Petition contre "Le contrat de Chantier" du Syntec

Message par zejarda » 28 Jan 2004, 17:45

mais si t'es devant c'est pas pour prendre la tête, mais pour t'en prendre plein la tête. D'habitude c'est comme ça que cela se passe :smile:
zejarda
 
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Message par Louis » 28 Jan 2004, 18:04

ouais, mais comme je suis pas informaticien, je fait comment ? Tel le so de la cgt en 86, je met une blouse grise pour passer pour une infirmiére ? Pas trés crédible !
Louis
 
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Message par mael.monnier » 28 Jan 2004, 18:33

(rojo @ mercredi 28 janvier 2004 à 15:59 a écrit : J'ai encore mieux : Une prise d'assaut de l'Elysée et de l'assemblée nationale ainsi que des arsenaux. Une auto-mitrailleuse à chaque carrefour et la prise contrôle complet des centraux téléphoniques, et des immeubles de radio télévision.

Les gugusses du Syntec, y resteraient dans leur trou

A mon avis le gouvernement CRS nous enverrait ses chars d'assaut et ses bombardiers... Donc c'est même pas la peine d'y penser. Ce serait donc se placer sur un terrain défavorable. Sans compter que l'usage de la violence est un moyen contraire aux fins du socialisme.

(zejarda @ mercredi 28 janvier 2004 à 16:49 a écrit :
Mais il faut que tu comprennes une chose, c'est qu'une pétition est un outil pour militer, pour faire circuler l'info, pour préparer de futures AG, pour prendre contact avec les collègues, discuter du problemes etc...

Oui, j'y ai pensé après. Et puis cela peut être un moyen de pression sur les syndicats patronaux qui composent le Syntec. En outre, le document du Syntec n'est qu'un document de position visant ensuite à détricoter la convention collective de la branche. Donc, effectivement la pétition est le moyen approprié ici pour agir. Mea culpa. :emb: Mais il faut avouer que zejarda m'a aidé à cette erreur puisqu'il disait qu'il faudrait aller plus loin que la pétition et déjà faire des AG.... Toutefois sur la pétition, il aurait fallu être clair et leur faire part d'ores et déjà que les travailleuses et les travailleurs n'accepteront pas de modifications allant dans le sens d'une casse de leurs droits.

Fraternellement,
Maël Monnier
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Message par Louis » 28 Jan 2004, 19:14

si je comprend bien, zéjarda voulait me mettre en premiere ligne face aux bombardiers et aux chars ! Sont fourbes, ces trotskystes.... :altharion:
Louis
 
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Message par ianovka » 28 Jan 2004, 21:00

(LouisChristianRené @ mercredi 28 janvier 2004 à 19:14 a écrit : Sont fourbes, ces trotskystes.... :altharion:

Ah ? Tu ne l'es plus ? :dry:
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par Louis » 28 Jan 2004, 21:03

ben si :wavey: Mais meme entre eux :wacko: mon camarade zejarda voulait m'envoyer au casse pipe ! heureusement que maellemonier m'a prévenu qu'il y aurait les hélicoptére et les chars :blink: Comme quoi ça sert, le copier coller :headonwall:
Louis
 
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Message par Louis » 29 Jan 2004, 09:43

bien entendu ! ca donnera du taff a nos amis des chantiers naval de saint nazaire ! :roll:
Louis
 
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Message par mael.monnier » 06 Fév 2004, 10:36

Bonjour,

La pétition recueille déjà 18 000 signatures selon Yann Levêque.

(L'Humanité @ jeudi 5 février 2004 a écrit :
"Les exigences de rentabilité prennent le pas sur les conditions de travail et sur les métiers"

Yann Lévêque est responsable du syndicat CGT informatique de Nantes qui, avec les syndicats locaux SUD et CFDT, est à l'origine de la mobilisation des informaticiens contre les propositions de Syntec informatique.

Où en est votre mobilisation ?

Yann Lévêque. Nous comptabilisons 18 000 signatures collectées au niveau national sur 165 000 salariés concernés, que nous allons remettre aujourd'hui à la direction départementale du travail et au siège MEDEF. Ce chiffre est impressionnant au regard du contexte dans lequel la pétition a été lancée. Les informaticiens sont souvent très isolés dans leur travail. Le fait syndical, même s'il se développe, reste faible. L'individualisme imprègne encore beaucoup la profession. Dans les jours et les semaines qui viennent, nous allons poursuivre la campagne de signature. Au niveau national, notre fédération a fixé l'objectif de collecter 50 000 signatures (1).

Quel regard portez-vous sur Syntec informatique ?

Yann Lévêque. Syntec informatique se présente comme " la branche des métiers du savoir ". Je crois qu'il serait plus pertinent de la qualifier de précurseur dans les attaques contre le droit du travail. Alors que l'on chiffre à 60 000 le nombre d'informaticiens actuellement au chômage, le président de Syntec estime, lui, que la branche connaît un sureffectif de l'ordre de 30 000 à 40 000 salariés. Cette vision des choses permet de mieux comprendre les objectifs poursuivis à travers le " document de positions ". Il s'agit d'instaurer la flexibilité des salariés et adapter le marché du travail au besoin et au fonctionnement des entreprises. Pour Syntec informatique, ce n'est pas une nouveauté. Beaucoup d'entreprises du secteur sont passées maîtresses dans les heures supplémentaires non payées, les temps de trajet non payés ou les licenciements abusifs. Il n'est pas rare de voir des cas de licenciements économiques déguisés en licenciements pour faute. Nous connaissons des entreprises qui formulent des propositions de mission inacceptables afin de provoquer un refus du salarié. Refus qui constitue une rupture du contrat de travail et engendre automatiquement le licenciement. Nous connaissons également des difficultés importantes pour obtenir l'ouverture de négociations salariales. Celles-ci sont systématiquement refusées tant au niveau de la branche que des entreprises. Les exigences de rentabilité prennent le pas sur les conditions de travail et sur les métiers.

Que voulez-vous dire par " prendre le pas sur les métiers " ?

Yann Lévêque. La branche des sociétés de services et d'ingénierie informatiques et des éditeurs de logiciels est une branche d'activité qui est à la pointe des nouvelles technologies. L'évolution permanente de ces technologies implique pour les salariés de se former de manière aussi permanente. Pourtant les employeurs du secteur ne veulent pas assumer ce besoin de formation. Ils préfèrent utiliser les salariés tant qu'ils sont compétents et pouvoir les licencier sans contraintes, une fois leurs compétences dépassées ou rendues insuffisantes au regard de l'évolution des technologies. Plutôt que de chercher à se débarrasser des salariés à la fin des missions qu'ils réalisent dans les entreprises clientes ou lors " des périodes d'inter-contrat ", nous pensons qu'il faudrait transformer ces temps de latence en véritable temps de formation. Afin de permettre à chaque salarié de se maintenir au niveau de compétences nécessaire.

Entretien réalisé par P.-H. L.

(1) La pétition est disponible sur le site www.soc-etudes.cgt.fr


Fraternellement,
Maël Monnier
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