a écrit :Libé une référence, permettez-moi de pouffer
Cette remarque est minable et insupportable, pas par rapport à Libé, mais par rapport au sujet de ce fil.
Mais elle ne m'étonne pas.
(Bertrand @ mercredi 10 décembre 2003 à 20:57 a écrit : Cette remarque est minable et insupportable, pas par rapport à Libé, mais par rapport au sujet de ce fil.
Mais elle ne m'étonne pas.
J'eus été étonné que tu puisses être étonné par quoi que ce soit. Les certitudes vous joueront des tours.
(conformistepote @ mercredi 10 décembre 2003 à 23:35 a écrit :(Bertrand @ mercredi 10 décembre 2003 à 20:57 a écrit : Cette remarque est minable et insupportable, pas par rapport à Libé, mais par rapport au sujet de ce fil.
Mais elle ne m'étonne pas.
(LouisChristianRené @ mercredi 10 décembre 2003 à 23:44 a écrit : je pouffe quand je vois un camarade de lo dire que libé était une "référence"
(quijote @ mercredi 10 décembre 2003 à 17:55 a écrit : et puis le témoignage cité par Libé est signiificatif : elles attendent pour celles qui refusent cette aliénation , qu 'on les aide y compris par des mesures administratives et ne pas se mettre à leur place , pour des gens qui se disent "révolutionnaires" est proprement inadmissible
Vous jouez sur les mots. On se réfère à des témoignages recueillis par Libé pour prétendre que le comportement de certains camarades qui se disent "révolutionnaires" (c'est de ma pomme dont il s'agit) est inadmissible.
Je réaffirme que je suis bien révolutionnaire, adepte de la dictature du prolétariat pour être clair. Et je maintiens l'ensemble de mes interventions.
(Mariategui @ jeudi 11 décembre 2003 à 00:22 a écrit : Ce qui me gêne le plus, c'est ce nuveau front républicain, pour reprendre un terme chere à LO, qui se crée sur cette question. Je me méfie des vertus d'une loi adoptée par un état nationaliste et raciste (les pratiques impérialistes de la France en Afrique sont une preuve suffisante pour affirmer qu'au niveau étatique, les discriminations selon la race et la nationalité sont chose courante et institutionnalisé) pour lutter contre ce problème bien réel.
Le voile est une oppression quotidienne pour les femmes qui le portent et pire encore, comme le signele assez bien l'article, une menace pour toutes les autres cer il légitime un discours qui divise le monde en tre les "pudiques" et les "dévergondées" non-voilées, légitimant de ce fait la violence qu'elles peuvent subir. J'approuve complétement l'attitude des professeurs et des camarades qui ont décidé à Aubersvilliers de virer Alma et Lila. Mais c'est choquant que des militants évacuent ce problème en s'appuyant sur la repression mené par l'état bourgeois alors que la question, la vrai question, est celle de la construction d'un mouvement féministe fort en banlieu.
Je suis sûr que les camarades de LO vont me rétorquer que ce qu'il faut est un mouvement communiste révolutionnaire fort en banlieu. Je suis d'accord avec eux, il faut le construire aussi (je suis moi aussi un partisan de la dictature du prolétariat et de la rupture avec toute tentative de régénérer la gauche). Mais je ne suis pas convaincu que le fait d'être communiste nous rende nécessairement des féministes parfaits.
1) Nous, nous n'avons jamais demandé de loi. Nous avons toutes raisons de ne rien attendre de bon d'un gouvernement qui s'entend si bien avec les notables religieux, qu'ils soient chrétiens, juifs ou musulmans.
2) Nous prenons la situation telle qu'elle existe. Nous n'attendons pas qu'il y ait un "mouvement communiste révolutionnaire fort" pour nous positionner contre le voile à l'école. L'évolution de la conscience, en banlieue, viendra de la population (et donc en particulier des femmes) elle même. Dans ces circonstances, crois-tu que des révolutionnaires qui ne défendraient pas correctement les droits des femmes ne se feraient pas "jeter" par celles qui auraient éjecté les "barbus" ? Il suffit d'écouter celles qui sont révoltés par le rôle de sous-humain que l'on veut leur faire jouer pour être rassuré sur ce point.
Par contre, les communistes révolutionnaires sont indispensables pour donner un objectif qui ne soit pas une voie de garage. Il faut mener les luttes immédiates contre l'inégalité des sexes mais nous savons que cette injustice ne peut être réellement abolie dans une société dominée par la bourgeoisie.
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