Editorial des bulletins l'étincelle

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par com_71 » 04 Nov 2003, 18:36

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CITATION Combattre la menace de la montée de Le Pen, c'est lutter contre la politique qui fait son lit.[/quote]
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par conformistepote » 04 Nov 2003, 18:44

CITATION (com_71 @ mardi 4 novembre 2003, 18:36) =D>
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On écrit donc parfois des trucs qui ne vous font pas bondir.
Un bon début. :wub:
conformistepote
 
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Message par com_71 » 04 Nov 2003, 18:48

Si ce texte présage de la tonalité des interventions de la LCR tout au long de la campagne, nous ne pouvons que nous en féliciter.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Barnabé » 08 Nov 2003, 18:50

Editorial du dernier numéro de convergences révolutionnaires:
CITATION LO-LCR : au-delà des élections


Mis en ligne le 8 novembre 2003



Le congrès de la LCR vient à une très large majorité d'approuver l'accord avec LO pour les prochaines élections régionales et européennes. LO elle-même ne se prononcera définitivement qu'en début décembre mais tout indique que son congrès devrait prendre la même décision.

Ne boudons pas notre plaisir. D'abord les bases de cet accord - une attitude sans ambiguïté vis-à-vis de la gauche gouvernementale et une campagne axée en direction du monde du travail et de ses couches les plus défavorisées - sont excellentes. Ensuite la Fraction et Convergences révolutionnaires, ont assez milité ces dernières années pour que l'extrême gauche et plus spécialement les deux organisations adoptent une attitude responsable, c'est-à-dire sachent aller ensemble aux batailles politiques chaque fois qu'elles pouvaient trouver les bases d'une alliance.

Cette fois les deux organisations les ont trouvées. Sans aucun doute d'abord pour les avoir sérieusement cherchées, ce qui fut loin d'être le cas précédemment. C'est un premier succès pour l'extrême gauche. Pas le plus facile car il a été remporté sur sa tendance traditionnelle au sectarisme et à la chamaillerie, confondue trop souvent avec les débats et les combats nécessaires sur les vrais sujets qui la divisent.

Pour se convaincre de ce succès il suffit d'ailleurs d'entendre les politiciens du PS, qui il y a peu encore tentaient quelques appels du pied du côté de l'extrême gauche et se déchaînent maintenant contre elle. Elle est paraît-il « impuissante » car refusant d'avance des compromis pourris avec eux. Assez puissante cependant pour susciter leurs inquiétudes ! La gauche l'aime bien pourtant au fond cette extrême gauche. Mais divisée, battue, implorante ou repliée sur elle-même.

Ce qui nous fait toucher du doigt les limites de cet accord LO-LCR. Il y a le risque, ne nous le cachons pas, qu'il soit purement de circonstance, imposé par une loi électorale inique ; et qu'une fois les élections passées il n'y ait plus la moindre volonté d'explorer ce qui pourrait être fait en commun et sur d'autres terrains, ceux des luttes des travailleurs, pourtant plus importants que les élections. Auquel cas l'extrême gauche, même en ayant obtenu le bon score que redoute le PS, voire des élus, aurait peut-être droit à nouveau à ses risettes.

Cette tendance à ne pas voir plus loin que le bout des élections existe. Le congrès de la LCR a même montré une tendance à refuser d'envisager ces élections avec LO. Et on sait qu'elle existe tout pareillement à LO.

Il est très important dans les six mois qui viennent de mener la meilleure campagne électorale possible, de tout faire pour que les listes LCR-LO obtiennent un bon résultat. Ce serait la meilleure façon de regonfler le moral des travailleurs pour les combats qui les attendent contre le gouvernement et les patrons.

Mais nous avons encore un autre combat à mener. Convaincre que l'intervention des révolutionnaires doit d'abord porter sur les vrais terrains de la lutte de classe, dans les entreprises, dans les quartiers et cités ouvrières ; que là aussi pour se donner le maximum de moyen et d'efficacité, il ne faut pas perdre une occasion d'agir en commun, c'est-à-dire avoir la volonté de la chercher.

Certes il n'est pas question aujourd'hui d'unité organique. La LCR et LO ne se retrouvent certainement pas sur tous les terrains et dans tous les mouvements. Le projet même du type de parti qu'elles veulent l'une et l'autre construire à moyen terme les écarte sérieusement l'une de l'autre pour le moment. Mais si aucune intervention commune dans le mouvement altermondialiste n'est possible, qu'est-ce qui l'empêche sur le problème du chômage et des licenciements, sur lequel elles s'apprêtent à dire la même chose, en commun, à l'occasion des élections ?

