De la stupidité corporatiste à " l'inné-innocence de la grève générale
Que faire, ou plutôt, Comment faire ?
William Blake : Songs of innocence and experience.
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Enquête sur le forum Où etes vous syndiqués ?
par Catharos » 27 Jan 2004, 18:14
Pas de complexe prolétarien, les profs dont je suis, est aussi fils d'ouvrier... On est quand même utile... dans un rapport de force
Canardos a raison même LO ne desespere pas d'en gagner... En étant à la CGT educ'action au moins je reste pas entre fonctionnaires de la FSU...
Certains essaye de dire que finalement les prof c'est le proletariat... Je suis contre c'ette idée... On sue oui mais pas de la plus value... Quand au titre de petit bourgeois pas mal des cadres bolcheviks en étaient issu, c'est pas une honte en soi, tout dépend le camp qu'on choisit.
Canardos a raison même LO ne desespere pas d'en gagner... En étant à la CGT educ'action au moins je reste pas entre fonctionnaires de la FSU...
Certains essaye de dire que finalement les prof c'est le proletariat... Je suis contre c'ette idée... On sue oui mais pas de la plus value... Quand au titre de petit bourgeois pas mal des cadres bolcheviks en étaient issu, c'est pas une honte en soi, tout dépend le camp qu'on choisit.
- Catharos
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- Inscription : 10 Jan 2004, 00:37
par Louis » 28 Jan 2004, 22:53
(canardos @ samedi 24 janvier 2004 à 22:00 a écrit : décidément tu as un problème avec les profs, une scolarité douloureuse peut-être... si tu as subi des sévices n'hésite pas à en parler, ça soulage...
sérieusement, moi j'aime les profs quand ils se considèrent comme des travailleurs et quand ils militent avec eux et dans leur direction...
et petit-bourgeois n'est pas une insulte c'est la caractérisation d'une couche sociale hétérogene dont une partie est largement prolétarisée mais dont l'autre extremité peut se sentir plus proche des classes dominantes pour des raisons culturelles ou d'intéret. cette couche sociale est parfaitement capable, pour une grande partie de rejoindre la classe ouvrière dans la lutte mais elle est également largement sensible à l'idéologie dominante..
c'est pourquoi, pour gagner cette petite bourgoisie, on ne doit pas aller dans le sens de ses préjugés, mais lui offrir comme pole de ralliement un mouvement ouvrier fort, avec des objectifs clairs.
lo en orientant prioritairement son action vers la classe ouvrière, ne renonce pas à gagner la grande majorité de cette petite bourgeoisie, au contraire, elle esssaie de s'en donner les moyens...
au contraire la LCR, en cachant ses idées communistes, ou pire, en y renonçant se prive définitivement de la possibilité de la gagner aux idées révolutionnaires...
non, je n'ai aucun probleme avec les prof (meme si j'ai eu une scolarité assez cahotique en fait) mais fallait suivre le début.... Prof de la lcr contre prolo de lo !
sinon, je suis sur d'une chose :a écrit :lo en orientant prioritairement son action vers la classe ouvrière, ne renonce pas à gagner la grande majorité de cette petite bourgeoisie, au contraire, elle esssaie de s'en donner les moyens...
au contraire la LCR, en cachant ses idées communistes, ou pire, en y renonçant se prive définitivement de la possibilité de la gagner aux idées révolutionnaires...
ne fera pas disparaitre les tonnes de préjugés qui irriguent trop de camarades (ou sympathisants) de lutte ouvriere...
- Louis
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- Inscription : 15 Oct 2002, 09:33
par boispikeur » 28 Jan 2004, 22:57
Juste une question: je vois 5 réponses "non syndiqué-es": Perso, j'aimerai bien savoir les raisons si c'est possible
- boispikeur
- Message(s) : 0
- Inscription : 13 Mars 2003, 21:56
par Catharos » 16 Fév 2004, 19:49
Problématiques
Pourquoi se syndiquer ? Pour y faire quoi ? Comment allier action politique et syndicalisme au bureau à l'usine ? Ce sont des questions centrales du quotidien de centaines des nôtres...
il est exact que le nombre de non syndiqué est alarmant. Lors de la dernière conférence ouvrière de la LCR, le quart (voir rouge) étaient non syndiqués... Notre tradition politique sans devenir des rond de cuir pousse quand même à se syndiquer, déja pour prendre langue avec des éléments avancé, mais aussi défendre ses idées, faire déboucher les luttes sur l'unité et avancer des arguments qui vont au dela des simples revendications economistes...
