manifestation en mémoire du massacre de Sétif

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par luc marchauciel » 08 Mai 2012, 15:54

J'ai vu que le NPA relaie cet appel à manif aujourd'hui, structuré autour des Indigènes de la République :

http://www.contretemps.eu/fr/interventions...9est-notre-tour

a écrit :
1er tour…, 2e tour… : le 8 mai, c’est notre tour !


Nous savons qui va gagner les prochaines élections : ce ne sera pas nous.

Trente ans de lutte de l’immigration, une grève générale exemplaire en Guadeloupe comme en Martinique et une longue séquence de révoltes au sein des quartiers populaires –  de celles de novembre 2005 jusqu’à Villiers-le-Bel – ont démontré une résistance acharnée de la part de tous ceux et celles qu’une large part du champ politique n’a eu de cesse d’exclure ou de cantonner à un rôle de citoyens de seconde zone. Les seules réponses que les pouvoirs en place ont apportées se résument à plus de répression et à la mise en œuvre de plus en plus active d’un régime d’exception à l’encontre des descendants de colonisés : couvre-feu et état d’urgence en 2005, quadrillage des quartiers populaires par les polices spéciales, violences policières impunies, gestion des « flux migratoires » de plus en plus accrue et féroce, et l’inflation de lois et de décrets islamophobes pour évincer les musulmans de l’espace public. Quels que soient les gouvernements successifs, les injustices et les problèmes de fond se sont renforcés. Le racisme d’État s’affermit de jour en jour et se décline de la négrophobie exacerbée jusqu’aux attitudes paternalistes.

L’offensive ne s’arrête pas aux discours racistes prononcés par les plus hautes figures de l’État, qui désignent les habitants des quartiers populaires comme les principales sources de tous les maux du système alors qu’ils et elles en sont les premières victimes : ce sont eux et elles qui sont, en premier lieu, discriminés à l’embauche, à l’avancement, au logement, etc. La crise, et l'austérité qui l'accompagne, ne frappent pas partout de la même manière : les quartiers populaires sont les plus durement touchés par le chômage, par le démantèlement du service public et par les coupes budgétaires massives.

D’autre part, nous savons déjà combien la présidentielle ne permettra pas de changement fondamental de la politique française vis-à-vis de l'Afrique, de la Palestine et de tous les pays arabes et musulmans. Seules les insurrections victorieuses en Tunisie et en Égypte ont pu saborder le soutien du bloc occidental à leurs dictateurs déchus. Mais la politique néocoloniale et impérialiste française n'a pas pour autant cédé. Nous non plus, nous ne céderons pas : les troupes françaises doivent se retirer d’Afghanistan, les menaces sur l’Iran doivent cesser tout comme les menaces d’intervention en Syrie ; le soutien total au projet sioniste de la part des plus hauts sommets doit prendre fin. Nous ne céderons pas sur notre soutien à la résistance palestinienne. Nous ne céderons pas non plus sur les milliers de soldats français déployés sur le continent africain, en appui à des régimes qui se plient aux impératifs des plus grandes entreprises françaises et au terrible système du franc CFA.

Marchons, aux lendemains de cette présidentielle, le 8 mai dès 14h à Barbès.

Cette date met en lumière le paradoxe de la République française : en 1945, ce jour-là, à l’heure du rétablissement de l’État de droit dans la métropole, l’État français commettait simultanément un massacre de masse dans ses colonies, à Sétif, Guelma et Kherrata. Bien d’autres massacres précèdent et ont suivi mais cette date précise pointe un clivage : jour de massacre pour les uns, jour de libération pour les autres.

Marchons pour marquer ensemble un premier pas vers un front politique de résistance pour et par les quartiers populaires.

Marchons ensemble et unis pour montrer que nous ne sommes et ne serons pas dupes : ils doivent savoir – quel que soit le résultat des élections – que non seulement nous ne comptons pas sur eux mais qu’ils ne pourront plus faire sans nous.