Le 2 novembre 2003

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Barnabé
 
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Message par Barnabé » 19 Nov 2003, 20:51

tribune dans la dernière LO:
CITATION Ensemble, pour un programme de classe

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L’alliance entre Lutte Ouvrière et la LCR pour les prochaines élections régionales et européennes (qui doit encore être confirmée par le congrès de LO), dérange dans le monde politique. Les principaux porte-parole des partis de l’ancienne gauche plurielle, de Marie-George Buffet pour le PCF, à Marie-Christine Blandin pour les Verts, en passant par diverses personnalités du Parti socialiste, n’ont pas lésiné sur les critiques. Chef d’accusation le plus répété: Arlette Laguiller et Olivier Besancenot seraient des diviseurs (l’argument n’est pas neuf!), et choisiraient le sectarisme au moment où le danger lepéniste imposerait pourtant de se rassembler. Et les socialistes Julien Dray et Henri Weber, censés connaître l’extrême gauche pour l’avoir rapidement quittée quand ils étaient jeunes, d’en appeler jusqu’au programme de Trotsky pour combattre le fascisme. Dont ils ont retenu qu’il fallait que l’extrême gauche donne systématiquement une consigne de vote pour leur gauche gouvernementale au second tour! Sans rire!

Premièrement, on nous affirme qu’il y aurait un danger du Front national plus menaçant qu’avant. Qui sait? Mais force est de constater que l’ex-gauche gouvernementale qui l’agite n’y croit pas. Sinon ses dirigeants, primo expliqueraient clairement que le terreau pour les préjugés d’extrême droite est la misère qui ronge les quartiers populaires et les régions dévastées par le chômage et la disparition progressive de services publics et sociaux, secundo auraient avancé des mesures radicales pour y mettre fin et fait des propositions de riposte commune aux partis et aux syndicats. Et ils ne manquaient pas de moyens d’agir lors de leurs passages au gouvernement, ces 20 dernières années. Mais non. Ils ont laissé vivre et prospérer grassement les patrons et les riches, et abandonné les travailleurs aux rages, désespoirs et vieillesse de leur richissime ennemi Le Pen.

Certes, toute la classe ouvrière n’est pas vulnérable au racisme imbécile et à la démagogie sociale de l’extrême droite. Et Le Pen ne recrute pas ses électeurs dans les seuls milieux populaires. Mais sa percée, dès les premiers gouvernements de gauche des années 80, est bel et bien liée à la dégradation du sort des classes populaires, au profit des classes exploiteuses, pilotée par des gouvernements composés de socialistes et de communistes qui ont largement contribué à la démoralisation et dépolitisation générales. La gauche actuelle, qui prétend donner des leçons d’antifascisme à l’extrême gauche, ne répond pas davantage aujourd’hui aux besoins des classes populaires ni ne les aide à se défendre. Pas question de préconiser des mesures contre les patrons qui licencient et précarisent. Pas question de s’engager à revenir sur les scélératesses contre les retraites, la santé, les loyers, les transports, les minima sociaux. Les socialistes, avant la débine électorale de Jospin, avaient repris à leur compte la démagogie sécuritaire pour tenter de concurrencer le Front national sur son terrain (et de façon subsidiaire, Julien Dray s’était fait le «Monsieur Sécurité du PS» (pour mieux ambitionner un poste de ministre de l’Intérieur). Mais un certain 21 avril 2002 a cassé le projet et tout ce beau monde en a été réduit à masquer ses lourdes responsabilités derrière l’épouvantail lepéniste auquel il ne croit pas.

Ce n’est pas sur un terrain électoral qu’on combat le fascisme, et on n’en est pas encore là. Mais c’est d’abord sur un terrain politique, en offrant des perspectives de classe aux travailleurs. Les campagnes des régionales et des européennes de 2004 sont pour LO et la LCR une occasion, d’une part d’affirmer la légitimité de mesures radicales contre la paupérisation des travailleurs, dont la réquisition, la confiscation, le contrôle d’une partie du capital; d’autre part de condamner la politique de régression sociale du gouvernement actuel, qui prolonge de façon musclée et zélée celle des gouvernements de gauche antérieurs. Julien Dray se flatte d’ailleurs d’avoir su «mettre les mains dans le cambouis »!

Il faut pour les travailleurs un programme ambitieux, qui redonne le goût de lutter, de s’organiser, de gagner -tous ensemble dans les luttes et pas dans les salons de Matignon! Ce programme de classe, c’est l’extrême gauche qui le défend. Oui, elle a la prétention de ne pas vouloir seulement piquer aux fesses les Julien Dray et autres, mais de devenir un pôle pour tous les travailleurs. Son programme s’oppose aussi bien à l’arrogance et aux mensonges des habituels partis qui gouvernent au service du patronat, qu’à la camelote mortelle du Front national. C’est un courant à part, que les partis de gauche auraient aimé pouvoir domestiquer, mais non. Il garde sa fière indépendance et n’est pas isolé, loin de là. Car il s’adresse à des millions de travailleurs qui écoutent et entendent.

