alerte sanitaire inquiétante

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Catharos » 28 Jan 2004, 18:55

Le capitalisme agro alimentaire menace l'humanité ?

exemple : A quand la suite ?




PARIS, 14 jan (AFP) - 16h01 - La grippe aviaire, qui frappe le Japon, la Corée du sud et le Vietnam et a déjà tué au moins trois fois, est provoquée par un des nombreux virus de la grippe, celui qui porte le nom de code H5N1, le même qui avait déjà affecté l'Asie en 1997.

Restée confinée au continent asiatique, cette épidémie avait alors inquiété le monde entier. Surtout, elle avait provoqué la mort de six personnes et celle de millions de poulets malades, entrainant un abattage massif de volailles.

Historique, l'apparition de cette maladie - aussi connue sous l'appellation impropre de "grippe du poulet" puisqu'elle touche également poules, dindons et canards - l'a été par son ampleur et parce que, pour la première fois, il a été montré clairement que le virus était passé directement des oiseaux aux humains, sans se soucier du dogme de la sacro-sainte "barrière des espèces".

Selon les épidémiologistes, les poulets auraient été contaminés par des oiseaux sauvages. Mais d'autres experts mettent en cause le mode d'élevage des animaux domestiques, notamment en Chine où il est courant que trois espèces - oiseaux, porcs, poissons - soient empilées les unes sur les autres.

Ce dispositif rend les animaux plus faciles à nourrir mais, par le biais des excréments qui dégringolent d'étage en étage, facilite aussi les contaminations.

La transmission à l'homme se fait par inhalation de poussières contaminées par des déjections de volailles infectées.

Chez l'homme, cette grippe provoque des atteintes respiratoires et - comme les poussières peuvent atterrir sur la cornée - des conjonctivites.

Par chance, compte-tenu de la contagiosité du virus grippal - infiniment plus importante que celle du coronavirus, vecteur du Sras - aucun cas de transmission directe entre humains n'a encore été rapporté dans l'épidémie en cours.

Mais les experts n'excluent pas cette éventualité. La rencontre, chez un humain, des virus des grippes aviaire et humaine pourrait provoquer une collision au cours de laquelle des fragments des deux génomes seraient amenés à se mélanger.

Cette "humanisation virale" ou "réassortiment génétique viral", comme disent les spécialistes, permettrait au nouveau virus "de diffuser sur un mode pandémique". En clair, de provoquer une épidémie à l'échelle planétaire, expliquent les experts français dans une note sur la conduite à tenir "face à une grippe aviaire à risque de transmission humaine".

Le spectre d'une épidémie de grippe provoquée par l'émergence d'une nouvelle souche continue de hanter la communauté médicale et les responsables de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui ont toujours en mémoire les ravages provoqués en 1918 et 1919 par la "grippe espagnole". Elle avait fait plus de morts que les 1.562 jours de combats de la Première guerre mondiale.

Pour contrer cette menace, les mesures de protection sont plutôt défensives: faute de vaccin protégeant contre le H5N1, les autorités sanitaires recommandent un traitement antiviral préventif des populations "à risques" - personnels et voisins des exploitations avicoles, équarisseurs, vétérinaires... - puis une vaccination avec le vaccin anti-grippal de l'année en cours et le strict respect de mesures d'hygiène courantes.

Sans vouloir parler d'isolement, ils recommandent aussi aux malades de limiter leurs déplacements et leurs contacts, notamment avec les malades chroniques ou affaiblis.




Catharos
 
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Message par Catharos » 31 Jan 2004, 21:08

Le capitalisme c'est ça aussi


La grippe aviaire (CHRONOLOGIE ACTUALISEE à 14h00 GMT)
31/01/2004 - 15:17

HONG KONG, 31 jan (AFP) -

L'épizootie de grippe aviaire est officiellement apparue le 15 décembre en Corée du Sud avant de se répandre dans dix pays d'Asie, faisant au moins dix morts et provoquant l'abattage de 25 millions de volailles.