Premiers signataires :

Action Citoy'Aisne, Alliance Noire Citoyenne (ANC)/Brigades Anti-Négrophobie, Alternative Libertaire, Art de la paix, Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Campagnes Civiles Internationale Pour la Protection du peuple Palestinien (CCIPPP), Coup pour Coup 31, Collectif des Musulmans de France (CMF), Déchoukaj, ETM 31 (Égalité Toulouse Mirail), "Ensemble à Bagnolet", Épices, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Fondation Frantz Fanon, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Génération Palestine (GP), Générations Spontanées contre le racisme et l 'islamophobie, GUPS (Union Générale des Étudiants de Palestine), Groupe Frantz Fanon, H.I.J.A.B., Les Indivisibles, Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale (MQJS), Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA), Parti des Indigènes de la République (PIR), Printemps des quartiers, Quartiers Nord Quartiers Forts, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Vies Volées, Zone d'Expression Populaire (ZEP).


Quand j'explique que je sens pas du tout ce genre de trucs, que les organisateurs substituent des logiques de "quartier" à une logiques de classe, que tout cela n'est pas unifiant et n'évoque même pas de revendications en faveur des immigrés (droit de vote généralisé, régularisation des sans papiers....) et qu'il vaut mieux donc ne pas y participer, je me fais limite traiter de raciste.

EDIT : [pas par tous mes potes du NPA , par un type. Mais le NPA est en tant que tel est signataire de l'appel, c'est ça que je discute]
luc marchauciel
 
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Message par Gaby » 08 Mai 2012, 16:09

(luc marchauciel @ mardi 8 mai 2012 à 16:54 a écrit : Quand j'explique que je sens pas du tout ce genre de trucs, que les organisateurs substituent des logiques de "quartier" à  une logiques de classe,  que tout cela n'est pas unifiant et n'évoque même pas de revendications en faveur des immigrés (droit de vote généralisé, régularisation des sans papiers....) et qu'il vaut mieux donc ne pas y participer, je me fais limite traiter de raciste.


Luc... Avant de vouloir balancer des rumeurs sur le NPA, réfléchis à deux fois... On s'en fout de tes discussions sur facebook avec un autre type. Ca ne te permet pas de faire des généralités pareilles dans des termes aussi flous. Le type qui t'a vexé n'existe pas plus dans le monde militant (j'ai lu la conversation qui t'a brusqué).
Gaby
 
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Message par com_71 » 09 Mai 2012, 03:15

Je crois que participer à cette manifestation, sur un appel inspiré par le communautarisme de groupes qui ne se placent pas sur le terrain de la classe ouvrière, serait, pour Lutte Ouvrière, aller vers un affrontement pas souhaitable dans les circonstances présentes.

Il n'empêche que rappeler les massacres de Guelma et Sétif, comme le faisait l'article de LO ci-dessous, en 2010, est une nécessité.
Le faire par une démonstration de rue est une question d'opportunité.

LO est présente chaque année à un rassemblement le 17 octobre au pont St Michel, en hommage aux algériens assassinés à Paris en 1961. Mais les principales organisations appelantes, quoique nullement révolutionnaires, sont plus légitimes dans leur appel à la mémoire que les démagogues des "Indigènes de la République".

a écrit :mai 1945 à Sétif, Guelma, La répression coloniale en Algérie

Le jour même qui vit la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le 8 mai 1945, fut aussi celui où se fit entendre le désir de liberté et d'indépendance du peuple algérien, au cours des manifestations de Sétif, Guelma et Kherrata.

À Guelma, les paysans encerclèrent la ville. À Sétif, l'intervention policière pour retirer le drapeau algérien de la manifestation et le meurtre d'un manifestant furent le point de départ d'une émeute qui fit une vingtaine de victimes européennes. Enfin, à Kherrata, le village fut investi par les manifestants, le juge de paix et sa femme furent tués, ainsi qu'une dizaine de personnes. Des fermes du Constantinois furent prises d'assaut, leurs habitants et des gardes forestiers furent tués.

