(luc marchauciel @ mercredi 12 octobre 2011 à 15:02 a écrit : Vous avez vu la sortie de Copé expliquant que Montebourg veut faire avec les banques ce que les bolchéviques ont fiat en 1917 ?
C'est quand-même révélateur de la situation. La vraie solution leur apparaît, même sous forme de repoussoir.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
(com_71 @ mercredi 12 octobre 2011 à 15:13 a écrit :(luc marchauciel @ mercredi 12 octobre 2011 à 15:02 a écrit : Vous avez vu la sortie de Copé expliquant que Montebourg veut faire avec les banques ce que les bolchéviques ont fait en 1917 ?
(artza @ mercredi 12 octobre 2011 à 17:07 a écrit :
Et c'est maintenant Marine Le Pen qui après Dupont-Aignan tient à souligner certaines convergences entre ses propositions et celles du vibrion bourguignon.
Eux, par contre, je pense qu'ils ne se trompent pas trop, sur ce coup.
a écrit :Pour eux, la primaire n'a rien changé, ou presque. L'élection de François Hollande comme candidat du Parti socialiste n'est pas un bon signe pour la gauche radicale. Fustigeant depuis des mois une gauche recentrée, néolibérale, Jean-Luc Mélenchon du Front de gauche, Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière, et Philippe Poutou du NPA n'ont pas attendu pour critiquer le député de Corrèze. Chacun dans son style, les trois candidats à la présidentielle pourfendent son programme et la politique qu'il annonce.
Jean-Luc Mélenchon a ainsi expliqué lundi 17 octobre sur France info qu'il "crain[t] que le programme de François Hollande soit assez court", car "proposer comme horizon 60 000 postes dans l'éducation nationale et des contrats générations, c'est vraiment le tarif super minimum de la gauche". Le président du Parti de gauche a estimé que François Hollande était un "eurobéat" "persuadé que le centre de gravité de la société est au centre gauche, mais il se trompe totalement". Sur son blog, le député européen est encore plus raide: "L'orientation majoritaire du Parti socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l'homme qui l'a incarnée sans discontinuer depuis 1997."
"CE QU'IL FAUT AFFRONTER NE SE RÈGLERA PAS ENTRE BISOUNOURS"
Cherchant cependant à ne pas insulter l'avenir, M. Mélenchon a toutefois salué les "bonnes intentions" de M. Hollande. Et renouvelé son "offre publique de débat" avec le candidat du PS car la primaire a "montré l'intérêt des Français pour les discussions sur le fond plutôt que les petites phrases et les apparences".
Ajoutant aussitôt : "Ce qu'il faut affronter ne se règlera pas entre bisounours", il faut "le partage" des richesses et "faire partager de force les banquiers, les puissants, les importants qui créent dans ce pays un chaos indescriptible".
Philippe Poutou a tenu lui aussi à saluer le succès d'affluence du second tour de la primaire en estimant qu'elle était "sans doute révélateur de l'espoir des gens de voir Sarkozy se fairevirer lors des prochaines présidentielles". "Pour nous, qui luttons contre la politique de Sarkozy et qui souhaitons la défaite de la droite, quel plaisir de voir la tête déconfite de ses partisans sur les plateaux télé. Ils ont raison de s'inquiéter pour l'avenir de leur camp", ajoute-t-il dans un communiqué lundi.
"LA GAUCHE DURE ENVERS LES TRAVAILLEURS"
Mais pour le candidat ouvrier, la désignation de François Hollande n'augure rien de bon pour la gauche : "Cette candidature ne représente qu'une alternance sociale-libérale qui ne changera rien à nos vies quotidiennes, qui mènera les mêmes politiques d'austérité que cette 'gauche-là' conduit en Grèce ou en Espagne", assure M. Poutou.
Même ton fataliste du côté de LO. Nathalie arthaud moque le qualificatif de "gauche molle" acollé au nom de Hollande: "Envers les capitalistes, assurément ; mais gauche dure envers les travailleurs", lance-t-elle dans un communiqué. La successeure d'Arlette laguiller prédit ainsi "des sacrifices pour rembourser la dette que les classes riches ont creusée dans les caisses de l'Etat, pour payer une crise dont les capitalistes sont responsables". Pour elle, Hollande est le "candidat du non changement".
Le Monde.fr avec AFP
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