Retour sur la grève de l'EN en 2003

[stef]

Si la FSU avait voté ce truc et mis son activité en application de cette résolution, elle aurait rempli son rôle : tout mettre en oeuvre pour permettre la GG.

Mais comme elle était de ttes façons contre la GG, et bien elle a été cohérente et a rejeté le texte !

Par ailleurs voter ce texte (ou un autre similaire), c'est ce qu'on est en droit d'attendre d'une organisation qui avait recouvert Paris parlant d'affiches parlant de Grève Générale - la LCR. Ou alors c'est du pipeau.

Et puis je connais un intervenant qui a écrit :

Quand le mouvement était à son apogée, peut-être qu'il rgroupait 80% des enseignants, mais pour UNE journée. Ceux qui se mobilisaient de manière continué regroupaient 15 à 20 % des enseignants, et encor pas tout le temps.

Comme par hasard ces journées à 80% ce sont justement celles où les syndicats appelaient...

[alex]

Ce qui m'a surpris dans ce mouvement de l'E.N. ( je ne suis pas prof ) c'est que la longueur et la détermination de beaucoup de prof n'ai pas amener à une coordination nationale réelle;
Les syndicats ( hormis SUD et CNT ) étant distant, la sensibilité d'extrème-gauche non négligeable, la Coordination Nationale ( dont moi et des profs de ma connaissance ont appris très tard l'existence bien que participant à plusieurs manifs ) aurait dû prendre une vraie ampleur comme celles, par le passé, des cheminots ou des infirmières.
Je n'ai pas compris la position de LO lors de la polémique avec la LCR sur le fonctionnement de la coordination;
Il me semble que pour que celle-ci soit reconnue comme une force par les premiers intéressés, il fallait proposer partout où c'était possible un nombre de délégués élus par établissement ou ville, qui se rassemblent au niveau national pour décider de la suite des évèments, et non l'ouverture des réunions à TOUS les grévistes;
il me semble que le cap du bac aurait pu être passé ( et boycotté) dans ce cas là, c'est le moment du basculement, j'ai senti le flou sur la marche à suivre dans la tête des profs que je connais.
Dommage car un peu plus de temps et il y avait jonction avec les intermittants et certains secteurs du privé comme les éboueurs et les transports.

[tristana]

C'est vrai que nous n'avons mené que très mollement la bataille pour une coordination nationale.
Mais cela est dû au fait que la plupart des camarades grévistes n'en voyaient pas trop l'utilité, vu que la lutte était très correctement menée par les syndicats de la FSU.
Si nous avions été confrontés à un syndicalisme d'accompagnement ou bureaucratique type FO ou CGT, la nécessité d'une telle coordination aurait été plus flagrante.
Mais en tout état de cause, même si les directions syndicales de la FSU ont été globalement correctes dans la conduite de la grêve générale de l'éducation, rien ne peut remplacer la démocratie des coordinations.
A l'avenir, il faudra être plus offensifs en la matière.

[quijote]

Il me semble que la FSU s 'est contentée de suivre après que le mouvement soit né dans un certain nombre de bahuts. Et il a fallu toute la pression de la coordina

[quijote]

ça fait trois fois que je suis coupé ( mais c' est pas la faute des modérateurs , je suppose . je pense disais -je que la FSU a dût tenir compte de l' existence de la coordination , c'est pourquoi malgré se"s tentations , elle n' est pas allé "négocier" et qu'"elle a du mettre en avant des" préalables " avant toute rencontre avec les ministère..Elle a été plus " poussée " que réelle initiatrice et je pense que la FSU , comme la CFDT , ou la CGT sont de la même nature ; ce sont des syndicats réformistes qui ,défendent fondamentalement leur place de syndicats inégrés dans l' appareil d' état avec des nuances qui sont fonction de circonstances plutôt que de choix différents . il n' est que de voir comment la FSU a accepté le principe " du grand" débat "bidon sur l' Education nationale .. car que pouvait -on -on attendre d' une pareille mascarade ?