Au total, les manifestations firent donc une centaine de victimes parmi les Français d'Algérie, témoignant de la haine qui s'était accumulée contre eux. Mais la réponse des autorités et des milices composées de pieds-noirs allait être terrible, la répression faisant près de 40 000 morts algériens.

La colonisation de l'Algérie avait débuté en 1830. Pour libérer les terres de leurs occupants il fallait, aux dires du général La Moricière, « détruire les moyens d'existence » des Arabes. Des tribus entières furent déportées dans des zones arides. Mais, les colons ayant aussi besoin de main-d'œuvre pour cultiver les terres volées, un certain nombre des anciens propriétaires furent transformés en ouvriers agricoles ou en métayers sur leurs propres terres.

LA MISERE DES CAMPAGNES

Cette misère des paysans arabes perdura. En 1939, le quotidien Alger Républicain, qui regroupait des socialistes et des radicaux et ne devint que plus tard un journal du Parti Communiste, publiait une série d'articles d'Albert Camus sur la misère des paysans où l'on voyait « des enfants en loques disputer à des chiens le contenu d'une poubelle... », « des douars entiers venir fouiller le sol pour en tirer une racine amère mais comestible appelée la « tarouda » et qui, transformée en bouillie, soutient du moins, si elle ne nourrit pas ».

C'est sur ce fond de misère que s'enracinèrent les idées nationalistes développées par le PPA (Parti du Peuple Algérien) de Messali Hadj, emprisonné puis déporté en avril 1945 au Gabon, et de manière plus modérée par Ferhat Abbas, avec les Amis du Manifeste et de la Liberté. Elles se développèrent d'autant plus vite que les grands propriétaires terriens ne voulaient pas entendre parler du moindre changement, de la moindre réforme. En 1937, même un projet qui aurait donné la citoyenneté française à seulement 25 000 musulmans déclencha parmi les Français d'Algérie une vague de protestations telle que le gouvernement, qui était alors celui du Front Populaire, recula piteusement.

La colonisation avait fait des Algériens des étrangers dans leur propre pays, astreints depuis des décennies au code de l'indigénat qui les soumettait aux caïds, exécutants de l'administration. Pour tenter de justifier une telle oppression, certains colons faisaient appel à de pseudo-études scientifiques. Le professeur Porot, une sommité de la faculté d'Alger, osa ainsi déclarer dans une congrès international : « L'indigène nord-africain, dont les activités supérieures ou corticales sont peu évoluées, est un être primitif dont la vie essentiellement végétative et instinctive est surtout réglée par son diencéphale .» Conclusion très appréciée du colonisateur, qui pouvait ainsi justifier le vol des terres et exploiter pour une bouchée de pain la population pauvre. Il ne se considérait pas pour autant raciste, puisqu'il s'appuyait... sur la science du professeur Porot.

L'espoir d'un changement apparut pendant la guerre, conforté par quelques déclarations promettant un autre statut pour les peuples des colonies, au moment où ils étaient embrigadés dans les armées des pays colonisateurs. C'est pourquoi tout se déchaîna à l'occasion des manifestations saluant l'armistice avec l'Allemagne, le 8 mai 1945.

UNE REPRESSION FEROCE...

Quelques jours auparavant, lors des manifestations du 1er mai 1945, le PPA fit une démonstration en défilant avec ses slogans : « Libérez Messali Hadj », « Libérez les détenus politiques », « À bas le colonialisme », « Vive l'Algérie indépendante ». Pour la première fois le drapeau algérien fut brandi.

