sillage de leur père tricoteront la légende.

Août 1492. Innocent VIII se meurt, c’est enfin l’heure des Borgia. Ça fait vingt-cinq ans que Rodrigo Borgia attend ce moment. Mais il lui reste à surmonter l’hostilité suscitée par ses origines espagnoles auprès des cardinaux italiens. Pour vaincre les réticences, Rodrigo ne connaît qu’un langage : celui de la «simonie», joli terme de chrétien érudit pour désigner une pratique politique classique pour un tyran, l’achat des bulletins de vote. Et Rodrigo Borgia est passé maître au chapitre des offres qu’on ne peut pas refuser. Pour imaginer la scène, on recourt aux services d’Alexandre Dumas, qui affirme que les offres furent transmises aux cardinaux, rédigées sur un parchemin introduit dans des poulets gras, diligemment livrés aux cardinaux réfractaires. Au plus riche d’entre eux, Rodrigo Borgia propose même sa fille Lucrèce en guise de cadeau.

Le 11 août 1492, Il est élu pape. Il sera Alexandre VI, tel l’invincible Alexandre. Les Espagnols de Rome font une fête du feu de Dieu à leur pape. En l’honneur de cette famille Borgia, dont le blason porte un taureau, une corrida est donnée à Rome. Les Romains sont fous de rage. Pour Alexandre VI, le moment est venu de mettre en œuvre son grand projet politique, rien de moins que l’unification de l’Italie. A l’époque, le pouvoir se répartit autour de quelques grandes villes, Milan, Rome, Naples et deux républiques : Florence, fief des magnifiques Médicis, et Venise cité des Doges. Dans les interstices de ces territoires, des centaines de duchés répartis en clans, sporadiquement en guerre et plus ou moins affiliés à l’un ou à l’autre. Ce sont précisément ces terres que vise Alexandre VI dans sa conquête du pouvoir où le spirituel et la morale seront relégués au dernier rang. Pour les visionnaires Borgia, la religion n’est qu’un instrument au service d’un projet politique et de leur enrichissement personnel.

Aussitôt élu, Alexandre VI nomme Juan, le premier né, le beau gosse, son chouchou, au poste de capitaine général des armées en charge de bousiller un maximum de châteaux aux alentours et de mettre à genoux les ennemis des Borgia. Tout en faisant rentrer un maximum de monnaie. A son deuxième fils Cesare, 18 ans, il réserve la pourpre de cardinal. C’est un drame. Cesare enrage. Comme d’habitude, aurait on envie d’ajouter, tant sa jalousie maladive à l’égard de son frère, est notoire. Jaloux de cette beauté lumineuse qui avantage Juan auprès de Lucrèce, leur sœur, dont ils se partagent les faveurs avec leur père. Car Cesare n’est pas beau. Selon Alexandre Dumas et Klabund, il a d’épouvantables problèmes de peau, mais un regard terrible, létal et envoûtant à la fois. Quelque chose de James Woods. Le plus fascinant des Borgia, le plus «hombre» c’est lui, Cesare, qui pratique tous les sports à la perfection y compris la natation et la danse, maîtrisant le latin et les grands textes qu’il assimile avec une facilité déconcertante. Moche peut-être mais extrêmement bien sapé, Cesare cultive un look tout en brocarts et en pourpoints de cuir lacé ton sur ton avec ses collants et ses bottes de cuir fin comme des gants. Mais si son tableau de chasse est impressionnant, il n’aura qu’une seule femme dans sa vie, sa sœur Lucrèce. Son intelligence n’a qu’une égale, sa soif de sang, inextinguible. Il possède, dit-on, une très belle collection de bagues empoisonnées, dont il suffit de tourner le chaton pour faire surgir des dents trempées dans du venin et se débarrasser des importuns. Ce poste de capitaine général, il le voulait, il était pour lui. Il le sera, une fois l’encombrant Juan assassiné en 1497, au détour d’une ruelle, au petit matin, par son homme de main préféré, Michelotto, un voyou pasolinien directement surgi d’un conte de Boccace.
Cadavre exhumé

