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Message par clavez » 12 Jan 2008, 12:18

pour le dire en grec : elle est archétypique d'un milieu. :D
Et pour y aller carrément, elle ne me semble pas trés diférente de mes petits patrons. (les patrons c'est pas comme les animaux de compagnie, plus c'est petit plus c'est moche)


Son rapport avec le jeune polonais est de même libéré (machiste à l'envers)
clavez
 
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Message par Félix Edmundovitch » 14 Jan 2008, 22:57

:sleep: Ce qui m'a frappé dans la question de sa relation avec le jeune polonais, c'est pas trop la question de la relation (libérée ou pas) entre une femme et un mec :dry: car avant d'être une femme, Angie... est un patron, il y a un lien de subordination, un lien malsaint de fait entre elle et lui.

Souvient toi de la façon dont Angie et sa copine appellent deux mecs pour s'amuser un soir...

Le jeune polonais avait il réellement le choix de dire non ? Voyait il en elle seulement une fille qui l'attirait, ou une patrone qui pouvait lui ouvrir les portes de l'Angleterre ?
Félix Edmundovitch
 
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Message par jeug » 07 Juin 2011, 18:55

Je relance ce fil parce que ... parce que ...

Il repasse à la télé :

Jeudi 09 juin 2011 de 20h40 à 22h15 sur Arte
jeug
 
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Message par logan » 24 Juil 2011, 21:16

J'ai vu le film
[spoiler]
Alors l'heroine petite bourgeoise ou pas ?

Je la vois plutot comme une fille d'ouvrier qui comme elle le dit a connu 30 boulots différents, en se faisant avoir à chaque fois. Elle subit donc elle-même les difficultés du salariat moderne et une grande précarité, précarité d'autant plus etouffante qu'elle est mère célibataire.

A un moment elle se crée une opportunité parce qu'elle en a marre d'etre du mauvais coté, celui qui prend les coups, celui qui perd à chaque fois. A partir du moment où elle franchit le rubicon en enfreignant la loi, elle commence enfin à bien gagner sa vie et à s'ouvrir des perspectives de réussite. A partir de là, là elle efface progressivement les limites de la morale. La boite de pandore est ouverte et les pires saloperies peuvent en surgir.

Donc je ne la vois pas trop comme un petit chef sans ame. Oui elle le devient ensuite. Mais c'est la fonction d'intermediaire de l'exploitation et de fourniture de force de travail fraiche et economique qui ont créés chez elle l'organe de l'inhumanité.

Le contraste avec le père est assez bien vu. Lui a construit sa vie en travaillant honnetement, 30 ans dans la meme boite. Il a certainement raison de tancer sa fille. Mais ce qu'il ne comprend pas c'est que sa fille ne peut pas suivre le meme chemin car les conditions de travail ont évolué.

Bien que tentant de se libérer des chaînes de la médiocrité et de la précarité, elle reste prisonniere des possibilités d'ascension que lui reservent le monde qui se presente à elle. Il ne faut pas oublier que si elle avait conservé son job du début du film, elle n'aurait pas pris la meme route.

C'est le mérite du film, de montrer que les personnages sont prisonniers d'un monde soi-disant libre. Et que le chacun pour soi finit par nuire à tous. (bon j'ai une vision optimiste du film peut etre)
[/spoiler]
logan
 
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