2003


DECEMBRE


15 : la Corée du Sud confirme la présence du virus de la "grippe du poulet". Le 21 décembre, 2,5 millions de poulets auront été abattus.



2004


JANVIER


12 : le Vietnam confirme que trois personnes sont mortes de la maladie.



13 : le Japon confirme être contaminé.



15 : Taïwan annonce être atteint par le virus H5N2, une forme moins virulente que le H5N1 responsable des morts au Vietnam.



16 : mort d'une quatrième personne confirmée au Vietnam. Puis d'une cinquième le 19.



23 : l'Indonésie admet la mort de milliers de poulets sur les trois derniers mois, mais assure qu'aucune trace de la grippe aviaire n'a été découverte. Le Cambodge confirme sa contamination.


Après des semaines de farouches dénégations, le gouvernement thaïlandais admet que deux enfants ont contracté le virus et que des millions de poulets sont morts d'une épidémie.



24 : sixième mort au Vietnam.



26 : la Thaïlande confirme la mort d'un garçon de six ans. Le Laos et le Pakistan à leur tour touchés.



27 : la Chine confirme la présence du virus H5N1 dans la province méridionale du Guangxi. Un autre garçon de six ans meurt en Thaïlande. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) exhorte l'Indonésie à mettre en oeuvre une politique d'abattage et avertit que l'épizootie pourrait provoquer la mort de millions de personnes si le H5N1 se couplait avec un virus de la grippe humaine.



28 : les pays touchés appellent à "en faire plus" lors d'une réunion internationale à Bangkok. Nouvelles régions touchées en Thaïlande et en Chine. La Chambre haute du parlement thaïlandais évoque la destitution de ministres si la preuve d'une dissimulation est établie. Le gouvernement admet un "cafouillage". Le Vietnam indique que deux soeurs mortes la semaine précédente étaient atteintes de la grippe aviaire, ce qui porte le bilan à huit morts dans le pays.



29 : l'Indonésie accepte de mettre en place une politique d'abattage, mais "sélective" et non massive comme le demande l'OMS. Taïwan annonce quatre nouveaux foyers. Le Pakistan ordonne l'abattage de tous les poulets infectés.



30 : la Thaïlande annonce quatre nouveaux cas suspects, qui sont donc dorénavant au nombre de 12, dont sept personnes décédées. La Chine dit suspecter la contamination de trois nouvelles régions très peuplées du sud-est. Hong Kong interdit toute importation de volailles chinoises.



31 : le Vietnam interdit le transport de volailles dans l'ensemble du pays. Le gouvernement thaïlandais annonce que quatre nouvelles provinces sont touchées et que le pays compte 14 malades.

Catharos
 
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Message par Catharos » 01 Fév 2004, 17:51

International

SRAS: l'OMS enjoint Pékin de respecter le protocole

AP | 01.02.04 | 14:30


PEKIN (AP) -- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a enjoint Pékin dimanche de prendre des mesures plus strictes de quarantaine et de réagir plus rapidement mais aussi de façon plus coordonnée au SRAS, au lendemain de l'annonce du quatrième cas confirmé de la saison en Chine.
«Le protocole qui devrait avoir été suivi ne l'a pas été», a estimé Roy Wadia, porte-parole de l'agence onusienne à Pékin.
La veille, le ministère chinois de la Santé a annoncé qu'un médecin de Canton, le Dr Liu, âgé de 40 ans, après avoir déclaré la maladie le 7 janvier, avait «totalement recouvré» du syndrome respiratoire aigu sévère et était sorti de l'hôpital. C'était la première fois que le patient était mentionné malgré les promesses de transparence du gouvernement, critiqué pour avoir tardé à répondre à l'apparition du SRAS l'année dernière.
L'OMS s'inquiète de ce que la province de Guangdong n'avait informé le ministère de la Santé que le 26 janvier, 12 jours après avoir diagnostiqué la pneumonie atypique.
Plus préoccupant encore est le fait, selon Roy Wadia, que le patient, exerçant lui-même en milieu hospitalier, «s'est vu prescrire des médicaments et on lui a dit rentrer chez lui au lieu de le placer en quarantaine, sous observation et de réaliser immédiatement des analyses». Des mesures plus strictes auraient aussi dû et devraient être prises pour retrouver les personnes avec lesquelles le Dr Liu avait eu des contacts. Le gouvernement estime leur nombre à 48, dont aucune n'aurait présenté de symptômes du SRAS.
«Ce cas soulève un certain nombre de questions sur la façon dont l'infection de cet homme a été détectée, traitée et signalée», souligne l'OMS, qui ajoute dans un communiqué publié samedi soir qu'elle «n'a été informée que le 30 janvier». «Une détection précoce, une isolation et un signalement rapides des cas sont cruciaux pour le contrôle de toute maladie infectieuse.»
Le premier cas identifié de SRAS est apparu dans le Guangdong en novembre 2002. L'épidémie a causé 774 morts l'an dernier, dont 349 en Chine continentale, et plus de 8.000 personnes ont été infectées jusqu'en juillet. AP
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Message par Catharos » 01 Fév 2004, 17:54

