a écrit :Mais ce sont précisément les Darwinistes qui partagent la crainte de la surpopulation, et sur l'autorité desquels s'appuient nos Malthusiens modernes. J'ai déjà indiqué que nos darwinistes ont la main malheureuse partout ou ils appliquent leurs théories aux conditions humaines, parce qu'ils procèdent le plus souvent, dans ce cas, avec une brutalité empirique, et appliquent, simplement à l'homme ce qui est vrai pour les animaux, sans considérer que l'homme, en tant qu'animal supérieurement organisé, reconnaît les lois de la nature, mais est également en état de les diriger et de les utiliser
a écrit :Des espèces qu'on appelle panchroniques, parce que persistant au cours des temps, sont bien connues des zoologistes pour cette particularité. Les algues bleues, dont on a tout lieu de penser qu'elles existaient il y a au moins un milliard d'années, sont toujours représentées aujourd'hui. De même, il y a des ferro-bactéries, des éponges, des mollusques, des animaux comme l'opossum ou le fameux coelacanthe, qui ont une ancienneté se comptant par centaines de millions d'années : ils n'ont pas changé depuis. Le coelacanthe a beaucoup fait parler de lui lorsque, en 1938, on pécha, au large de 1 Afrique du Sud, ce poisson long de 1,40 m qui aurait pu apparaître il y a environ 300 millions d'années. Quelques unités furent capturées dans l'océan Indien à une date plus récente, sur commande pourrait-on dire, car les pêcheurs locaux sollicités connaissaient ce poisson. Leur examen fournit des renseignements précieux sur l'anatomie et la physiologie de cette espèce réfractaire, avec tant d'autres, à la sélection naturelle de Darwin. Or tous ces organismes n'ont cessé de subir des mutations : c'était fatal. Pour eux l'évolution était achevée. Pourquoi ?
a écrit : La sélection naturelle ne devrait pas laisser se former et se perpétuer les imperfections telles que l'exubérance d'un caractère puisse nuire à l'animal ou au végétal intéressé. Or il est bien connu qu'il existe des plantes, les conifères, qui fabriquent des composés chimiques attirant de façon irrésistibles des coléoptères qui viennent les dévorer. Cette production chimique voue 4onc la plante à sa perte ; elle persiste depuis des millions d'années. La sélection naturelle n'intervient pas pour protéger les pins et les sapins de la destruction par ces insectes.
L'antilope peut échapper aux prédateurs par la rapidité de sa course, mais il est des espèces de cet animal dont les pattes possèdent des glandes à sécrétion odorante, déposant celle-ci sur le sol de sorte que le carnassier qui les chasse n'a qu'à s en remettre à son odorat pour suivre son gibier à la trace. Les thèses de Darwin ne protègent pas les gracieuses antilopes ! Parmi les autres caractères nuisibles à l'individu on peut citer aussi l'excessif développement des cornes qui peut handicaper -plus ou moins l'animal : c'est le cas bien connu du cerf, dont les bois sont gênants en forêt
a écrit : En lisant ces théories, Darwin écrivait à de ses rares amis chrétiens qui lui était un soutien : "L'omission la plus importante dans mon livre a été de ne pas expliquer comment il se fait selon moi, que toutes les formes ne progressent pas nécessairement, et qu'il puisse exister des organismes encore très simples".
a écrit : Comment expliquer qu'aujourd'hui encore qu'une telle théorie soit toujours en vogue et enseignée dans les écoles ?
a écrit :
Qu'est-ce que cette invention de la méthodologie dite hypothético-déductive ?
a écrit :
Pour affirmer que la théorie est plausible, Ernst Mayr invoque le succès de cette œuvre en ce qu'elle a suscité un engouement et de nombreuses recherches.
Mais je suis persuadé que c'est plutôt la manière dont a voulu imposer aux scientifiques une méthode nouvelle de prédiction, loin de l'expérimentation classique, qui fut le moteur de vives critiques.
a écrit : Remettre en cause le principe d'évolution, c'est légitimer le retour du fait religieux, celui-ci n'avait pas été totalement anéanti mais il avait été mis à la marge.
a écrit :
Il sera difficile de convaincre une génération matraquée médiatiquement et marquée à vie sur le danger des religions, que l'alternative divine invoquée jadis par les grecs ou le Dieu aujourd'hui des religions, n'est pas une stupidité.
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