La répression de ces manifestations fit à Alger deux morts et 21 blessés, à Oran un mort et plusieurs blessés. La CGT et le Parti Communiste Algérien crièrent à la provocation. Dans un tract daté du 3 mai et intitulé « À bas les provocateurs hitlériens », le PC écrivait : « La provocation vient du PPA qui prend ses mots d'ordre à Berlin, chez Hitler, celui qui massacre et torture sans distinction les vaillants soldats de l'armée française : Européens et Musulmans. » Le Parti Communiste Français, qui participait au gouvernement présidé par de Gaulle, s'opposait fermement à l'indépendance des colonies, prônant plutôt l'unité de l'Empire français.

À Sétif, le mardi 8 mai, le rassemblement commença très tôt devant la mosquée du quartier de la gare. L'autorisation de manifester avait été donnée par les autorités, la police et la sous-préfecture. Des banderoles avec « Libérez Messali », « Vive l'Algérie libre et indépendante », « Nous voulons être vos égaux » et « À bas le colonialisme » étaient brandies dans le cortège. Un drapeau algérien apparut.

Le commissaire reçut l'ordre du sous-préfet de faire enlever les banderoles et le drapeau algérien. Saal Bouzid, un manifestant, fut tué par le tir d'un policier, ce qui déclencha les émeutes qui firent une vingtaine de morts parmi les Européens.

Les jours suivants, de très nombreux nationalistes algériens furent arrêtés. Les assassinats de militants ou de simples paysans venus en ville le jour du marché se multiplièrent. Les troupes chargées de la répression se mirent à l'œuvre, déployant leurs trophées afin de terroriser la population : certains des hommes de la Légion étrangère exhibaient leurs bras aux manches retroussées, couverts de bracelets de femmes qui avaient, disaient-ils, été arrachés à leurs victimes auxquelles ils avaient coupé soit le bras, soit la main. Quant aux tirailleurs d'Afrique noire, ils laissaient pendre autour de leur cou des colliers d'oreilles de leurs victimes. Les trophées d'oreilles humaines avaient été une pratique courante de l'armée française lors de la conquête de l'Algérie : elles étaient alors payées 10 francs la paire au soldat qui les ramenaient.

Pendant que l'aviation et la marine bombardaient des villages entiers, l'armée de terre ratissait et instaurait un couvre-feu total de plusieurs jours. La Légion étrangère grava plus tard son sigle et la date de 1945 sur un rocher en haut des gorges de Kherrata, là où les victimes étaient jetées du haut d'un pont.

Le même 8 mai 1945, à Guelma dans le Constantinois, les manifestations firent l'objet, elles aussi, d'une terrible répression.

...APPUYEE PAR LES PARTIS DE GAUCHE FRANÇAIS

Ces crimes de L'État français se firent sous les ordres d'un gouvernement qui comportait des ministres socialistes et communistes. En cautionnant cette politique criminelle, pour mieux se cramponner à leurs sièges de ministres, ils commettaient une monstruosité qui salissait de plus en plus l'idée que les masses pauvres pouvaient se faire du communisme.

Le Parti Communiste Algérien, qui était un appendice du Parti Communiste Français, osa lui aussi dénoncer les manifestants algériens comme manipulés par le fascisme et l'hitlérisme. Il y eut néanmoins des militants communistes pour prendre le parti des Algériens révoltés. Ainsi Albert Denier, militant du Parti Communiste, inspecteur des PTT à Sétif, bien qu'il ait eu les deux bras coupés par des manifestants algériens, ne cessa de soutenir les révoltés, déclarant : « Ils avaient raison .» Un geste d'autant plus courageux qu'à cette époque penser ou dire qu'un Musulman valait autant qu'un Français signifiait se mettre au ban d'une société d'Algérie façonnée par l'idée intangible de la supériorité de l'Européen ou assimilé.

L'État français, à peine sorti de la guerre, montra ainsi qu'il n'hésitait pas à utiliser les méthodes les plus odieuses pour écraser des populations qui se révoltaient, tandis que les ministres socialistes et communistes de de Gaulle, par solidarité gouvernementale, justifièrent cette répression aux yeux des travailleurs de métropole et d'Algérie.