Grippe aviaire A(H5N1) chez l'homme - bulletin n°12

29 janvier 2004

Prévention de nouveaux cas de grippe H5N1 chez l’homme

Devant les flambées épidémiques de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène affectant les volailles, plusieurs pays procèdent actuellement à l’abattage massif de millions de poulets. Cette mesure constitue la principale ligne de défense pour éviter l’apparition de nouveaux cas d’infection à H5N1 chez l’homme et peut-être l’émergence d’un nouveau virus grippal qui pourrait provoquer une pandémie.

L’OMS continue d’insister sur la nécessité de protéger les personnes qui travaillent à ces abattages et courent le risque d’être exposés à un virus qui a montré sa grande virulence et sa létalité pour l’homme. Elle a publié des Recommandations sur les mesures de sécurité à prendre avant d’entreprendre l’abattage massif de volailles. Le respect de ces recommandations réduira la probabilité que des mesures, destinées en premier lieu à endiguer la propagation de l’infection à H5N1 dans les volailles, aboutissent à une transmission accrue du virus à l’homme.

Ceux qui organisent les opérations d’abattage dans les pays touchés doivent veiller à ce que les recommandations de l’OMS soient suivies aussi rigoureusement que possible. Celles-ci décrivent en détail l’équipement personnel de protection qui doit être utilisé, lunettes et masques N95 de préférence, ainsi que des vêtements de protection bien définis qui peuvent être soit désinfectés, soit jetés après usage. Elles préconisent aussi fortement le lavage fréquent des mains.

L’OMS recommande également de disposer de médicaments antiviraux pour traiter toute pathologie évoquant une infection respiratoire à H5N1 chez les personnes travaillant aux opérations d’abattage ou dans les élevages.

Les masques N95 et le traitement antiviral prophylactique ont été utilisés pour protéger les milliers de personnes travaillant dans le secteur avicole et tous ceux qui ont participé aux opérations d’abattage lors de la flambée de grippe aviaire H7N7 hautement pathogène aux Pays-Bas en 2003. Près de 30 millions de poulets ont été abattus au cours de cette flambée. Bien que le virus aviaire ait entraîné une forme bénigne de maladie chez 89 personnes de ce secteur, travailleurs ou membres des familles, le seul décès a été celui d’un vétérinaire qui ne s’était pas suffisamment protégé.

Enquête sur l’origine des flambées actuelles

Les pays connaissant actuellement des flambées épidémiques de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène dans leurs élevages de volailles ont envoyé de nombreux échantillons et virus aux laboratoires du Réseau mondial de l’OMS pour la surveillance de la grippe. L’OMS apprécie cette collaboration internationale de haut niveau avec tous les pays affectés et les experts de la grippe dans le monde entier.

La caractérisation en laboratoire de plusieurs virus provenant de l’homme et de différentes espèces d’oiseaux a permis de comparer rétrospectivement les virus H5N1 prélevés sur les oiseaux infectés et l’homme en janvier 2004 avec ceux obtenus à partir d’oiseaux plusieurs mois plus tôt. Les résultats donnent à penser que le virus entraînant actuellement une pathologie grave pour les volailles et chez l’homme circule dans certaines régions d’Asie depuis plus longtemps qu’on ne le supposait au départ.