Passons vite sur Gioffre, le dernier frère qui ne sert à rien dans les projets paternels puisqu’il préfère les garçons, pour faire mieux connaissance avec celle dont l’histoire a fait un modèle déposé de salope, tutoyant au panthéon des séductrices vénéneuses, les Milady de Winter, Catherine de Médicis et Elizabeth Bathory. Le visage d’un Raphaël et le cœur de Messaline pour Dumas, Lucrèce serait le troisième maillon de cette troïka diabolique et incestueuse forgée avec son père et son frère Cesare. Une empoisonneuse et une meurtrière, qui aurait participé avec entrain aux partouzes papales. Mais l’histoire ne se montre pas toujours aimable avec les femmes. Parfois, elle les zappe, parfois elle se fait moralisatrice en les vouant aux gémonies, sans l’ombre d’une circonstance atténuante. Dans le cas de Lucrèce, elles sont pourtant nombreuses. Selon Tom Fontana, qui a passé des heures à croiser des correspondances de l’époque pour cerner au mieux ses personnages, il y a maldonne sur Lucrèce. Elle serait victime de son époque patriarcale, une femme qui subit ce que lui imposent les hommes, sans jamais avoir son mot dire. Adorée, voire vénérée par son père et ses frères pour sa beauté légendaire, elle n’est dans les faits qu’une richesse de plus au patrimoine de sa famille, destinée à être mariée au gré des alliances. Plus manipulée que manipulatrice. Est-ce qu’elle en souffre ? L’histoire est unanime à reconnaître qu’elle ne se remettra jamais de la mort de son second mari, Alfonso, poignardé par Cesare en 1500. Pour rien. Pour un soupçon, un regard jugé déplacé. Celui-là aura eu de la chance, en échappant à la question dans les geôles du Vatican, que Cesare fréquente assidûment, mettant la main à la pâte quand il le faut.

Dans les étages supérieurs, la papauté se la donne gaiement à grands coups de banquets orgiaques où, dit-on, le pape n’est pas le dernier à enfourcher une catin, chopant régulièrement ce qu’on appelle le «mal français», terme neutre pour désigner la syphilis. A Florence, le moine Savonarole se scandalise. Publiquement. Ce qui lui vaudra, à terme, le bûcher. Le roi de France s’émeut, puis se radoucit avec la promesse d’un cortège de mules chargées d’or. Qui seront en fait chargées de gros cailloux. Promu au rang de capitaine général de l’Eglise, Cesare marque le moment en recevant des mains de son père une épée, à la devise radicale : «Aut Cesar, aut nihil». En français : «C’est César ou rien.» Les ennemis des Borgia sont prévenus. Avec l’aide des catapultes, chars d’assaut et ponts roulants conçus par son ami Léonard de Vinci, Cesare enfonce toute résistance. A 27 ans, il a conquis une bonne partie de l’Italie. De retour à Rome, il se la pète en reconstituant le triomphe de César. Ridicule. 1503, Rome étouffe sous la férule des Borgia qui croulent sous l’or amassé, et bruisse de rumeurs de complots. Pour se débarrasser des traîtres, la légende raconte que Cesare et son père convient à dîner leurs ennemis. Au menu, poulardes et vin empoisonné pour tout le monde. Y compris pour les deux puissances invitantes, qui, c’est pas de chance, se trompent de verre. Alexandre VI n’y survivra pas, après plusieurs jours d’agonie, persuadé de la responsabilité de son fils. Très gravement malade, Cesare se remet péniblement. Les Borgia sont au bord du gouffre. A la mort de son père, Cesare est conduit dans une forteresse dont il parvient à s’échapper pour rejoindre son Espagne natale. Trois ans plus tard, le 12 mars 1507, il meurt à Viana, dans le nord de l’Espagne. Enterré dans une chapelle voisine, son cadavre sera exhumé en 1527, par l’archevêque de Calahorra, horrifié qu’un tel assassin repose en terre sacrée, pour être jeté sous les pavés d’une rue passante afin qu’hommes et bêtes l’écrasent à loisir. Cinq cents ans après, en mars 2007, les restes de Cesare Borgia, exhumés par erreur lors de la réfection de la chaussée, retrouvent leur place en terre sacrée. L’unification de l’Italie, le grand projet des Borgia, attendra 358 ans après la mort de Rodrigo pour se réaliser.



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