Les Travaillistes au pouvoir ont fait pas mal de saloperies.
Et pourtant, en prenant ses fonctions, Cameron a quand même trouvé des idées pour faire encore plus crasse.
(Zimer @ jeudi 11 août 2011 à 12:24 a écrit : Le Doctor No ne comprend pas la politique visblement lorsqu'elle n'est pas exprimé avec des formules ronflantes et une phraséologie gauchiste ...
Inutile de dire en quoi ici l'article de LO dit bien des choses et pose le problèmes en terme de classe et de conséquence de la crise du capitalisme ....En revanche l'article du SWP montre de façon presque caricatural comment la "phrase" gauchiste peut cacher (mal cacher ) l'opportunisme ....Avec une réserve sur les travaillistes il dénonce surtout et avant tout et de façon usé les Tories !!! et aussi il quémande l'intervention de la bureaucratie syndical !
Zimmer fait une mauvaise polémique.
Je n'ai posté l'article critiqué que "par contraste" avec celui de LO.
En tout cas il (ou elle, je ne sais pas) pose une question importante, celle de "la phrase gauchiste" et, par contraste ,celle de la "phrase social-démocrate".
Une chose est d'accorder la propagande à l'état de conscience des masses, une autre est de laver le discours de toute proposition qui puisse aller à l'encontre des préjugés ambiants ou de ceux que la presse incruste dans les cerveaux des travailleurs.
Si la "brève" était plus que insuffisante, même elle faisait des concessions à ce que Meichler a expliqué bien mieux que moi; l'article qui aurait pu insister sur les causes réelles de cette explosion de révolte aveugle, prends beaucoup trop de place pour emboucher les trompettes "fait divers" (qui est l'aspect le moins important de ce qui se passe).
Je ne sais pas dans quel but. Impartialité? Esprit d'équilibre? Regard détaché d'un fait divers sans relation avec la lutte des travailleurs et qui nous concernerait peu?
Gauchisme, et j'en ai vu des articles de la sorte, ce serait de donner à cette explosion de colère, dont toutes les raisons sont le résultat de la Crise, du racisme et du chômage, le caractère d'une insurrection semi-consciente inscrite dans un mouvement d'ensemble qui ferait part des autres révoltes qui se succèdent de par le monde.
Mais, traiter ce qui est manifestement une révolte contre la discrimination et les crimes de la police, et inconsciemment contre le sort que l'on fait à une large partie du prolétariat immigré, comme des faits divers est de droite. Social-démocrate.
L'article ne tombe pas complètement sur le "fait divers" mais il n'est pas loin. Quelques explications et raisonnements, mais le centre est dans les "émeutes" (the riots comme dit la presse anglaise) pas la révolte légitime contre les crimes de la police, l'exclusion, le chômage discriminatoire, le racisme etc.
Et ne me dites pas que ceux qui sont dans la rue ne le revendiquent pas, que ne le savent même pas. Cela ne change rien au fond de la question.
Peut-être la toute dernière phrase se sauve du reste, mais tout est construit de telle façon qu'il a à boire et à manger pour tout le monde. Un éclectisme neutre, plat, au lieu d'une prise de position sans faille du coté des révoltés.
Une mauvaise "brève" et un mauvais article. Peut mieux faire.
a écrit :par Mick Carty, secrétaire-général de la Jeunesse communiste britannique (YCL)
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
La Jeunesse communiste soutient le cri de la jeunesse de Londres lancé pour la justice et pour un avenir.
Nous condamnons les actes de violence irresponsables et les actes criminels généralisés de ces dernières nuits mais les percevons comme un produit direct du système capitaliste, ainsi que la dangereuse insécurité et précarité qui en découle pour la jeunesse d’aujourd’hui, accompagnées d’un processus de marginalisation et d’un degré d’aliénation sans précédent.
En outre, la façon chaotique par laquelle la jeunesse exprime sa colère n’est qu’une conséquence dangereuse de la mise en avant par les médias bourgeois des actions de protestation des « indignés » sans organisation, convoquées via les médias sociaux sans démocratie, direction ni orientation politique claire.