Les données révélées par ces études ne permettent pas encore d’émettre la moindre hypothèse quant à l’origine géographique des flambées actuelles.

Jusqu’à présent, les laboratoires du réseau de l’OMS ont analysé des virus des flambées actuelles envoyés par les autorités du Cambodge, du Japon, de Corée du Sud et du Viet Nam. Les virus des flambées en Indonésie, au Laos et en Thaïlande devraient être mis prochainement à leur disposition.


Catharos
 
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Message par Catharos » 01 Fév 2004, 17:56

International

Grippe aviaire: peut-être un premier cas de transmission inter-humaine --par Tini Tran--

AP | 01.02.04 | 12:02


HANOI (AP) -- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé dimanche le décès de deux soeurs vietnamiennes qui pourraient représenter les premiers cas de transmission de la maladie entre humains, avec la menace de pandémie meurtrière que comporterait une telle mutation du virus.
Hospitalisées le 13 janvier, les patientes âgées de 23 et 30 ans ont succombé au virus H5N1 le 23. Elles étaient tombées malades après avoir assisté au mariage de leur frère, âgé de 31 ans, lui-même disparu le 14 janvier sans que l'on sache s'il a été victime de la peste aviaire, son corps ayant été incinéré.
«L'enquête n'a pas permis de trouver un événement spécifique, tel qu'un contact avec des volailles infectées, ou une source environnementale qui explique le cas (des deux soeurs), même si on ne peut exclure de telles expositions» au virus, a précisé l'OMS. Dans ces conditions, «une transmission limitée d'humain à humain, du frère aux soeurs, est une explication possible», a déclaré Bob Dietz, porte-parole de l'agence onusienne à Hanoï. Mais rien ne prouve qu'une nouvelle souche soit apparue, souligne une autre porte-parole, Maria Cheng, «ce pourrait être un incident isolé».
L'OMS estimait jusqu'à présent que tous les cas humains de grippe du poulet relevaient d'une transmission de l'animal à l'humain, par le contact avec des volatiles infectés.
Des dizaines de millions de volailles ont donc été abattues pour tenter d'éradiquer la maladie dans les dix pays asiatiques officiellement touchés (Chine, Thaïlande, Vietnam, Indonésie, Cambodge, Japon, Corée du Sud, Laos, Taïwan et Pakistan). La souche frappant Taïwan et le Pakistan est toutefois différente de celle des autres régions et n'est pas considérée comme une menace sérieuse pour l'humain.
A ce jour, huit personnes sont mortes de la grippe aviaire sur dix cas confirmés au Vietnam et deux autres décès ont eu lieu en Thaïlande. Des cas de transmission inter-humaine limitée du virus H5N1 ont déjà été relevés pendant un épisode de peste aviaire qui avait fait tué six malades à Hong Kong en 1997, mais l'épidémie ne s'était pas développée jusqu'à représenter une menace significative pour l'homme.
Car si le virus devait se combiner à une grippe humaine ordinaire, l'hybride engendré pourrait se transmettre d'humain à humain alors que ni les défenses naturelles ni les médicaments antiviraux ne sont prêts. D'où le danger de voir éclore une pandémie avant qu'un vaccin ne soit mis au point, au mieux dans plusieurs mois, selon l'OMS. Pour les experts, la survenue d'une nouvelle épidémie du genre de celle de la grippe espagnole, dont le bilan en 1918-1919 est estimé entre 25 et 40 millions de morts, est inévitable à un moment ou un autre.
C'est pourquoi l'OMS exhorte les pays touchés par la grippe aviaire à réagir avant qu'il ne soit trop tard afin de contenir le virus et l'empêcher de muter.
La Chine a ainsi annoncé dimanche la fermeture des marchés aux volailles et des entreprises de transformation dans les zones infectées. Pékin a déclaré vendredi deux cas animaux confirmés dans les provinces centrales de Hunan et Hubei, mais aussi des cas suspects dans trois autres régions, notamment celle de Guangdong, dans le sud, d'où serait parti le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) l'an dernier, faisant près de 800 morts.
L'OMS demande au régime communiste de partager davantage ses informations, d'améliorer la surveillance d'éventuels cas humains et d'empêcher la contamination des ouvriers chargés de l'abattage massif de volaille. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) appelle de son côté à l'aide internationale pour les aviculteurs asiatiques qui pourraient sinon s'opposer aux abattages massifs, cruciaux pour tenter de prévenir une épidémie humaine.
Les résultats d'analyses apportent cependant une note d'espoir: le virus de la peste aviaire est présent en Asie depuis avril au moins, beaucoup plus tôt que les spécialistes ne le pensaient et il n'a pas encore engendré de pandémie humaine. AP
Catharos
 
