a écrit : la différence entre la valeur tirée d'une quantité de travail donnée et ce qui est payé au travailleur pour entretenir sa force de travail.
En fait, c'est la différence entre la valeur produite par un travailleur et la valeur de la force de travail de ce travailleur. Et comme la valeur se définit comme temps de travail socialement nécessaire, la plus valus revient au surtravail, c'est à dire la différence entre le temps de travail fourni et le temps de travail socialement nécessaire à la reproduction de la force de travail.
Il y a donc une différence entre la valeur de la force de travail, est la valeur que cette même force de travail est susceptible de produire. L'appropriation de cette plus value par le capitaliste acheteur de la force de travail est la base même du fonctionnement économique du capitalisme. C'est cela, et cela seul qui est la source du profit, et donc de la possibilité d'accumuler du capital.
a écrit :
en quoi est-ce l'entretien du pouvoir du patron sur le prolétaire ?
Je ne suis pas sûr que ça ait un sens formuler comme ça. L'extraction de la plus-value n'est pas un moyen de garder le pouvoir pour la bourgeoisie, c'est le principe du fonctionnement de l'économie capitaliste, ce qui constitue le bourgeois comme bourgeois et le prolétaire comme prolétaire.
Ensuite ce qui est sûr c'est que le fait qu'à la fin du procès de production, le travailleur se voit payé juste de quoi reproduire sa force de travail alors que le bourgeois a accumulé du capital, replace toujours le prolétaire dans la position d'être obligé de vendre sa force de travail. Et en effet la production capitaliste "entretient" de ce point de vue la division en classe.