je dois dire que je ne suis pas impliqué
personnelement dans cette question ! les connaissances que j'en ai viennent de l'étude que j'ai fait des apports de l'école dite de palo alto (paul watzlawitz, paul baterson) mais plus sur les aspects communicationels de la théorie que sur ses aspects psychiatriques (que j'ai étudié cependant parce que comme l'approche de ce courant est systémique, on ne peut pas ne pas étudier cet aspect de leurs recherches) et du fait que l'autisme est a la base d'un des "
proverbes" les plus connus de ce regroupement de chercheurs "
on ne peut pas ne pas communiquer"
j'ai aussi consulté le site
http://www.autisme.fr qui me semblait un bon résumé des connaissances de "l'état de l'art" en la matiere
voila ce qu'ils disent sur l'implication du génétique sur cette affection :
a écrit :Pourquoi impliquer la génétique dans l'autisme ?
L'épidémiologie de l'autisme donne des arguments solides quant à l’importance des facteurs génétiques. Tout d’abord, dans les familles où existe déjà un enfant autiste, le risque de trouver un deuxième enfant atteint est de 6 à 8 % (Ritvo et al. 1989). Ce risque, bien que modeste au niveau des familles, est à comparer à la fréquence de la maladie (de 2 à 5/10000). Le risque pour un frère ou une sœur d’être atteint est donc multiplié par 120 à 400 dans une famille comprenant un enfant déjà atteint, ce qui est considérable !
Le deuxième argument majeur est la concordance élevée de la maladie observée chez les jumeaux monozygotes. Cette concordance est de 60 % dans l’étude comportant le plus grand effectif (Bailey et al., 1995). De plus, la concordance d’une atteinte neuropsychiatrique dépassant la définition rigoureuse de l’autisme est encore plus élevée. Ce taux de 60 % est à comparer au taux de 6 à 8 % entre frères et sœurs « habituels », l’importance de cette différence (plus de 10 fois plus de chances d’être atteint pour un jumeau monozygote) est un argument solide pour l’implication de plusieurs gènes agissant ensemble.
D’autres observations vont dans le même sens, sans pour autant être des preuves : la fréquence plus élevée de garçons atteints, l’association de l’autisme avec des maladies génétiques comme la sclérose tubéreuse de Bourneville par exemple.
je pense qu'il faut etre
extremement prudent avec de telles concordances ! D'autant plus qu'il semble bien qu'il ne s'agisse que de conjonctures !
quand a bettelheim, il me semble que c'est surtout des gens qui ont surinterprété ses résultats, et l'ont appliqué sans le minimum de rigueur indispensable qui sont responsable de la plupart des dégats constatés ! Lui meme semblait plus nuancé, et a reconnu la plupart de ses erreurs !