Leur message est qu’il n’y a pas besoin d’organisation pour faire changer les choses.
Par conséquent, les événements de Londres sont le reflet d’un individualisme sans égard ni pour leur classe ni pour la collectivité, dénué de toute responsabilité sociale.
Il est clair que cette colère de la jeunesse trouve à son origine certain nombre de facteurs parmi lesquels la brutalité policière, la réduction massive des dépenses pour la jeunesse ainsi que d’autres services et une frustration générale quant à un avenir offrant bien peu de perspectives.
La Jeunesse communiste fait remarquer que les coupes dans les dépenses publiques ont eu un impact disproportionné autant pour la jeunesse que les groupes ethniques minoritaires.
Toutefois, cette forme de protestation, encouragée par les médias de l’ennemi de classe, freine l’évolution politique de la jeunesse, à un moment où le système capitaliste même se trouve plongé dans une crise profonde et que beaucoup doutent de son avenir.
La Jeunesse communiste réaffirme qu’agir en politique sans le marxisme-léninisme, c’est comme faire un voyage sans carte.
a écrit :Emeutes : débordés, les tribunaux anglais travaillent la nuit
LEMONDE.FR avec Reuters | 11.08.11 | 18h43 • Mis à jour le 11.08.11 | 18h50 Les tribunaux tentent de faire face à l'afflux de centaines de pillards et d'émeutiers présumés interpellés lors des violences qui ont secoué plusieurs villes d'Angleterre, dont Londres.
Dans le centre de la capitale britannique, jeudi 10 août, des fourgons de police stationnaient en file indienne autour du tribunal de Westminster, théâtre d'une procession ininterrompue de prévenus appelés à comparaître. "C'est le chaos, en bas", a confié un avocat de la défense.
La police londonienne a procédé à 922 arrestations en rapport avec les violences, les actes de pillage et autres troubles à l'ordre public. Sur les 922 personnes interpellées (compte arrêté à jeudi midi), 401 ont déjà été inculpées. Face à cet afflux inattendu de prévenus, les juges des tribunaux de la capitale et d'autres grandes villes anglaises ont siégé toute la nuit.
FILLE DE MILLIONNAIRE
A la barre du tribunal de Bexley, près de Londres, Laura Johnson, 19 ans, fille de millionnaire : la jeune fille a été arrêtée au volant d'une voiture remplie d'appareils électroniques volés et de bouteilles d'alcool d'une valeur de 5 000 livres (5 680 euros). Elle restera en détention.
Natacha Reid, 24 ans, s'est rendue d'elle-même à la police parce qu'elle "n'arrivait plus à dormir" après avoir fait main basse sur une télévision dans un magasin. Malgré ses remords, elle encourt une peine de prison. Ce ne sont pas les regrets, mais la diffusion de sa photo dans la presse qui a poussé une autre jeune adolescente du sud de Londres à se rendre à la police.
Elle affirme n'avoir été que spectatrice des violences et des pillages, mais on la voit sur des images de caméras de surveillance se faufiler à deux reprises dans un magasin avant d'en ressortir avec un écran plat. Sa demande de remise en liberté sous caution a été rejetée.
ÉTUDIANT EN JOURNALISME
Même refus pour Barry Naine, salarié d'une association caritative de 42 ans, interpellé alors qu'il pénétrait dans un magasin de vêtements à Peckham, dans le sud de la capitale.
Parmi les premiers à comparaître à Westminster, un étudiant en deuxième année de droit accusé de faire partie d'un gang qui a mis à sac plusieurs cafés et restaurants du quartier de St John's Wood, dans le nord de Londres, mercredi soir. Marouane Rouhi, 21 ans, est l'une des seize personnes interpellées pour violences dans le cadre de cet incident. Il reste en détention.
Ahmed Farah, 27 ans, étudiant en journalisme, arrêté en possession d'une arme blanche à Hackney, dans l'est de Londres, passera la nuit en prison après le rejet de sa demande de libération sous caution.
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