Ou des décennies en avant camarade
Je pense que les luttes de libération nationale sont, pour ainsi dire, progressistes. Car la domination coloniale et l'exploitation économique ne sont pas exercés par le prolétariat des nations dominantes mais par une bourgeoisie. Ainsi, la lutte des peuples opprimés les font lutter naturellement contre les bourgeoises des puissances impérialistes. Il n'est pas innocent que la plupart des mouvements nationalistes de masse en Europe ait connue lors de leur naissance une phase philo-socialiste, ou de classe comme l'IRA ou l'ETA sexta asamblea.
Cela dit, la ou la LCR s'est tompé, c'est dans son interprétation mécanique de la révolution permanente (la "transcroissance"). On avait raison de penser que le prolétariat était la seule force sociale capable de réaliser l'indépendance nationale et la révolution socialiste dans ces pays, mais on a pas vu que la bourgeoise a aussi pesé pour orienter ces mouvements dans une direction réactionnaire. D'ou la necessité de mener le combat pour la construction d'un parti communiste révolutionnaire en meme temps. Mais dans un pays ou
il existe une situation coloniale et ou
le mouvement national est un mouvement de masse, penser qu'on peut construire un parti révolutionnaire en ignorant cette question, c'est parfaitement ridicule. Cela dit, ce que je viens d'écrire ne s'applique pas vraiment en France mais plutot dans les situations de domination coloniale plus "classique".
Donc, c'est beaucoup plus une question d'intervention politique des révolutionnaires que de formules creuses et mécaniques et je suis étonné de voir des propos aussi profondément anti-léninistes dans ce forum (car, que je sache, Lénine a été plutot a la pointe du combat pour la libération des peuples aussi, et nous sommes toujours dans la phase dite de l'imperárialisme, non?).