Michelle VERDIER

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Barnabé
 
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Message par Barnabé » 10 Déc 2003, 15:58

L'édito de cette semaine:
a écrit :Faire entendre la voix du monde du travail




Le congrès de Lutte Ouvrière vient donc de le confirmer : nous ferons des listes communes avec la Ligue Communiste Révolutionnaire aux prochaines élections régionales et européennes. C'est une bonne nouvelle. Il suffit d'ailleurs d'entendre les grincements de dents que cet accord suscite dans les milieux politiques bien pensants pour s'en persuader ! Oui, une campagne commune des révolutionnaires est plus que jamais nécessaire aujourd'hui.
Car patronat et gouvernement s'en prennent toujours plus violemment au monde du travail. La dégradation des conditions de vie de la population se voit jusque dans les préoccupations météos des médias… Ces derniers jours en effet, annonces alarmistes : le froid arrive. A la mi-décembre, ça ne devrait rien avoir d'effrayant. Sauf qu'entre la canicule de l'été et l'épidémie actuelle de bronchiolite, on a pu voir comment les restrictions budgétaires pouvaient transformer des phénomènes climatiques relativement banals en véritables problèmes de santé publique. Les hôpitaux manquent dramatiquement de moyens. La France est peut-être la quatrième puissance économique mondiale, mais il devient de plus en plus dangereux d'y tomber malade. Sur les 15 000 morts de la canicule, les deux tiers étaient pris en charge, à l'hôpital ou en maison de retraite… Qu'après cela le gouvernement ait eu le culot d'accuser le prétendu individualisme de la société ne change rien à l'affaire. Les morts de cet été sont une conséquence de ses économies sur les dépenses de santé, une politique irresponsable et finalement criminelle.

La santé est l'un des domaines où les méfaits du gouvernement sont les plus choquants, mais sa politique est partout la même : rogner sur les budgets sociaux afin de remplir toujours plus la hotte des possédants. Réforme des retraites : alors qu'il y a plus de 2,5 millions de chômeurs, patrons et Etat pourront user les travailleurs pendant 40, et bientôt 42 annuités. Gel du salaire des fonctionnaires : 0 % d'augmentation cette année, 0,5 % en 2004, soit quatre fois moins que l'inflation. Déréglementation des services publics, avec les projets de privatisation d'EDF ou de France Télécom. Création du RMA, l'Etat bradant les RMIste à 20 heures par semaine aux patrons, pour le prix imbattable de 183 euros mensuels. Limitation à deux ans de l'Allocation spécifique de solidarité, pour les chômeurs en fin de droit…
Grosses économies, petites économies, sa rapacité atteint presque tous. Car avec les sommes volées aux travailleurs, aux chômeurs, et jusqu'aux malades et aux collégiens, le gouvernement a tellement de cadeaux à faire aux riches et aux patrons ! Allègements de charges, subventions, projet d'amnistie pour les spéculateurs réfugiés dans les paradis fiscaux, diminution de l'impôt sur la fortune…

Face au gang Raffarin, il n'y a personne. Les partis de l'ex-gauche plurielle, PS en tête, dont le casting prévoit pourtant le rôle d'opposants, n'ont rien à dire. Et pour cause : cette politique, sur le fond, c'est la leur. Les retraites ? Quelques jours avant de quitter la scène, Jospin faisait sur le sujet des déclarations communes avec Chirac. Les cadeaux au patronat ? Avec les lois Aubry, dites des 35 heures, c'était déjà Noël tous les jours. Les privatisations ? Fabius et Strauss-Kahn en parlaient tout haut quand ils étaient aux affaires.
Le seul projet de la gauche ex-gouvernementale, c'est d'attendre que l'opinion soit suffisamment écoeurée par les méfaits du gouvernement actuel avec l'espoir qu'elle se résignera, faute de mieux, à la remettre aux affaires… où elle referait la même politique. Ils ne comptent que sur notre manque de mémoire. Et c'est pour cette raison qu'une campagne commune LO-LCR leur fait pousser tant de cris.
Et puis au-delà des élections, cette campagne commune pourrait donner bien d'autres perspectives pour la défense des intérêts du monde du travail. Car ce n'est pas avec le seul bulletin de vote qu'on pourra faire reculer l'offensive anti-ouvrière. Il faudra bien en revenir aux luttes. Le programme d'urgence sociale de l'extrême-gauche est un pas vers leur préparation.
Barnabé
 
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Message par Barnabé » 13 Déc 2003, 01:23

Et puis aussi la tribune de la dernière LO:
a écrit :
Après le congrès de LO : l'extrême gauche responsable !