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Message par Catharos » 01 Fév 2004, 17:58

LIBERATION


HANOI - Deux soeurs atteintes du virus de la grippe aviaire ont succombé au Vietnam après avoir été peut-être contaminées au contact de leur frère, ce qui constituerait le premier cas connu de transmission du virus entre êtres humains depuis le début de l'épizootie, a annoncél'Organisation mondiale de la santé.

Tant que la source infectieuse de la maladie des deux soeurs n'a pas été déterminée, "l'OMS considère qu'une transmission limitée entre humains, du frère vers les soeurs, est une explication possible", déclare l'agence onusienne dans un communiqué.

L'actuelle épizootie de grippe aviaire, qui a franchi la barrière des espèces, s'est répandue dans dix pays asiatiques et a fait au moins dix morts (huit au Vietnam, deux en Thaïlande) et décimé les élevages de volaille.

Les soeurs, qui étaient âgées de 23 et 30 ans, sont mortes le même jour, le 23 janvier.

L'OMS ne peut affirmer en l'état qu'elles ont été contaminées par leur frère, qui a succombé à une affection respiratoire avant que les médecins n'aient pu effectuer de tests de dépistage.

Mais une enquête sanitaire menée dans l'entourage des deux soeurs n'a pas permis de mettre en évidence un contact éventuel entre les deux victimes et des poulets contaminés, précise l'organisation mondiale dans son communiqué.

La communauté scientifique estimait, et le monde médical espérait, que la souche de l'actuelle épizootie de grippe aviaire ne pouvait se propager à l'homme qu'en cas de contact avec des volailles contaminées ou de leur fiente.

DES PRECEDENTS EN 1997 À HONG KONG

Mais la transmission entre êtres humains n'est pas sans précédent dans les annales médicales. Lors de l'épidémie de 1997 à Hong Kong, rappelle l'OMS, des cas "limités" de ce mode de contamination avaient été recensés.

"La fréquence de la transmission entre humains à Hong Kong n'a pas atteint le stade d'une menace de santé publique significative", ajoute l'OMS.

Le Vietnam a renforcé sa lutte contre l'épizootie, prohibant le transport de volailles sur tout le territoire et ordonnant l'abattage de millions d'oiseaux de basse-cour. Sur les 64 provinces que compte le pays, 44 ont noté l'apparition de la maladie et des grandes villes sont également concernées.

A Pékin, les autorités chinoises, pressées par l'OMS d'intensifier leurs efforts pour enrayer l'épizootie, ont fait état dimanche de cinq nouveaux foyers de grippe aviaire.

Après les provinces du Hubei et du Hunan ainsi que la découverte de cas suspects dans des élevages des provinces d'Anhui, de Guangdong (Canton) et à Shanghai, la grippe aviaire a été signalée dans les provinces du Zhejiang, du Yunnan, du Henan et du Xinjiang et un nouveau foyer est apparu dans le Hubei.

"Nous avons dit à plusieurs reprises que le laps de temps pour agir en Chine est restreint. Les dernières nouvelles donnent à penser qu'il se rétrécit chaque jour", a déclaré Julie Hall, spécialiste de la surveillance des maladies à l'OMS.