Construire sa cellule, sa taupe, feuille de boite, delimiter son territoire dans l'atelier, clarifier les types, savoir qui pense quoi, le syndicat peut y aider, forger des amitiés, animer de petit combats, car chaque point compte, et puis le syndiqué tk est surtout un militant politique, il faut faire accepter que l'on peut être à la CGT, FO ou ailleurs et aussi un militant de la Ligue ou LO qui a sa conception de la société, là dessus il faut être intraitable, le temps est fini (il faut d'abord s'inserer, travailler avec courage être exemplaire) ou la taupe reste une taupe. Si on est plusieurs on peut laisser en sommeil des camarades quand à l'identité... Mais ce qui est sûr c'est que dans la boite quand tu parles ligue, tout le monde doit savoir c'est un tel...
La question du syndicat est souvent négligé, il y a les camarades qui font plus que ça, ceux qui s'en fiche, et puis ceux qui croient que c'est là que se trouve un lieu de résistance, là où le prolo va d'abord aller poser des questions... S'il tombe sur nous c'est evidemment un point de gagné...
Je ne suis pas pour l'independance des syndicats enfin soyons plus précis, du moins des militants tk dans les syndicats... Pour moi le camarade applique la position de l'orga, construire des syndicats soit, mais cette construction est assujeti à l'entrée de l'orga dans l'usine, l'ecole, l'atelier, l'administration... Le problème en france c'est la soit disante independance syndicale... Qu'on se fiche pas de nous, derrière les chartes, il y a la réalité... Vieux mythe donc, de 1895 en passant par la SFIO, PC... L'independance syndicale est un leurre de gage démocratique et de non manipulation... Je ne suis pas nostagique de l'ISR, mais sans être une courroie de transmission, le syndicat par sa nature a ses limites que l'organisation dépasse, politiser le combat economiste, enfin lui donner un sens... Les syndicats sont manipulés, déja par leur propre bureaucrates et permanents, Alors camarades syndiquez vous à la base, pas pour les galons, et même s'il t'en donne dis leur carrément qui tu es s'il le savent pas encore...
Et que partout surtout fleurissent les feuilles de boite...
Catharos
PS : (excuser pour le fleurissent ça fait un peu mao je trouve)
Pourquoi se syndiquer ? Pour y faire quoi ? Comment allier action politique et syndicalisme au bureau à l'usine ? Ce sont des questions centrales du quotidien de centaines des nôtres...
il est exact que le nombre de non syndiqué est alarmant. Lors de la dernière conférence ouvrière de la LCR, le quart (voir rouge) étaient non syndiqués... Notre tradition politique sans devenir des rond de cuir pousse quand même à se syndiquer, déja pour prendre langue avec des éléments avancé, mais aussi défendre ses idées, faire déboucher les luttes sur l'unité et avancer des arguments qui vont au dela des simples revendications economistes...
Construire sa cellule, sa taupe, feuille de boite, delimiter son territoire dans l'atelier, clarifier les types, savoir qui pense quoi, le syndicat peut y aider, forger des amitiés, animer de petit combats, car chaque point compte, et puis le syndiqué tk est surtout un militant politique, il faut faire accepter que l'on peut être à la CGT, FO ou ailleurs et aussi un militant de la Ligue ou LO qui a sa conception de la société, là dessus il faut être intraitable, le temps est fini (il faut d'abord s'inserer, travailler avec courage être exemplaire) ou la taupe reste une taupe. Si on est plusieurs on peut laisser en sommeil des camarades quand à l'identité... Mais ce qui est sûr c'est que dans la boite quand tu parles ligue, tout le monde doit savoir c'est un tel...
La question du syndicat est souvent négligé, il y a les camarades qui font plus que ça, ceux qui s'en fiche, et puis ceux qui croient que c'est là que se trouve un lieu de résistance, là où le prolo va d'abord aller poser des questions... S'il tombe sur nous c'est evidemment un point de gagné...
Je ne suis pas pour l'independance des syndicats enfin soyons plus précis, du moins des militants tk dans les syndicats... Pour moi le camarade applique la position de l'orga, construire des syndicats soit, mais cette construction est assujeti à l'entrée de l'orga dans l'usine, l'ecole, l'atelier, l'administration... Le problème en france c'est la soit disante independance syndicale... Qu'on se fiche pas de nous, derrière les chartes, il y a la réalité... Vieux mythe donc, de 1895 en passant par la SFIO, PC... L'independance syndicale est un leurre de gage démocratique et de non manipulation... Je ne suis pas nostagique de l'ISR, mais sans être une courroie de transmission, le syndicat par sa nature a ses limites que l'organisation dépasse, politiser le combat economiste, enfin lui donner un sens... Les syndicats sont manipulés, déja par leur propre bureaucrates et permanents, Alors camarades syndiquez vous à la base, pas pour les galons, et même s'il t'en donne dis leur carrément qui tu es s'il le savent pas encore...
Et que partout surtout fleurissent les feuilles de boite...
Catharos
PS : (excuser pour le fleurissent ça fait un peu mao je trouve)
- Catharos
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