Oui, la religion, l’opium du peuple, mais ne pas oublier les nuances. Dans "La révolution dans la culture et le mode vie", éditions LBC, Pages 66-67 :
Dans les premiers temps de la révolution, on transforma certaines églises en bâtiments d'utilité publique: cinémas maisons du peuple ou des soviets, centre d'alphabétisation, bibliothèques. […]
Des banderoles reprenaient en partie ce qu'avait expliqué Karl Marx: «La religion est l'opium du peuple», mais en gommant ce que sa pensée avait de nuancé: «La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'une époque sans esprit. C 'est l'opíum du peuple.»
J’avoue que, franchement, j’aurais pu m’abstenir d’accoler Jacques Gaillot et Pierre Pascal. C’est presque indécent quand on voit le parcours altitude de Pierre Pascal. Mais bon, c’était le mot "crétin" que je trouvais un peu trop brutal. Un non-fumeur peut avoir beau jeu d’ironiser sur mes poumons de fumeur – est-ce si simple, suis-je un crétin ?
Il y a eu des écclésiastiques étranges mais qui ont fait aussi un sacré boulot, même dans les sciences :
Le frère Marie-Victorin au Québec :
https://www.youtube.com/watch?v=7ldOuqQenB4
Et puis, of course, l’abbé Moreux de Bourges, un vulgarisateur scientifique hors-pair.