La Chine a abattu les volailles dans un rayon de trois kilomètres autour des élevages infectés, elle a vacciné les volatiles dans un rayon de cinq kilomètres et créé une cellule nationale de lutte contre la maladie dirigée par le vice-Premier ministre Hui Liangyu. Elle a aussi interdit les exportations au départ de régions infectées ou soupçonnées de l'être.

Le contrôle de l'épizootie en Chine relève de la gageure pour les experts parce que les quatre cinquièmes des poules, canards et autres volailles sont élevées dans des exploitations familiales où les paysans vivent à proximité des animaux.

Le problème de la grippe aviaire n'est en outre pas le seul problème de santé publique que doivent affronter les autorités sanitaires: le pays le plus peuplé du monde doit aussi faire face à une possible résurgence du sras (syndrome respiratoire aigu sévère).

Un nouveau cas confirmé a été décelé la semaine passée dans la province du Guangdong (sud-ouest). Cet homme, un médecin d'une quarantaine d'années, est le quatrième cas confirmé de la maladie répertorié en Chine depuis que l'OMS a officiellement déclaré la maladie circonscrite, en juillet dernier.
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Message par Catharos » 01 Fév 2004, 17:59

PEKIN, 1er fév (AFP)
La Chine a révélé dimanche l'existence de cinq nouveaux foyers soupçonnés d'être contaminés par la grippe du poulet, dont l'un dans la région du Xinjiang, à l'extrême nord-ouest du pays, a rapporté la télévision.
Les autres foyers possibles se trouvent dans les provinces du Zhejiang (est), du Hunan et du Hubei (centre) - toutes deux déjà touchées par l'épizootie -, et du Yunnan (sud-ouest), a ajouté la télévision d'Etat.
Ces informations portent à 14 le nombre de foyers de grippe aviaire suspects ou confirmés en Chine et à neuf le nombre de régions concernées. En plus des régions citées, le Guangxi (sud), la province de l'Anhui (est), la région de Shanghaï (est) et la province méridionale du Guangdong très peuplée sont touchés par la grippe du poulet.
Dimanche, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a réitéré son appel aux autorités chinoises leur demandant d'agir vite.
"La Chine a encore une petite chance de contenir la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, mais cette chance diminue un peu plus chaque jour", a déclaré l'organisation des Nations unies dans un communiqué.
Son porte-parole à Pékin, Roy Wadia, a rappelé que l'OMS demandait depuis quinze jours aux autorités chinoises de fournir plus d'informations sur la grippe du poulet et a indiqué que, dimanche soir, aucune réponse ne lui était parvenue.
Par ailleurs, l'OMS a exprimé son inquiétude sur les conditions d'abattage des volailles et a annoncé avoir dépêché deux experts pour "superviser le processus". "Il n'a pas toujours été mené de manière idéale", a déclaré Roy Wadia.
Les autorités et la presse officielle ont pourtant assuré que les précautions étaient prises et que les ouvriers étaient munis de combinaisons de protection.
A Shifosi, dans le Hubei, où un foyer a été confirmé, une équipe de 60 personnes a déjà tué 60.000 poulets. "Ils ont jeté les poulets dans des trous et les ont brûlés", a expliqué un responsable local.
Par ailleurs 1,3 million de volailles ont été abattus dans le Hunan et 300.000 près de Shanghai, selon les médias.
La Chine, deuxième producteur au monde, élève quelque 8 milliards de volailles par an.
Dans le Vietnam voisin, la grippe dite "du poulet" a fait huit morts. Deux autres décès en Thaïlande ont été officiellement déclarés comme étant dus à la maladie, mais 14 autres personnes sont des cas suspects.


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Message par Catharos » 01 Fév 2004, 18:20

Pardon pour ces info sur la grippe aviaire mais elle illustre bien comment à l'echelle de l'humanité notre monde est petit, fragile... Et que se qui se passe de l'autre côté les nouvelles suivent à la minute

N'empêche que le danger est réel...
Catharos
 
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