(abounouwas @ dimanche 8 avril 2012 à 22:59 a écrit :
Voilà la méthode de Canardos,
asséner des anathèmes abjects sur l'ensemble du personnel soignant.
des anathèmes abjects sur l'ensemble des personnels soignants?
pas du tout j'ai beaucoup d'estime pour ceux qui essayent de soigner et d’éduquer les enfants autistes malgré les interdits professionnels, les licenciements, les refus de stage les mauvaises notation, les risques d’échec aux examens.
je rappelle ce que dit franck Ramus:
a écrit :
Vous récoltez d’ailleurs des témoignages de ces non psychanalystes qui ont peur de s’exprimer. Que vous racontent-ils ?
Des jeunes internes en psychiatrie sont menacés qu’on ne valide pas leur stage, parce qu’ils s’avisent d’évaluer leurs patients pour savoir comment les prendre en charge, comme si c’était criminel. Selon leur chef de service, ils sont soumis à diverses pressions dans leur pratique. Pour trouver un clinicat, c’est la même chose : il faut être bien avec un chef de service qui va bien vouloir les accueillir, donc il ne faut pas être détecté comme une brebis galeuse qui va faire du grabuge. Les postes, ensuite, sont attribués par des comités d’experts où les psychanalystes sont encore dominants. Les non psychanalystes n’ont jamais totalement les mains liées, mais ont à cœur de ne jamais se griller auprès de leurs pairs. Du coup, prendre position publiquement contre la psychanalyse est impensable pour 99 % des psychiatres. Ceux qui pratiquent des bilans dans des centres de ressource autisme voient des enfants se présenter après des années d’errance diagnostique dans un institut médico-éducatif ou un centre d’action médico-sociale précoce, où les psychiatres n’ont jamais offert de diagnostic, ou en ont donné un inapproprié. De nouveaux psychiatres corrigent donc le mauvais diagnostic, réorientent les prises en charge, font des recommandations, mais ils sont obligés de conserver des relations relativement bonnes avec leurs confrères de toutes obédiences, de manière à assurer un lien entre les différents lieux de prise en charge et faire passer des messages vers les équipes thérapeutiques. Il leur faut donc éviter de se fâcher avec leurs collègues, pour préserver des solutions d’accueil pour les enfants. Il est temps qu’ils parlent, même anonymement. Des témoignages commencent d’ailleurs à être rassemblés sur le site d'Autiste en France.
par contre je n'ai pas beaucoup d'estime pour ceux qui pratiquent ces interdits professionnels, culpabilisent les familles, laissent les enfants sans soins ou leur font subir de mauvais traitements (packing) comme ce bon professeur Delion.
mais je ne fais pas l'amalgame entre ces individus et l'ensemble du personnel soignant. c'est une minorité, j’espère bien mais elle a souvent le pouvoir administratif et medical et fait régner l'omerta dans les rangs des soignants et elle a largement l'oreille du pouvoir politique.
errare humanum est sed perseverare diabolicum