Le gouvernement français voulait conserver à tout prix son Empire colonial et se montrait prêt à utiliser les pires moyens, les massacres systématiques et les exécutions sommaires. Tout cela allait cependant se révéler impuissant à empêcher le peuple algérien de conquérir finalement son indépendance. Quant à l'attitude de la gauche, et notamment au refus du PCF et du PCA d'exprimer l'aspiration à la justice sociale et à l'indépendance des Algériens, elle allait contribuer à ce que ce soit les nationalistes qui, neuf ans plus tard, prennent la direction exclusive de la lutte pour l'indépendance, dont les manifestations du 8 mai 1945 ne devaient donc être qu'un des premiers actes.

Jean-Jacques LABIER


Une prise de position, en 2005, de LO sur les "Indigènes" :
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act...&num=1910&id=15
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par luc marchauciel » 09 Mai 2012, 07:02

Merci pour le papier de 2005, que je ne connaissais pas. Je partage complètement ce qui y est dit.
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Message par Gaby » 09 Mai 2012, 11:20

(com_71 @ mercredi 9 mai 2012 à 04:15 a écrit : le communautarisme de groupes qui ne se placent pas sur le terrain de la classe ouvrière
Voilà bien un principe des plus sectaires. Voilà une critique qui s'applique parfaitement au mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Dieu sait que la gauche américaine s'en veut d'avoir loupé ce rendez-vous.
Gaby
 
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Message par com_71 » 09 Mai 2012, 11:42

Si Dieu sait quelque chose, il est visiblement bien seul. :roll:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par lucifer » 09 Mai 2012, 12:01

(com_71 @ mercredi 9 mai 2012 à 12:42 a écrit : Si Dieu sait quelque chose, il est visiblement bien seul. :roll:
Mais mon cher Com tu sais pas que Dieu il fait des étincelles. :prosterne: :whistling_notes:
lucifer
 
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Message par Gaby » 09 Mai 2012, 12:28

Il est bien des combats féministes aussi qui "ne se placent pas sur le terrain de la classe ouvrière"... Mais on peut en rester à la moquerie plutôt qu'à la discussion, après tout c'est aux animateurs des lieux de choisir la tonalité des échanges.
Gaby
 
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Message par Hum » 09 Mai 2012, 12:40

(com_71 @ mercredi 9 mai 2012 à 04:15 a écrit :
LO est présente chaque année à un rassemblement le 17 octobre au pont St Michel, en hommage aux algériens assassinés à Paris en 1961. Mais les principales organisations appelantes, quoique nullement révolutionnaires, sont plus légitimes dans leur appel à la mémoire que les démagogues des "Indigènes de la République".


il faut quand même arrêter de faire semblant de ne pas comprendre.

Com dit bien que LO peut commémorer le 8 mai avec d'autres organisations, comme Lo aussi présent dans certaines manifs pour le droit des femmes (un de tes exemples donc non-avenus)

Il y a simplement, pour schématiser, une différence entre participer à des rassemblements appelés par associations qui se placent que sur le terrain de cette revendication et d'autres dont l'appel à se rassembler pour une cause, louable certes, ne sert que de paravent à des idées nauséabondes que l'on n'a pas envie de cautionner par notre présence
Hum
 
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Message par artza » 09 Mai 2012, 13:41

Je commence à en avoir ma claque de toutes ces commémorations 30, 40... 50 ans après.

L'important c'est qui disait quoi à l'époque à défaut d'avoir pour la plupart les bras et les mains pour le faire.

A ce propos contrairement à Com je ne vois pas en quoi le représentant de la mairie de Paris est légitime de quoi que ce soit.

Quand aux "indigènes" pour la plupart fonctionnaires ou vacataires de l'Education nationale, parfait "français", si il n'y avait eu qu'eux l'Algérie serait encore française. :hinhin:
artza
 
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