L'accord LO-LCR pour des listes communes aux prochaines élections régionales et européennes est donc scellé.
Depuis des semaines, alors qu'il n'était encore qu'attendu, il a déjà fait pousser des cris d'effroi (réels ou feints). On peut supposer que cela va continuer, voire redoubler. En particulier, mais pas seulement, du côté de la gauche dont l'espérance d'être débarrassée du souci de l'extrême gauche s'envole. Verts, PCF et surtout PS auraient tant voulu soit avoir affaire à l'habituel imbroglio des différentes chapelles, soit même en embarquer une ou plusieurs dans le giron de leur église.
Pas de chance pour eux ! Ils étaient devenus, disaient-ils, preneurs d'une extrême gauche « responsable », c'est-à-dire prête à s'allier avec eux, voire à prendre sa place dans leur futur gouvernement (il est vrai bien hypothétique pour le moment). Et voilà affirmé pour les six mois qui viennent un pôle d'extrême gauche, électoral, bien distinct de tous ces partis serviteurs des classes possédantes qu'ils soient d'active, comme la droite aujourd'hui, ou en réserve, comme la gauche ou l'extrême droite !
Voilà qui nous réjouit fort. Comme tous les lecteurs de cette tribune le savent, toutes ces années la Fraction, y compris quand elle était seule à le faire, y compris contre les majorités de la LCR et de LO, y compris dans les précédents congrès de LO, a défendu la perspective d'une alliance de l'extrême gauche, sur une base de classe, dans les luttes comme dans les élections. Bien sûr, cette alliance n'est conclue aujourd'hui que pour ces élections. Mais si elle est possible dans celles-ci, sur la base d'un programme correspondant aux intérêts du monde du travail, il va être tout de même plus difficile de nous répéter que, sur la base du même programme, elle ne serait pas possible dans les mouvements ou dans la préparation de ceux-ci.
Le pas aurait pu être fait plus tôt, plus vite et même dans des circonstances autres qu'électorales. Mais nous ne boudons ni notre plaisir ni un succès de la politique que nous avons défendue.



Les tâches du moment


La première tâche de nos organisations et de chaque militant révolutionnaire est donc de faire en sorte que les campagnes électorales qui commencent soient les plus efficaces possibles, qu'elles touchent le plus de gens possible, en particulier dans le prolétariat, parmi les ouvriers, les employés, les chômeurs et les exclus. Pour que le programme et les idées des révolutionnaires pénètrent et soient bien plus largement connus qu'ils ne le sont aujourd'hui. Mais aussi pour que nos listes aient le meilleur résultat possible, en votes et en élus (car malgré la loi électorale inique, l'impact de listes LO-LCR peut permettre d'avoir des élus).
Un bon résultat de l'extrême gauche c'est une chance de voir remonter le moral des travailleurs, et avec celui-ci leur combativité, une combativité dont ils vont avoir bien besoin devant les attaques patronales et gouvernementales qui grandissent ou se précisent, les plans de licenciements qui s'amoncellent, la démolition du système de l'assurance maladie qui continue après celui des retraites. L'estocade est même déjà prévue pour juin prochain, juste après les élections européennes. Le signal est on ne peut plus clair.
Dans ces circonstances, LO et la LCR ont pris conscience que leurs divergences, bien réelles par ailleurs, ne peuvent être plus longtemps une raison ni un prétexte aux yeux de leurs électeurs, qui n'auraient pu comprendre pourquoi elles se refusaient à faire le front qui s'impose alors qu'elles préconisent dans ses grandes lignes le même programme pour le monde du travail.
Les urnes rangées, les mêmes électeurs resteront des travailleurs avec les mêmes problèmes, les mêmes difficultés, les mêmes ennemis et les mêmes aspirations. Alors, tous ceux à qui la campagne commune et, espérons-le, le nombre des votes obtenus auront donné espoir ou courage, ne peuvent qu'attendre que les deux organisations fassent preuve de la même responsabilité qu'elles montrent aujourd'hui, en tout cas et au moins sur les questions et le programme qu'elles auront mis en avant ensemble dans la campagne.
Du déroulement de cette campagne autant que de ses résultats dépendra donc, pour une part en tout cas, qu'existent parmi les travailleurs le sentiment de n'être pas totalement impuissants, et au sein de l'extrême gauche celui de la nécessité de poursuivre une politique responsable sur une base de classe. Pour tous ceux qui savent que les véritables combats se livreront sur les terrains de la lutte de classe et non dans les isoloirs, c'est une raison suffisante pour mettre maintenant leur énergie et leurs forces dans la campagne électorale des listes LO-LCR.
Jacques MORAND
Barnabé
 
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