(jean-claude @ mardi 7 janvier 2003 à 01:03 a écrit :La perspective passe par la naissance d'un état palestinien et par la lutte contre le terrorisme islamiste raciste.
Même si les torts sont loin d'être seulement du côté d'Arafat, il n'a pas lutté vraiment contre eux, il a constamment joué un double jeu, il n'a pas changé l'enseignement d'une histoire mensongère et antisémite qui est pratiquée dans les écoles palestiniennes. Le côté israëlien a aussi des torts écrasants dans cette affaire, mais en photographiant la situation dans l'instant (des chars contre une population) on ne rend pas compte de la situation.
Il ne faut pas croire qu'Arafat est un humaniste. Il est chargé de défendre les intérets de la bourgeoisie nationale palestinienne. Or une fraction de cette bourgeoisie a choisi la voie du terrorisme pour s'imposer. Arafat ne peut pas se permettre d'aller à l'encontre de cette fraction de la bourgeoisie.
L'enseignement anti-israelien (encore un fois les Arabes sont des sémites, donc l'anti-sémitisme c'est aussi contre les Arabes (ce sont tous des descendants d'Abraham, mais chacun affirme etre la branche légitime)) des écoles ne fait pas tout. Si les jeunes palestiniens n'étaient pas humiliés, mal traités et assassinés par l'armée israelienne, cet enseignement serait beaucoup moins efficace.